Se changer et changer sa vie !

H

hybriss

Guest
Je me baladais sur le forum et je suis tombé sur ce topic... la première fois que je le vois. Et je me dis qu'il tombe vraiment à pic !

J'ai décidé de changer en 2014 !

Plus simple à dire qu'a faire je le sais, mais j'ai enfin compris que je me complaisais dans ma petite déprime. Mais je ne peux plus vivre comme ça. Je prends ma vie en main et je fais ce qui me parait bon pour moi.

Du coup, j'ai de nouveau envie de faire des photos, de grandir.

J'ai enfin mis en marche le projet d'écrire mon premier livre. De me mettre au sport pour m'accepter, manger sereinement, voir plus les gens que j'aime et profiter.

Tous les jours je vais faire une liste d'une chose de bien qui m'est arrivée dans la journée.

J'ai même acheté deux ou trois bouquins que @leech a conseillé dans la première page.

Je sors de ma zone de confort et je vais en route vers le bonheur.

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17 Décembre 2005
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33
@sword

Tu peux tenter le sommeil polyphasique si tu as envie d'avoir plus de temps libre :cretin:.

@hybriss

Ouh, juste par curiosité, tu as pris quoi comme livres :puppyeyes: ?


Sinon, quelques petites citations parce que bon, voilà.

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H

hybriss

Guest
leech;4591462 a dit :
@hybriss

Ouh, juste par curiosité, tu as pris quoi comme livres :puppyeyes: ?

J'ai pris Plaidoyer pour le bonheur, le titre m'a plu et la couverture encore plus

Je le commence ce soir je viens juste de le recevoir
 
4 Novembre 2013
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SweetLittleHare : Coucou, je suis une thérapie depuis le mois d'août et je pense que c'est bénéfique. Mais comme tout le monde dit : "Tu ne peux guérir que par toi-même".
Le plus dur dans cette démarche c'est de trouver le bon thérapeute et puis de franchir le pas de prendre rdv.
Personnellement j'ai hésité pendant plusieurs mois, puis je me suis décidée à appeler une thérapeute. Je me suis dis qu'une femme me comprendrait mieux.. Au final les premières séances on pleure, parce qu'on raconte tout ce qu'on a sur le coeur, puis au fil des séances on doit parler de choses pas forcément drôles du passé. Mais au final je pense que ça permet de mieux nous connaître, de mieux connaître notre corps et ses réactions.
Après c'est un budget qu'il faut avoir aussi, donc il faut être sûr de son coup. Le but c'est d'aller jusqu'au bout de son travail, jusqu'à ce qu'on sente qu'on n'a plus besoin de l'aide d'un professionnel..
J'espère avoir pu t'aider :)
 
3 Septembre 2008
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Je ne sais clairement pas si je suis sur le bon topic, mais tant pis, je poste quand même, et si c'est inapproprié j'éditerai ! :)

Je suis actuellement dans ma deuxième année d'études supérieures. J'aime le fait d'étudier, ce que j'apprends en cours me plaît, je réussis bien dans mes études, je trouve que les missions rattachées au boulot que je fais sont plutôt intéressantes (j'ai un pied dans l'entreprise, ce qui me permet déjà d'avoir un avant-goût de ce qui m'attend plus tard). Bref, tout est merveilleux. :shifty:

Sauf que je suis dans une période de ma vie (passage de "l'enfant" à "l'adulte" je suppose) qui remet tout ça en question. Il y a quelques mois, j'ai fait une dépression, je ne savais plus ce que je voulais faire ni ce que je voulais être. J'ai pensé que cette période était passée et que c'était un vague pétage de plombs, mais je me rends compte qu'il y a toujours ce petit truc au fond de moi. Ce petit truc qui me dit que :

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Je sais que l'un n'empêche pas l'autre, que je pourrais bien avoir un boulot gratifiant et être heureuse dans la vie, mais j'ai l'impression que je dois arrêter les études, que je dois partir loin de tout et recommencer une "nouvelle vie". Laisser ma famille et mes études loin de moi, faire de nouvelles rencontres, découvrir de nouveaux endroits, faire de nouvelles choses. Je sens qu'il est temps d'accoucher d'une nouvelle moi en quelques sortes, et que ça doit passer par des sacrifices, ou plutôt par certaines remises en question.
 
3 Septembre 2008
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@Théodelinde : Merci de ta réponse, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas, et surtout que tu es pleine d'espoir. :fleur:

(Sinon je compte également attendre le "pallier" dont tu parles. J'aurai mon diplôme en septembre. Au départ je comptais arrêter là, mais j'ai découvert une poursuite qui me plairait bien, qui est courte (9 mois de plus dont 4 mois de stage ne me paraissent pas insurmontables), et surtout, les établissements qui proposent cette formation se trouvent à l'autre bout de la France pour moi. Ça me permettrait donc de faire un peu le point sur tout ça.
Mais il est clair qu'il y a quelques mois encore, j'étais prête à tout foutre en l'air :erf:)
 
18 Décembre 2013
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J'ai l'impression d'avoir beaucoup changé depuis mon retour de voyage (je suis partie deux semaines très loin :lunette:).

Je suis rentrée avec un sentiment de zenitude total et ça faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Tous les jours, je me lève en me disant "ça va être une bonne journée", je n'ai presque plus d'idées négatives et si jamais elles surgissent malgré tout, j'arrive à me raisonner sincèrement et à les chasser. Pourtant j'ai vécu une séparation amicale assez conséquente à mon retour, là j'ai du dire à quelqu'un que j'apprécie énormément que non, il n'y aura jamais rien d'autre entre nous que de l'amitié. Autant de situations qui avant m'auraient fait beaucoup de mal et là... Je prends les choses comme elles viennent, j'essaie de les gérer au mieux, de ne pas laisser la colère ou la déception m'envahir. J'essaie de garder des sentiments positifs envers les gens, même s'ils me font du mal. Ca ne veut pas dire que je me laisse marcher sur les pieds (au contraire, je n'ai jamais autant dit la vérité qu'actuellement) mais je le fais sans chercher à blesser les autres.

En fait, quand mon ex-amie est partie, je me répétais en permanence "tu vois, tout est impermanent. Profite des gens pendant qu'ils sont là parce qu'un jour, ils partiront peut-être, comme cette personne" (je la considérais comme un membre de ma famille).

Je me concentre sur moi en ce moment : je fais attention à mon apparence, je fais du sport, je mange équilibré, je m'accorde beaucoup de temps pour moi (lectures, sorties etc), je n'hésite pas à dire non si jamais je n'ai pas envie de sortir. Si je me sens fatiguée, je reste chez moi et je me repose, je ne repousse pas mes limites comme avant.

Bref, je ne sais pas ce qui s'est passé pendant ce voyage mais ça m'a fait du bien.
 
24 Avril 2013
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Saint-Brieuc
www.instagram.com
La nouvelle année a fait bougé un truc en moi. Faut dire que c'est l'année des 25 balais. Dans ma tête, c'est l'âge où tu ne peux plus procrastiner des jours entiers, manger des chips en jouant à la console avec les cheveux sales alors que tu dois te bouger le cul pour un stage/job/maison/papiers.

J'ai repris mon plan d'attaque, à un autre niveau.
Y'a deux ans, j'ai décidé de reprendre ma vie en main après trois ans de galère et dépression.
J'ai visualisé mon but (guérir de ma phobie sociale) comme noyau central et j'ai analysé les étapes à franchir pour y arriver, en commençant par le moins difficile.

Aujourd'hui, je vais mieux. Je peux sortir, discuter avec des inconnus, avoir un boulot, faire des courses.

Et j'ai rencontré quelqu'un. Ma faiblesse principale, c'est quand je suis amoureuse. Je deviens flippée, jalouse, exigeante, bref un peu relou sur les bords.
Apparemment, j'ai peur de l'abandon, du rejet et je suis inconsciemment persuadée que je suis responsable de tout (humeur, réactions, choix de l'autre)
Schéma classique j'ai envie de dire.
Surtout que je suis souvent avec lui, étant donné que j'ai très peu de potes pour l'instant (je rencontre les siens quoi)

Ça commençait à me bouffer pas mal depuis quelques mois, alors avec la nouvelle année, j'ai tout repris à froid, posé le truc à plat tranquille dans mon coin.

J'ai repris le système de noyau. Mon objectif: avoir confiance en moi. Pour ça, je dois:
- être sereine dans mon couple
- me diriger vers la voie professionnelle qui me titille depuis quelques années
- me créer un cercle d'amis/potes
- m'aimer

Après un mois d'efforts quotidiens, c'est pas trop mal:
- j'essaie de me raisonner, d'éviter les pensées négatives et d'exprimer ce que je ressens avec mon amoureux
- je me suis inscrite à un concours d'entrée en école, je cherche des stages, je rencontre des professionnels.
- je me pose beaucoup moins de questions quand je me retrouve en société, j'agis comme j'ai envie et ça commence à porter ses fruits (du coup, je me rends compte aussi qu'on apprécie ce que je suis)
- je me fringue comme j'ai envie, je me coiffe comme j'ai envie, etc.. Sans me demander comment les autres vont le percevoir (et ça demande un effort!)

J'ai eu une seule journée de blues, j'ai pleuré un bout coup, j'en ai parlé et c'est passé beaucoup plus vite que d'habitude. J'accepte l'idée que ça risque d'arriver encore, je fais beaucoup d'efforts, c'est normal que je craque de temps en temps.

Et puis, un point super positif: je pars en coloc le mois prochain. Avec mon amoureux, son meilleur ami et le cousin du meilleur ami.
Je pense que c'est l'opportunité qui me manquait: vivre à plusieurs, voir souvent du monde. Bref, c'est parfait.

Je suis contente de moi, parce que j'ai eu le déclic qui me manquait et même si je suis bien consciente que rien est encore acquis et que j'aurai des coups de mou de temps en temps, je sais que je suis sur la bonne voie et que je vais atteindre ce que je ne me permettais qu'en rêve jusqu'à maintenant.:boxing:
 
25 Octobre 2011
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1 133
3 094
Belgique
C'est tout con mais je n'y arrive pas : arrêter de passer 85% de mon temps libre sur madmoiZelle/Pinterest/Facebook/... :facepalm: Et à la place lire ou travailler pour l'école !

Objectif concret de la semaine : terminer mon bouquin et avoir revu/commencé à faire mes fiches pour au moins 3 cours !
 
7 Juillet 2010
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AUBY
Bonjour,

J'ai désertée le forum depuis quelques années. Je reviens aujourd'hui sur ce topic car j'en ai vraiment besoin.

Comme vous toutes, j'ai besoin de changement et je n'en peux plus de tourner en rond. Le soucis, c'est que je n'ai pas DU TOUT la niac pour changer, je suis plutôt désespérer et je vois tout en noir.

Je vais essayer de résumer, mais ça risque d'être long.

Il y a quelques temps, j'ai décidé de me réorienter. Ce que je faisais ne me plaisait pas du tout. J'ai eu la chance de pouvoir travailler dans un domaine qui m'attirait sans avoir d'expérience. Depuis, j'ai enchainée sur un nouveau contrat, dans le même domaine et j'ai repris mes études PAR CORRESPONDANCE.

C'est une catastrophe, j'ai du mal à me concentrer et à être motivée malgré les enjeux et malgré la montagne de boulot qui m'attends. En rentrant du travail, je DOIS bosser, alors, oui je bosse mes cours mais c'est loin d'être efficace. Etant donnée ma capacité à me concentrer et à mémoriser, je perds un temps fou.

1ère chose qui me désespère!

2ème chose, je travaille avec une enseignante (je l'assiste on va dire, je suis avs collective.) et elle me fait comprendre que je ne suis pas faite pour devenir professeur des écoles (ce que j'aimerais faire). Elle est souvent en train de me faire des reproches et elle a une facon de parler qui fait que je le prends vraiment mal.

Le pire c'est que, je sais pertinemment que si j'étais une fille avec un peu plus de gueule, elle ne pousserait pas le bouchon ainsi. Certes elle dirait les choses, mais d'une certaine facon. La elle sait que je ne dirai rien donc elle en profite.

Ca me soule d'etre incapable de ne pas me laisser faire. En fait ca me rend malade. Du coup, je doute quant à ma réorientation. J'ai l'impression de mal faire mon boulot.

A coté de ça évidemment, je me sens très mal dans ma peau, je vis les choses trop intensément (par exemple en ce moment, il y a des problèmes dans ma famille qui m'affecte vraiment beaucoup, plus que de raison.)

Je suis constamment angoissée, j'ai toujours mal au ventre, je ne suis jamais sereine. Mon copain est malheureux de me voir ainsi et ca me rend malade de le savoir triste à cause de moi, juste parce que je suis incapable de me bouger le cul.

En fait je me suis toujours sentie archi nulle, incapable. Le problème c'est que là, il y a des enjeux, le temps passe, j'ai besoin d'avoir un travail stable par exemple, je vais avoir 26 ans et faire des baby sitting à coté de mon boulot ça commence à me soûler, tout ça pour gagner un peu plus d'argent. (je suis payée 20h alors que je suis censée faire 24h par semaine et évidemment j'en fais plus!)

Enfin bref, j'ai beau acheté des livres, c'est pareil, au mieux je les lis et ça me fait du bien sur le coup mais ça ne change rien, au pire j'arrive à lire dix pages et après j'y arrive plus.

J'utilise des fleurs de bach, j'ai même utilisée des plantes style valériane et passiflore, ainsi que des gelules de magnesium marin pour "aider" mais mon Dieu ça ne change rien.

J'ai constamment envie d'aller faire du shopping, heureusement que je n'ai pas de quoi dépenser!!!

Pour le sport, n'en parlons pas, je n'en fais pas du tout j'aime pas courir et tout ce qui m'intéresse est hyper cher je ne peux pas me le permettre (zumba par exemple)...

Tout ça m'affecte émotionnellement et physiquement et j'en peux plus d'être comme ça.

Voila... Je suis désolée pour ce pavé, je vais m’arrêter là, j'en avais besoin. En tout cas les filles vous n'êtes pas seules! Courage...
 
M

Membre supprimé 116551

Guest
ATTENTION PAVE

Je parcours souvent le forum sans répondre à quoi que ce soit (si ce n'est pour commenter The Voice :cretin:), mais là le topic m'a fortement interpellée.

J'ai eu 28 ans en novembre dernier et depuis je cogite énormément. J'ai de plus en plus la sensation de gâcher ma vie à ne rien faire. Pour être plus précise, j'ai la sensation de me laisser aller, de me laisser voguer en regardant plus ou moins où le courant me mène et je ne me sens pas du tout actrice de ma vie.

J'ai eu mon bac en 2004 et déjà, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. Après mon bac j'ai choisi d'étudier la philosophie, qui était la seule matière pour laquelle je n'avais aucun effort à faire pour avoir de bonnes notes mais qui, surtout, m'intéressait vraiment.

J'ai donc obtenu ma licence de philosophie en 2007, sans trop de difficultés et avec une mention. J'étais fière de moi. J'ai décidé à ce moment-là d'aller sur Paris (j'étais chez mes parents sur la côte d'azur) pour étudier dans un domaine un peu plus large que la philo pour une raison simple: je ne me voyais pas devenir prof ni thésarde.

J'ai été hébergée par une tante du côté maternel, avec qui ça a vite commencé à mal se passer puisqu'elle me prenait pour sa boniche de service et me faisait passer pour une moins que rien auprès de toute ma famille. J'ai déménagé pour un foyer de jeune travailleur au bout de quelques mois et j'ai rompu tout contact avec elle.

Parallèlement, j'avais trouvé un cdd 35h dans l'informatique. Ca me plaisait mais j'étais dans une sale période: dépression, tca, j'avais des tendances suicidaires. J'ai commencé à me faire suivre par une thérapeute mais j'ai vite arrêté parce que j'avais la sensation que ça me faisait plus de mal que de bien. J'ai arrêté mes études parce que je n'arrivais pas à suivre le rythme boulot + études + crises de boulimie.

J'ai réussi à me sortir de tout ça un peu toute seule. J'aurais pu renouveler mon CDD dans cette entreprise et le transformer en CDI mais à cause de mes problèmes perso je n'ai pas mis de coeur à l'ouvrage et mon employeur ne pouvait pas me faire confiance.

Par la suite, j'ai vécu 8 mois de chômage où je ne foutais rien. Puis j'ai rencontré mon copain.

J'ai déménagé pour lui sur Lyon, où il habitait. Notre emménagement ensemble a été très (trop) rapide et on a eu du mal à s'entendre (je bossais en temps partiel en temps que caissière et lui ne bossait pas et passait son temps à jouer à Wow).
On a failli se séparer, puis mon entreprise m'a "virée" d'une manière assez peu orthodoxe et on a eu une longue discussion et on a fini par retourner vivre sur Paris, on était hébergés par ses parents.

On a trouvé un appartement au bout de 5 mois et on s'est installés là où on vit depuis maintenant 4 ans. Lui a eu des déconvenues professionnelles et personnelles assez importantes (problèmes avec ses parents, il bossait avec eux mais ne les supportait plus). Il a créé son entreprise, j'ai trouvé un boulot à temps partiel dans un supermarché proche de chez moi et j'ai repris des études en psychologie.

Mes études me plaisaient, je m'en sortais super bien et j'étais une des meilleures de ma promo. Mais il est tombé malade (dépression sévère, tendances suicidaires...) et ne pouvant plus travailler, j'ai commencé à faire des heures sup pour combler le manque financier. Le résultat bien sûr, c'est que je ne pouvais plus suivre sur le plan scolaire. J'ai mis mes études entre parenthèses le temps qu'il retrouve un boulot.
J'ai décidé de refaire mon année en septembre qui a suivi, il a retrouvé un boulot en décembre, mais s'est fait recaler par la médecine du travail, par un médecin qui lui a dit texto que son histoire ne l'intéressait pas et qu'elle ne voulait pas en savoir plus. Elle l'a mis inapte temporaire et étant en période d'essai il s'est fait virer 3 jours après.

J'ai du arrêter mes études car le temps partiel avec un loyer ce n'était plus possible.

Depuis septembre dernier, il va mieux. Il a retrouvé du boulot, pas le boulot de ses rêves, mais il a un salaire 35h tous les mois, un CDI, et moi j'ai gardé mon temps partiel dans mon supermarché.

Malgré le fait que ce boulot ne me plaise pas des masses, j'ai évolué car je ne sais pas rester dans un poste sans apprendre. Je suis passée de caissière à hôtesse d'accueil puis depuis quelques mois je m'occupe de la compta et un peu de l'admin régulièrement. Des opportunités s'offrent à moi mais le commerce n'est clairement pas le domaine dans lequel je souhaite rester.

J'aime beaucoup écrire, lire. Mais depuis 3 ans je ne fais plus rien de tout ça. Des fois j'ouvre une page, j'essaye d'écrire, mais rien ne vient.
J'en ai surtout marre d'être payée au lance-pierre. Je paye ma part du loyer, ma part de factures, et il ne me reste plus rien.
On a envie de fonder une famille, pas dans l'immédiat mais bientôt, d'ici 2 ans, mais pour le moment, on ne gagne clairement pas assez, mais aussi et surtout, aucun de nous deux n'a encore ne serait-ce qu'amorcé le changement qu'il veut dans sa vie professionnelle depuis des années.

Je rêve d'un emploi qui me convienne, il faut que je me forme, mais je n'ai plus vraiment le goût aux études ou plutôt, je ne me sens capable de rien. Alors je choisis la solution de facilité en me laissant "pourrir" dans un magasin où rien ne va mais où, au final, je maîtrise à la perfection mon travail et j'évolue tout de même rapidement, avec pas mal de compliments de la part de ma hiérarchie.

Mais de tout ça, j'en ai marre.

J'ai envie de passer un concours, de bosser dans un univers qui me passionne un minimum, je cherche sur le net, je regarde, mais il y a toujours une petite voix dans ma tête qui me dit "à quoi ça sert? Tu vas abandonner en cours de route une fois de plus".

J'ai envie de reprendre le sport mais seule je ne suis pas motivée.
J'ai envie de me mettre à la couture mais j'abandonne l'idée parce qu'une fois de plus, je ne me sens capable de rien.

En fait, j'ai cette impression d'avoir envie de tout faire d'un coup, et d'être démotivée devant l'ampleur du travail à fournir pour que ça marche.
Et les années passent, et ma situation est toujours la même.
Mon père s'inquiète pour moi, il me dit que c'est du gâchis d'avoir autant de potentiel pour les études et de rester dans un supermarché par peur de prendre des risques. Dans le fond il n'a pas tort, mais je n'ai pas assez confiance en moi pour entamer quoi que ce soit.

L'envie est là, mais je suis vite découragée, sûrement parce que je m'y prends mal.

Parallèlement, ma vie personnelle et intime avec mon copain ne me satisfait pas en ce moment. Je pense que nos problèmes perso en sont en grande partie la cause: il sort d'une dépression lourde, je ne me sens pas à ma place: on ne se sent pas à notre place l'un comme l'autre et on s'enlise dans un quotidien routinier qui franchement, commence à tuer notre couple.

Une journée type pour vous dire: il part au boulot à 5h du matin, revient à 12h15. Moi je commence pour la pluaprt du temps à 16h donc le matin au lever je fais du ménage, la cuisine, je prends un peu de temps devant la tv et sur ma DS. Quand il rentre, on se parle 15 minutes à tout casser, on mange, il se met devant l'ordi , moi je prépare pour aller bosser et on ne s'adresse quasiment pas un mot. Quand je rentre du boulot, il dort.
Le dimanche, on se lève, des fois on prend un petit dej ensemble, des fois non, et il passe la journée devant l'ordi, moi devant la tv. Je fais des lessives, je mange, je dors.. le soir arrive et il va se coucher. De toute la journée on a du s'adresser 3 mots.
Le manque et donc le désir n'a plus aucune place dans tout ça, du coup ça ne va pas.

J'ai vraiment envie de changer tout ça, j'en peux plus de cette vie, de m'ennuyer en permanence, ou d'être sur les nerfs parce que je me sens enfermée dans ma propre vie.

Je ne sais pas par où commencer, alors je vous lance un signal de détresse :dowant:

Quand on a envie de tout changer, comme ça, par quoi on commence?
 
16 Février 2009
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Hier soir j'ai fait une séance d'hypnose avec mon copain, pour me remotiver au boulot et vaincre la procrastination et mes problèmes de concentration. C'était marrant parce que pendant toute la séance je savais qu'il était à côté moi à me faire ses suggestions indirectes mais j'étais tellement dissociée que je l'entendais à peine et j'oubliais sa présence par intermittence. Du coup je ne me rappelle de rien, mais je peux d'ores et déjà dire que les effets sont d'autant plus forts! :banana:
 

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