@Erha C'est intéressant
Je crois que si je faisais vraiment rien, j'aurais des commentaires de ma famille, et à mon avis ça m'enfoncerait encore plus... (Sans spécialement me donner envie de remonter) Et je réfléchissais à pourquoi j'étais comme ça, mais j'ai vraiment eu du mal à trouver... Et même là, il y a quelque chose qui est sorti ce matin, mais je sais pas si c'est "la vraie raison", ou pas...
Il y avait peut-être une partie purement "chimique"/hormonale aussi, je sais pas...
Je me dis qu'écrire pourrait me faire du bien, donc je vais faire ça cette semaine, en suivant le premier podcast. J'en ai écouté quelques uns, et grosso modo, ça va, mais il y a quand même des petits trucs qui me chiffonnent un peu
Au début, elle parle beaucoup de "on peut contrôler sa vie", "les événements extérieurs ne sont rien, ce qui compte c'est comment on réagit", "c'est très facile de changer sa réaction, il suffit d'en être conscient.e", et "nos sentiments ne génèrent pas autant de souffrance que la souffrance physique"... Ca m'ennuie parce que la souffrance mentale, c'est de la souffrance; quand je suis tellement mal, en pleine crise de panique, que je spasme et suis incapable de contrôler mon corps, je
souffre (ou même quand c'est pas aussi extrême, et que juste je suis pas bien, et que les seules idées qui me viennent à l'esprit, c'est "tu es nulle, tu ne sers à rien, tu ne fais rien de bien", je souffre aussi). Ca a beau pas être une cause physique, c'est
douloureux. Et autant je suis d'accord pour dire qu'on peut reprendre le contrôle, qu'on peut agir dessus d'une certaine manière, autant le fait qu'elle le présente par moments comme quelque chose de "facile", ça me rappelle un peu trop les "Ben, pourquoi t'essayes pas de voir les choses de manière plus optimiste, hein?". Et puis le "les circonstances extérieures ne sont pas importantes", c'est aussi un peu limite selon moi... Quand ce sont des petites choses du quotidien (du style "il pleut"), oui, on peut s'entraîner à voir les choses du bon côté, mais parfois la vie est pourrie, et juste dire que c'est pas si grave... bof... Si on vit avec quelqu'un qui n'est pas correct avec nous (par exemple), c'est pas suffisant de se dire "mais j'ai un toît au-dessus de ma tête, je dois regarder le bon côté des choses"...
Maintenant, je comprends les idées derrière, et je suis d'accord avec elles; juste je trouve que c'est un peu trop simpliste comme raisonnement.
@EnjoyTheSilence C'était de l'indifférence à tout, même aux choses qui me font plaisir habituellement, même quand je les faisais... Et même quand j'étais contente, c'était "voilé", comme si j'étais pas vraiment heureuse... Quelque chose qui m'aurait rendu heureuse à 8/10 habituellement, c'était du 1 ou 2/10... Mais hier, j'ai eu un moment où j'étais vraiment contente, et aujourd'hui, très bonne journée (sans qu'il y ait eu de changements majeurs d'activité)... Bref, je sais pas, c'est étrange!
Courage pour toi