Se changer et changer sa vie !

[BeenieDread]

@Babitty Lapina

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@Lanfear

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@Angy_who

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[Lanfear]

@BeenieDread Oooh, merci c'est adorable >www<
Et du coup, hier... Je n'ai pas fait de sport >___> Mais a posteriori, c'était évident. Le jeudi, c'est ma journée la plus fatiguante, je cours partout sans vraiment me poser entre 10h et 18h. A 18h en partant, j'avais encore un peu de motivation (de restes d'adrénaline ?) mais après une heure de transport, je me suis littéralement effondrée en arrivant chez moi x)
Et pour ce qui est de bien manger, j'ai grignoté avec mes élèves des bonbons et des gâteaux aujourd'hui. Rien de bien sain non plus... Et on est que jour 5/30
Ca me déprime un peu sur ma capacité à tenir des résolutions...
Et j'alterne entre ces moments où je me dis "Aaaah, j'ai TELLEMENT envie de manger ça, et je pourrai que dans UN MOIS T___T" et ces moments où je me dis "Hey poulette, t'es trop canon aujourd'hui 8D" (je me suis pas encore pesée, mais j'ai pris mon tour de taille et je sais que j'ai RIEN perdu, c'est juste dans ma tête )

Bref. Je suis dans la même dissonnance cognitive qu'à chaque fois, coincée entre le fait que je me sente mieux dans mon corps et le fait que j'ai l'impression d'avoir le droit de ne rien manger et d'être extrêmement frustrée. Et c'est juste une histoire d'esprit de contradiction, je suis pas réellement frustrée. Quand je mange ce que je veux, je suis coincée entre le fait que je suis heureuse de manger de la raclette sur trois jours d'affilée, mais je me sens mal dans mon corps avec mon estomac lourd et gonflé et ma graisse qui bloblotte. Et c'est évidemment pas non plus une question de poids, puisque je peux faire le même poids et me trouver dans les deux états tour à tour.

 

[BeenieDread]

@Lanfear Tu n'es pas obligée de répondre, mais qu'est-ce qui te pousse à faire un régime initialement? Au vu de ton "oui, un régime, blablabla, j'assume" j'en déduis que certains t'ont déjà dit que c'était une approche complexe car un régime est souvent restrictif et donc frustrant et difficile à tenir. Donc je me demande ce qui te motive à le faire malgré tout.

 

[Spill]

@Babitty Lapina @justinetttte Merci pour vos retours sur le carnet ! Pour l'instant j'essaie déja d'instaurer une petite habitude d'écrire 3 trucs posistifs de ma journée ou 3 choses pour lesquelles j'éprouve de la gratitude, mais j'ai beaucoup de mal à m'y tenir.

@Babitty Lapina Je rebondis un peu sur ce que @BeenieDread t'a dit au sujet du mail dont tu n'as pas eu de réponse. Ta réaction (le fait de penser qu'elle puisse être dégoutée de toi parce qu'elle ne t'a pas répondu) me parle beaucoup parce que j'ai beaucoup tendance à faire la même chose, à présumer les pensées, les intentions, les opinions des gens sans même qu'ils me les ai données. En thérapie cognotivo-comportementale on appelle ça un biais cognitif.
Récemment ma psy m'a proposé de faire partie d'un groupe de sport le dimanche avec d'autres de ses patients (rien de thérapeutique, juste pour se motiver à faire du sport ensemble), et on s'est tous retrouvés dans ses locaux pour se rencontrer et discuter une première fois. Suite à ça, elle a crée un groupe whatsapp en nous ajoutant tous. J'arrêtais pas de me dire et de dire à mon copain que j'avais l'impression de ne pas vraiment réussir à m'intégrer dans le groupe, d'avoir été trop timide ou pas à l'aise ou je sais pas quoi, et je me sentais coupable aussi de ne pas assez participer au groupe whatsapp. Je commençais même à avoir envie d'arrêter.
Et la fois d'après quand on s'est vues avec ma psy on a parlé de ça indirectement, et elle m'a dit (sans que je lui demande quoi que ce soit), qu'elle trouvait que je m'étais très bien intégrée, plus même que d'autres personnes, et que même si j'étais discrète j'avais quand même une personnalité avenante qui donne envie de me connaitre. Et ça m'a fait beaucoup, beaucoup, de bien. Parce que même si cette possibilité là était quelque part dans un coin de ma tête (qu'on puisse trouver que je m'étais bien intégrée), je n'arrêtais pas de ressasser l'inverse comme si c'était la réalité. Ca m'a vraiment apporté une grosse leçon, depuis j'essaie vraiment de faire un peu plus attention à être un peu plus consciente quand je tire des conclusions hâtives comme ça. (même si c'est pas facile et que je le fais toujours, j'essaie de me dire dans ces moments-là "est-ce que j'ai vraiment des preuves de ce que je pense?").
J'espère que mon message n'est pas trop maladroit, j'espère ne pas donner l'impression de te faire la leçon ou quoi que ce soit. Je voulais juste partager une expérience similaire, si ça peut t'aider un peu. Comme l'a dit @BeenieDread, peut-être qu'elle prend son temps et cherche les bons mots pour te répondre ?

 

[Lanfear]

@BeenieDread J'ai pris du poids pendant l'été, parce que j'ai vraiment TRES mal mangé.
Et je pense que si je prends mon temps, que je remange correctement (sans privation, justement) en me remettant tout doucement au sport (que j'avais arrêté à cause de crises d'asthme), je finirai par perdre ces 4kg.
Mais d'une part, ils me gênent, je me sens flasque et molle, et j'en ai marre de me sentir moche depuis trois mois alors que j'avais eu un regain de confiance de dingue en mars. Je veux retrouver ce que je ressentais en mars, et pour l'instant c'est pas possible avec mes "bourrelets de dos".
En plus, je pense que j'ai un vrai frein psychologique, parce qu'il y a quelques années, j'étais montée à 72kg (pour 1m55 c'est plutot beaucoup. Mon IMC me dit que je devrais faire plutot 60kg) Et j'avais vu une photo, et je m'étais trouvée vraiment énorme, et je l'avais très mal vécu, et après un rééquilibrage alimentaire (pas un régime, pour le coup), j'étais descendue à 64kg. C'est là que, ya trois mois, je me suis lâchée. D'habitude, je fais des écarts, je prends un, deux kilos, et puis je les reperds deux semaines plus tard quand ça se régule. Là, j'en ai pris quatre, et ça régule que dalle. Et j'ai peur de ce 72kg fatidique qui me ferait revenir 6 ans en arrière.
Sans compter que, comme je me sens grasse, je n'ai pas trop envie que mon copain me touche (je crois pas qu'il voit la différence entre maintenant et ya trois mois). Sauf qu'il est déjà pas très porté sur le sexe, si en plus moi je veux pas qu'il me touche (mais j'ai envie de lui quand même, parce que sinon c'est trop facile) ben ça facilite pas les choses.

Tout ça pour dire : j'ai pas envie d'attendre.
C'est mi-un caprice, mi-un défi.

Je sais manger correctement, je l'ai fait pendant six ans où je suis restée à 64kg. Donc je sais que je saurai rester stable une fois ce poids là atteint.
Mais j'ai pas envie d'attendre .___.

De toute façon, on verra bien. Si ça rate, ça rate. Comme je disais, je sais que c'est quasiment tout dans ma tête et rien que d'avoir mangé une soupe hier, je me trouvais canon ce matin.
Mais j'ai quand même envie d'essayer. Pour tester ma motivation, mon endurance, et puis au cas où ça marcherait.
Et si ça marche pas, je serai un peu déçue, mais je réadopterai la technique "lente", et puis c'est tout =)

 

[Théano]

@Babitty Lapina

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La semaine a été dure et elle n'est pas finie. C'est tendu avec mes grands, j'étais stressée pour l'exercice attentat-intrusion ce matin et je redoute terriblement les rendez-vous parents-profs (en particulier ceux de demain matin). J'ai fait deux nuits de seulement deux heures (et ça ne me réussit pas du tout même si je me découvre des ressources insoupçonnées). Et je continue de me remettre en question sans arrêt ce qui sera, j'espère, bénéfique à long terme mais qui couplé aux circonstances actuelles fait pour le moment ressortir beaucoup de choses enfouies et pas forcément agréables.
Par contre, j'ai commencé à écouter le podcast Change ma vie qui est dans mes favoris depuis des mois, depuis que l'un.e de vous en a parlé ici en fait. Je considérais déjà les choses extérieures comme neutres et les émotions qui en découlent comme m'étant propres mais je n'avais jamais mis la case "pensées" entre les deux qui explique beaucoup de choses. Pour le moment, je ne me sens pas prête à faire ses exercices. Je suis très tentée mais j'ai trop peur de mes réactions face à ce qu'il y a sous le tapis. Je vais au moins attendre les vacances dans une semaine. En attendant, je me suis (re)mise à la méditation aujourd'hui. Dix minutes en rentrant du boulot. J'arrive assez bien en me concentrant sur ma respiration à laisser passer les pensées sans me focaliser dessus. C'est fou le nombre de pensées et surtout le nombre de pensées incongrues (flash de films vus il y a des années sans aucun rapport avec la choucroute par exemple) qui défilent en dix minutes. En fait c'est sacrément le bordel là-dedans !
Tellement le bordel que j'en ressors à moitié morte de rire par toutes les bêtises qui passent ! Et comme c'est drôle, ça me donne envie de recommencer. Je vais essayer de m'y tenir.

On va attendre un peu et parer au plus pressé pour survivre à la dernière semaine avant de se lancer dans un grand ménage mais là tout de suite maintenant, j'ai un grand défi. Parce que l'un de mes objectifs c'est de lutter contre ce fichu syndrome de l'imposteur qui m'empêche de me sentir légitime, je vais me donner un grand coup de pied aux fesses et voir si c'est encore possible de m'inscrire aux journées professionnelles qui se déroulent le week-end prochain juste à côté de chez mes parents (opportunité unique) (et qui m'intéressent mais j'ose pas parce que *insérer ici les multiples raisons données par mon syndrome de l'imposteur* ).

Paillettes et pluie de poussière d'étoiles sur vous

Edit : je suis inscrite !

 

[Angy_who]

@BeenieDread

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Je n'ai pas le temps de suivre tous vos échanges mais quoi qu'il en soit je vous souhaite à tous plein de courage pour gravir vos montagnes, elles ont toutes leur importance et le chemin que vous prenez vous fera toujours avancer, même si vous en changer

 

[Moka Louve]

Hey ! Je vous lis toutes jour après jour, et c'est vraiment d'une grande aide ( on est toutes un peu en période flottante j'ai l'impression). Juste, avant, est ce que ça serait possible de mettre des Trigger Warnings (TW) au début de vos posts si vous parlez de trucs triggerings (rapport au corps, dépression, rapport à la nourriture..) (je sais pas s'il il y a que moi que ça aiderait, peut être des sous marineuses aussi). VOILA VOILA c'est un peu relou mais important

@Babitty Lapina pour le fait de se sentir horrible, vraiment vraiment il faut pas. Je sais pas comment expliquer ça mais moi le fait d'imaginer une amie très proche dans ma situation, qui pense/fait ce que je fais, m'aide à me rendre compte quand mon cerveau est en train de me troller. La colère, c'est tellement important (je reviendrai là dessus, j'ai eu un retour de colère dans ma tête qui m'a aidé de folie folle) (je crois), ça t'aide à voir que tu as conscience des choses et que c'est possible de les bouger ; l'attitude de 'victime' des fois c'est pas possible autrement, il faut trouver le cheminement pour réussir à basculer les situations au fur et à mesure pour se sentir empowered (petit franglais snob allez).


Pour ma part, j'ai commencé les cours, j'avais mon énergie toute belle toute arc en ciel et positivisme qui a vite déchanté, d'un jour au lendemain, avec l'angoisse de pas arriver à tenir tête tout ça qui m'a rattrapée avant même que les projets commencent. Je me pose une tonne de question parce que je crois que j'ai envie de me réorienter légèrement, mais c'est compliqué et risqué et blabla et donc stressant. J'ai eu de plus en plus de stress dans mes muscles et mercredi, je me sentais pas bien, et j'ai identifié que une partie du stress était due à ce truc qui dure depuis 8 mois où je me remets d'un ami qui m'a friendzonée alors que j'étais tombée amoureuse de lui, et qui ne me parle absolument plus depuis 10 mois, et ça m'a énormément énormément blessée. Du coup j'ai fait une liste dans mon journal des trucs pour lesquels je lui en voulais, et au bout de trois pages, j'ai commencé à pleurer (je ne pleure absolument jamais jamais ) et à pleurer, de plus en plus en plus en plus en plus, pendant 15 minutes j'ai été traversée de sanglots avec, option bave et nez qui coule, j'ai cru que j'allais vomir et ma colloc m'a entendue depuis la douche et a eu peur que je vomisse aussi donc elle est sortie de la douche. c'était impressionnant. et cathartique. Depuis ça va un peu mieux.
J'ai réussi à faire des trucs badass cette semaine aussi, et je suis fière de moi. Genre j'ai réussi à aller à l'école en jogging baskets et à me sentir bien, alors que c'est tellement difficile pour moi de pas imaginer les gens qui me jugent en permanence (bonjour, anxiété sociale)

Là mes objectifs de la semaine ce serait :
- ne pas laisser les pensées défaitistes d'angoisse m'avaler par rapport au boulot.
- continuer le miracle morning.
- écrire au moins 3 heures de Nobulis
- écouter plus la radio
- socialiser avec les gens de ma classe sans à priori

Gogogo les filles aussi

 

[Moka Louve]

@Babitty Lapina bien sûr ! Pour moi c'est rapport au corps, à la bouffe et aux régimes, au poids tout ça (mais si c'est des trucs positifs sur la cuisine tout ça, j'adore lire ça, c'est pas triggering pour moi).
(ces smileys ont l'air si niais, c'est parfait)

 

[Noctali]

Il est venu le dimanche soiiiiiiiiireuuuuuuuuuuh

Spoiler: Ne pas citer, s'il-vous-plait

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Bonne semaine à tout.e.s

Edit: J'ai oublié de dire quelque chose

 

[AprilMayJune]

Je viens faire le point moi aussi!

(J'ai toujours un peu peur d'avoir l'air égocentrée à poster ma vie comme ça, sans vraiment répondre aux gens - c'est bête comme sentiment parce que j'aime beaucoup vous lire et ça m'aide, en fait.)

Après deux semaines, je peux dire que mon travail ne m'aide pas du tout à organiser mes journées, il est même plutôt un frein. En fait, avant j'avais l'habitude d'embrayer sur les courses / les lessives à la laverie / les choses à faire dehors dès la fin du travail, en sachant qu'une fois rentrée à la maison je n'arrivais plus à en ressortir. Là, le fait que je travaille de l'après-midi au soir fait qu'il m'est impossible de faire quoi que ce soit après. Je constate aussi que cette incapacité à m'organiser fait que je n'ai rien fait durant ces deux semaines, et ça influe négativement sur mon moral - une journée qui se passe mal au travail me laisse complètement désespérée et pleine d'envie d'abandonner tout.

Habitica, et me lister des choses à faire durant la journée, ça m'aide, mais je ne peux pas trop me mettre de choses, et surtout j'ai tendance à tout faire en urgence avant d'aller dormir (genre là, il est 23h45 et je dois aller faire la vaisselle ) - je vais essayer de mettre des alarmes sur mon téléphone pour me pousser à faire des choses à des heures précises.

Je compte aussi regarder du côté du miracle morning car cela m'intéresse beaucoup. Je pensais que c'était juste "levez-vous une heure plus tôt et faites des choses pour avancer vos projets!" et en fait non, j'ai regardé, les objectifs et la mentalité m'intéressent beaucoup. Je ne sais pas encore comment m'y mettre - je me dis que rogner sur mon sommeil le matin est une mauvaise idée quand je suis déjà en train de rogner dessus le soir, et que peut-être m'y mettre avant d'aller dormir, mais d'un autre côté commencer ça le matin pourrait dynamiser ma journée? L'idéal en fait serait que je m'impose un rythme de sommeil raisonnable mais j'ai vraiment vraiment pas envie de faire ça. Je vais tenter de faire un miracle evening juste avant d'aller dormir, je crois.

Bref, je vais tester les réveils sur mon téléphone et les miracle evening dès demain matin! A la fin de la semaine je tenterai de faire le point.

 

[Cha_215]

Je viens d'avoir une révélation donc tout naturellement, je me suis dit que je voulais la partager avec vous

Spoiler: Disclaimer

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Je me pose une question actuellement. Comment ça se fait que même quand je suis heureuse d'être seule - comme ça m'arrive depuis quelques week-ends - je ressens de la dépendance envers d'autres personnes, qui me pousse entre autres à chercher leur approbation ou leurs encouragements avant de me lancer (En ce moment, c'est envers un nouvel ami avec qui je partage une connexion intellectuelle de folie).
Je me dit sans cesse que je ne comprends pas pourquoi j'ai des comportements de manière générale qui sous-tendent un manque d'estime de soi, un manque d'amour de soi alors que je suis persuadée de ma valeur. Finalement, je me trouve intéressante, marrante, affecteuse, attentive aux autres, intelligente et tout, mais alors pourquoi diable je ne peux pas fonctionner normalement toute seule ?!
Ca me travaille depuis un long moment, même avant que ma rupture me fasse prendre conscience qu'il allait falloir que je travaille sur moi-même.

Et d'un coup, je sais pas d'où ça m'est venu, mais je crois que j'ai compris pourquoi. En fait, c'est comme dans toute relation.
Quand on aime quelqu'un.e, mieux vaut lui montrer d'une manière ou d'une autre et/ou lui dire que oui c'est le cas et aussi être bienveillant.e envers cette personne. Sinon, difficile de s'épanouir. Et bah là c'est pareil.
Or, je crois que malheureusement, la bienveillance et l'amour que je porte à mes autres relations, j'ai beau le ressentir pour moi-même, je ne me le montre pas.
Au lieu de ça, je me mets des exigences impossibles à tenir, je me gronde intérieurement quand je n'arrive pas à les atteindre, je ne suis pas tendre avec moi-même. Ca va jusqu'au choix des mots. Rien qu'un "Mais que je suis con" c'est pas anodin même si c'est pas dit avec mépris et que c'est pour un truc tout bête.
C'est fou parce que ça fait un moment que je réalise que je ne me parle pas bien. J'avais même vu une pub internet, sur des femmes qui disaient à d'autres des insultes ou au moins des phrases agressives et insultantes. A la fin ça demandait si en gros on était choqué de la violence des paroles prononcées. Et ça interrogeait sur le fait que ce soit des phrases qu'on se dit souvent à soi-même et que c'était en gros pas normal qu'on se les dise alors que ça nous viendrait jamais à l'idée de le dire aux autres. Ca m'avait fait réaliser qu'ils avaient raison, mais visiblement ça ne suffisait pas à me faire changer. Ca va enfin être le cas.

Avant ma révélation j'avais fait une razzia dans le rayon "Développement personnel" de la FNAC et comme les choses sont plutôt bien faites, j'ai notamment pris un livre d'exercices pour apprendre à être bienveillant.e avec soi-même
J'ai hâte de m'y plonger pour voir si ça va m'aider à changer les choses