Se changer et changer sa vie !

[Kat_]

@Lenehän @Melody Nelson Je suis aussi en train de lire You Can Heal Your Life, de Louise Hay. Je me sens globalement assez bien dans ma peau mais je sais que j'ai tendance à stagner et à m'enfermer. Dans ma famille et dans mon milieu, on ne voyage pas, on ne sort pas beaucoup, on ne fait pas de longues études... J'ai fait des études assez longues, j'ai un peu voyagé et j'ai beaucoup d'autres envies que je voudrais réaliser. Mais je crois que je me bloque et que je m'en empêche parce que j'ai peur du fossé que ça va créer - ou amplifier, finalement - entre mes parents et moi. Ils me soutiennent dans tous mes projets et sont très fiers de moi, mais j'ai du mal, j'ai un pincement au cœur quand je me dis que finalement je suis plus à l'aise qu'eux, financièrement, et que j'ai "des goûts de riche" avec mon salaire qui est tout ce qu'il y a de plus normal. Je traîne une espèce de culpabilité avec moi, comme si je n'avais pas le droit de me faire plaisir, ou comme si je trahissais ma famille en dépensant mon argent pour faire des choses jugées traditionnellement élitistes.
Bref. Je garde tout ça en moi, mais ce sentiment de culpabilité me ronge et me freine et en lisant Louise Hay, j'ai l'impression qu'il doit bien y avoir un autre moyen d'exister, d'autres façons de me sentir, que je pourrais me sentir mieux, continuer à avancer sans me sentir coupable. J'ai du mal à comprendre toutefois; au quotidien, comment ça s'illustre pour vous, rester positif ? Qu'est-ce que vous faites pour cela ? En fait je comprends le principe mais j'ai du mal à voir à quel moment de la journée je les mets en pratique et comment, dans quelles situations.

Ce qu'elle écrit me fait penser à Julia Cameron, qui a écrit The Artist's Way, pour "libérer sa créativité" et aller bien en général. Les témoignages sur internet la mettent au rang d'une déesse tant ils sont élogieux ! Je n'ai pas encore fini son livre (un chapitre par semaine) mais s'il faut passer outre l'ésotérisme un peu too much (en gros son crédo c'est que c'est Dieu qui nous a créé, donc il a été créatif, et donc la meilleure façon de se sentir en harmonie avec Dieu et l'univers, c'est d'être créatif nous aussi), elle parle beaucoup d'autres choses que de la créativité et ses propos rejoignent ceux de Louise Hay. Elle parle d'énergie positive et de retour positif sur cette énergie; qu'avec des énergies positives, on attire les opportunités. Elle cite des tas d'exemples (un peu comme le bouquin The Secret, mais mieux écrit...), du type Machin Bidule rêvait d'un brocoli et était déprimé de ne pas avoir de brocoli; un jour il est devenu positif et a visualisé son bonheur s'il avait un brocoli, et ding dong ! on a sonné à sa porte et c'était sa voisine qui venait lui donner vingt brocolis du jardin !  Et je ne sais jamais quoi penser de ce type de raisonnement; d'un côté je pense vraiment que les gens négatifs ne se donnent pas les moyens d'avoir une vie plus agréable, ne se prennent peut-être pas assez en main ou se découragent trop vite, mais d'un autre côté, l'aspect "magique" de cette théorie me rend suspicieuse. Je me dis: si je fais des efforts pour avoir un meilleur taff, par exemple, pourquoi est-ce que ça ferait une différence si je suis positive ou négative, si j'envoie le même nombre de CV ?
Comment vous répondez à ce genre d'objections ? Parce que je me dis souvent ça... et d'un autre côté je suis quand même séduite pour le concept, j'y adhère dans une certaine mesure et j'adorerais en voir des conséquences dans ma vie. Vous avez des témoignages, des exemples ? (Promis, je lis et après vous effacez, je ne citerai pas vos messages.) Je suis curieuse et aussi excitée comme une puce, j'ai l'impression d'avoir découvert un super-vaccin ou une potion magique 

 

[Melody Nelson]

@Kat_ c'est très vaste (mais passionnant aussi) toutes ces questions !  Ca va être difficile de mettre en mots tout mon ressenti là-dessus mais je vais essayer !

Alors au niveau de ta première question, sur l'"attitude positive", en ce qui me concerne j'ai mis plein de petites choses en place au fur et à mesure... D'abord, et ça me semble hyper important, j'ai pris conscience non seulement des mots que j'employais, mais aussi de mes pensées. Par exemple, maintenant, dès que j'ai une pensée négative, je la conscientise, je m'en rends compte, et c'est un grand pas puisqu'avant, je ne m'en rendais pas compte, je cultivais cela, ça "faisait partie" de moi, par exemple suite à une mauvaise pensée je ressentais de la rancoeur, de la tristesse. Maintenant, j'"observe" ces pensées et j'essaie de ne pas me laisser happer par elles, ou même j'essaie de les modifier. Exemple un peu bête "aaaah ça me saoule j'ai plein de boulot et plein de ménage à faire !" , je me rends tout de suite compte que cette plainte ne sert à rien et que ça ne fait que rajouter de la "lourdeur" à ma journée. Alors j'essaie de chantonner ou de faire des trucs un peu débiles pour ramener un peu de légèreté à ce moment . Bon parfois le développement personnel fait faire des choses un peu absurdes, heureusement que personne ne me voit dans certaines situations . Pareil pour les mots et les paroles. Je viens justement de voir un livre qui s'appelle "Ne me dites plus jamais bon courage !" et ça m'a fait sourire car c'est une expression que j'ai essayé de bannir de mon vocabulaire (j'ai essayé hein, parfois je le dis) car je trouve que c'est lourd, ça sous-entend que notre interlocuteur a besoin de courage pour faire face à une situation, donc que cette situation est difficile, alors que parfois c'est "juste" pour une journée de boulot par exemple et ça devrait/pourrait être du plaisir... Et même lorsque c'est pour une situation difficile, je trouve que le "bon courage" en rajoute une couche. Même si ça part d'une intention positive, la plupart du temps ! Mais ça fait un peu "allez bon courage hein, parce qu'il va t'en falloir !" (j'exagère exprès). Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Il y en a tellement. Ce livre mentionne aussi des expressions telles que "Le problème, c'est que..." ou encore "ça ne marchera jamais". (Je ne l'ai pas lu, j'ai juste lu le résumé).

J'essaie aussi de séparer les choses, bien laisser chaque chose à sa place, et "rendre à César ce qui est à César". Je m'explique, parfois je voyais des personnes (famille, amis...) qui dégageaient une sorte d'énergie négative, ou qui se plaignaient énormément, même si je les adore, et ça me pesait. Par exemple, après avoir passé du temps avec une de ces personnes, je me rendais compte que cette énergie négative m'avait atteinte aussi et ça m'énervait. Je me disais "Rhaaa c'est pas mon problème mais ça y est je suis énervée à cause de ça !"  Notamment si une autre personne que j'aimais était critiquée. Ma sophrologue m'a conseillé une phrase magique, lorsque l'on entend quelqu'un se plaindre ou critiquer un personne qui leur fait du mal, on peut dire : "Qu'est-ce que tu comptes faire pour t'en sortir ?"  Ca REND à la personne SON problème. Et d'ailleurs, souvent la personne se rend compte qu'elle n'a rien à répondre puisqu'elle est dans la plainte/la critique, tout simplement, et qu'elle n'a pas cherché à régler ça, c'est plus facile de se plaindre - et je dis ça sans aucune prétention car ça a pu être mon cas aussi bien sûr !

Après j'ai fait tout le travail sur les affirmations positives et des exercices du miroir, tu as dû en entendre parler si tu as lu Louise Hay. On se sent un peu bête au début mais en voyant que ça marche, on change d'avis (+ de détails par mp si tu veux).

En fait il y a tellement de choses, c'est duuuur de résumer ! 


Au niveau de ta deuxième question, je suis comme toi : partagée ! Une partie de moi y croit, car c'est quand même la "suite logique" et l'aboutissement de beaucoup de ces philosophies et de ces pratiques... Le livre d'Eckhart Tolle (Le pouvoir du moment présent) rejoint ça aussi. Ma sophrologue a essayé de m'expliquer (je dis "essayé" vu que j'ai encore du mal à adhérer totalement) qu'il s'agissait d'énergie et qu'on était sur des longueurs d'ondes... Et qu'on s'attirait des expériences positives, des personnes positives dans notre vie, en étant sur une bonne longueur d'onde. C'est hyper résumé et court-circuité mais j'ai du mal à expliquer le peu que j'arrive à appréhender de tout ça (peut-être qu'une autre Mad saura en dire plus/mieux !)... Je pense qu'il faut être hyper avancé et éveillé spirituellement pour arriver vraiment à ça de façon forte et concrète.
Personnellement, c'est clair que depuis que je suis plus positive, il m'arrive plus de choses positives, je m'attire plus de personnes positives dans ma vie aussi. C'est aussi parce que j'ai choisi de voir ces personnes et expériences, et que je ne les voyais pas avant. Donc c'est aussi ma responsabilité. Mais c'est vrai que je ne m'attire plus du tout les psychopathes/les fous/les dragueurs relous (c'était ma spécialité, pendant des années, j'avais toujours des histoires de fou à raconter) et au fond, je sais que c'est parce que je ne dégage plus cette énergie de petite fille apeurée, de "victime", encore une fois j'exagère volontairement mais l'idée est là. Une personne qui dégage une vraie assurance ou énergie positive réussira plus de choses qu'une personne négative, qui montre qu'elle a peur, etc.
J'ai acheté ce livre, E-squared qui propose de faire des expériences pour "prouver" cette théorie sur les énergies... J'ai fait les deux premières, qui m'ont satisfaite, mais j'avoue que j'ai lâché après, le texte devenant un peu trop technique et compliqué pour moi.

Pfiouuu je respire et je m'arrête là  Même si je n'ai pas dit la moitié de ce que ce sujet m'inspire (c'est un sujet sans fin !), c'est déjà un beau pavé 

 

[Kat_]

@Melody Nelson Merci beaucoup de cette super réponse ! Je veux bien ton MP si tu en as le temps mais ça peut attendre ! J'ai lu aussi le livre d'Eckhart Tolle, je comprends les liens qu'il y a.

Je trouve aussi qu'il y a plus de choses positives qui m'arrivent quand je suis moi-même positive et ça m'intrigue toujours ! Je me demande souvent si je me fais des idées ou si la vie est vraiment bien plus facile quand on est optimiste et qu'on croit que quelque chose de bien va nous arriver. L'idée que la langue influence aussi notre moral, j'y crois complètement; et ça rejoint indirectement aussi la communication non-violente, qui m'a beaucoup intéressée à une époque et qui, je continue de le penser, peut vraiment aider à résoudre des conflits de façons plus harmonieuses.
Je pense souvent à la façon dont je m'exprime depuis que j'avais lu (dans un magazine mais je ne sais plus du tout lequel...) que nos mots avaient un impact tellement fort et tellement différent si on en changeait une petite nuance. Ils donnaient en exemple:

-Je t'aime beaucoup, mais là tu m'énerves.
-Là tu m'énerves, mais je t'aime beaucoup.

Dans le premier cas on retient la colère, l'énervement de la personne qui s'exprime; l'interlocuteur reçoit un message très chargé et très négatif. Dans le deuxième cas, on retient surtout le "je t'aime beaucoup" malgré le constat d'agacement. La colère paraît minime dans la deuxième phrase, c'est presque un détail ! Et pourtant ce sont les deux mêmes propositions. Du coup maintenant, quand je dois exprimer des sentiments, je fais toujours attention à la façon dont je vais les présenter. Ils sont ce qu'ils sont - un mélange d'énervement, de tristesse mais de tendresse, souvent-, mais je peux choisir de mettre en avant un de ces éléments sans taire les autres. Avant j'avais tendance à cracher toute ma colère en même temps (persuadée que c'était cathartique...); maintenant je prends le temps de peser mes mots et de me demander quel message je veux faire passer: ma colère seule, ou ma colère et ma tendresse ?

J'adore lire ta réponse (s'il y en a d'autres, je serais ravie de lire d'autres mads aussi !), ton message de l'autre jour m'avait aussi intéressée !

 

[Melody Nelson]

@Kat_ Tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis !
Ca me fait penser au livre de Jacques Salomé "T'es toi quand tu parles"  sur le même thème. Ca fait vraiment réfléchir à l'effet que peuvent avoir les mots qu'on emploie, à l'ordre dans lequel on dit les choses (ton exemple est très parlant!).

C'est vraiment intéressant de pouvoir partager ça avec d'autres personnes, merci pour ces échanges 

 

[Canapé]

Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pensé à ce topic tout de suite, mais ces deux derniers mois, j'ai entrepris de grands changements.
Edit : C'est très long du coup, navrée  J'essaye de rendre ça moins gros avec des spoilers.

Les raisons d'abord :

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Alors, ces deux derniers mois :

Je me suis inscrite à la salle de sport, et j'y vais deux à trois fois par semaine.

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J'ai pris l'habitude de ne refuser quasiment aucune sortie sans raison valable.

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Je prends aussi l'initiative de proposer à mes amis de se voir pour un verre ou pour un repas.

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Je suis devenue végétarienne.

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Je me documente beaucoup à ce sujet, j'apprends beaucoup de choses, aussi bien sur l'écologie que la nutrition ou l'industrie agro-alimentaire.

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J'essaye de réduire ma consommation. De tout.

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Je me suis lancée dans le développement d'une application mobile gratuite, bénévolement, pour un infirmier rencontré sur un forum.

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Je me suis inscrite à un don régulier pour Action contre la faim.

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J'ai contacté les Restos du coeur pour savoir comment devenir bénévole.

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Voilà pour ces deux derniers mois.

Dans les semaines à venir, il y a un projet qui me tient à coeur. J'aimerais faire un grand, grand, grand tri dans mes affaires.

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J'ai conscience que ces changements sont nombreux et apparus dans un laps de temps très court. Mais je pense sincèrement réussir à maintenir ces nouveaux engagements et habitudes, parce qu'ils ne sont pas apparus de nulle part. Ce sont des choses qui ont fait leur chemin dans mon esprit pendant longtemps.
Mon envie de me bouger pour le sport ? Des années que j'en parlais à mon ex. Le végétarisme ? Un an que je n'achetais quasiment plus de viande ni de poisson pour chez moi. La réduction de consommation ? Un moment que j'y pense et que je ressens de la culpabilité après des achats pas vraiment réfléchis. Les restos du coeur ? Des années que je me renseigne sur différentes associations et le bénévolat sans oser franchir le pas.
Je pense simplement que ces idées ont eu une longue période pour mûrir, ce qui est, je crois, d'autant plus positif pour les maintenir dans le temps.

 

[Ganymede]

Cet été, je me suis dis que le 1er septembre, j'allais tout faire pour changer de vie. Ca me paraissait loin quand j'ai décidé ça, et puis finalement, on y est arrivé. J'ai très peur de tout lâcher et de continuer à m'enfoncer dans mon lit toute la journée. J'ai très peur d'affronter la vie en réalité : mes études qui avancent, la recherche d'un stage, écrive des lettres de motivation, être sociable et déterminée...

Cette fois, je n'ai pas envie de recommencer le schéma dont je n'arrive jamais à me défaire.

Mais quand je lis les autres posts, j'ai vraiment l'impression de ne pas avoir de vraie vie. Tout ce que je sais faire, c'est rester dans mon lit à regarder des vidéos et à lire des articles. Je dis ça littéralement, je n'ai rien fait de mon été à part réfléchir sur moi, regarder des animes, des films et des séries. J'ai lu, découvert des choses. Ce n'est certes pas vraiment rien, mais quand je vois des jeunes faire des to do list, aller à leur job d'été, faire des sorties, je me retrouve confrontée à ma non-vie. Je ne fais rien et je n'ai jamais rien fait. Je suis trop sensible et j'ai une peur panique de la vie je crois.

Je me trouve déjà bête d'écrire ce post, je ne sais pas si j'y arriverais un jour.

 

[P'tit Loup]

Je ne sais pas bien où je suis allée chercher assez de volonté et de motivation, mais j'ai réussi à changer ma vie. Je suis sortie de ma dépression en me bougeant les fesses toutes les semaines chez mon psy et mon médecin. J'ai réussi à arrêter les antidépresseurs et anxiolytiques comme une grande. Je contrôle beaucoup mieux mes émotions. Je suis sortie de sous ma couette et j'ai 3 jobs: baby-sitting, aide à domicile, agent d'accueil. Je sors de ma bulle, je vois énormément de monde. Je parle aux inconnus. Je souris. Je ris. Je me lance dans deux cursus à la rentrée. Je reprends le Karaté et l'Athlétisme.

J'ai changé. Ma vie a changé.

 

[Leech]

Bon, ça fait un moment que je n'ai rien posté pourtant je lis toujours très religieusement les posts . Normal en même temps hein .

@Melody Nelson
Je trouve tout ton post vraiment trèèès intéressant. Mais en te lisant je voudrais juste rebondir sur une petite partie, où tu parles du fait d'éviter de dire "bon courage". Je comprends très très bien ce à quoi ça renvoie de dire ça et du coup pourquoi ce n'est finalement pas si positif. Mais y'a une fois, où j'étais à une caisse d'un super-marché, je voyais le pauvre caissier qui avait l'air d'en chier, de vraiment pas être bien quoi. J'avais envie de lui dire un petit quelque chose de positif, je sais pas, n'importe quoi. Mais je sentais bien que le "bon courage" n'était pas adapté. En même temps, que dire ? Du coup tu m'as donné envie de lire le livre pour savoir par quoi remplacer ce très fameux "bon courage".

@Kat_

Ce que tu dis sur le langage, l'ordre des mots, etc, je trouve ça aussi réellement passionnant. J'aimerais bien creuser un peu plus le sujet car tout ce qui touche à la communication est un truc qui m'intéresse fortement. En tout cas, l'exemple que tu donnes est très très parlant. Le ressenti en fonction de chacune des phrases est vraiment différent alors qu'au fond, ça dit la même chose !

Je note la référence de bouquin .

@Ganymede
Je te comprends totalement sur l'envie de faire quelque chose mais de finalement se retrouvée désemparée, comme englué dans quelque chose... Je ne connais pas de solution miracle, chacun a un peu des astuces différentes pour arriver un peu à se mettre des coups de pieds aux fesses.

Mais dernièrement sur le forum, j'ai entendu des Mmz parler d'un "Bullet journal". De ce que j'ai compris, ça ressemble pas mal à tout ce qui est du genre To do list. Mais parfois les choses les plus bêtes nous boostent à faire des choses.

Les rares fois où j'ai fais des To do list sur En ce moment, j'ai remarqué que je faisais beaucoup plus de choses . Sans liste c'est comme si finalement je n'avais rien à faire (alors que concrètement, si, je pourrais et devrais faire plein de choses). C'est comme si une liste me cadrait et m'obligeait à me bouger. Tu peux tenter d'utiliser un outil de ce genre .

@Poppi

C'est génial tout ce que tu racontes . Comme tu dis, c'est très vrai cette histoire de verre à moitié plein ou à moitié vide. C'est tout bête mais ça change tellement la vie je trouve, de voir les choses d'un point de vue positif et optimiste.

En tout cas, dans ce que tu dis on ressent vraiment l'enthousiasme et la lancée super positive dans laquelle tu es. Je suis sûre qu'avec cet état d'esprit tu vas vivre de super chouettes choses . Et un peu la même chose pour @P'tit Loup, ça fait vraiment plaisir de lire ça, de voir des gens aussi épanouies et bien dans leur vie.

@Canapé

Ton post est . Je me reconnais pas mal dans tout ce que tu dis. Bon, pas trop pour le côté sport (faudrait que je m'y mette ) mais pour le reste je te comprends tellement. Effectivement ça fait beaucoup de changements mais t'es dans une dynamique qui t'amène vers beaucoup de mieux. C'est un peu comme un engrenage, une fois que t'as mis le doigt dedans... . M'enfin, y'a pire hein .

Niveau sorties, j'ai eu une période comme ça moi aussi (j'en parlais justement ici), où je refusais presque aucune sorties. C'était génial, je ne regrette pas. Mais de part mon caractère (introvertie reprezent !) je ne peux malheureusement pas trop tenir sur la durée. Le contre-coup c'est qu'après j'ai passé un trèèès long moment à ne plus du tout vouloir sortir. J'avais vraiment besoin de ces temps de calme et de "repos". Je dis pas que ça va t'arriver hein, juste que au cas où, faut savoir écouter tes besoins et que faut pas culpabiliser si jamais tu as juste envie de prendre du temps pour toi .

Ce que tu dis à propos de la montagne d'affaires qui t'entourent chez tes parents, je le ressent aussi. J'ai l'impression d'étouffer dans ma chambre d'enfance. J'ai essayé d'enlever plein de babioles, de faire du tri, etc. J'ai vendu plein de choses à une grande foire. Mais il reste encore tellement de choses. Je n'ai pas l'occasion d'aller souvent chez mes parents donc je ne peux pas vraiment gérer ce trop plein d'affaires mais bon, quand j'y retournerai j'essaierai de donner des choses.

Sinon, bravo pour tout tes engagements associatifs. De donner (du temps ou autres) aux autres, en retour on reçoit tellement de positifs. Je ne sais plus trop qui disait que le bonheur était une des rares choses qui se multipliait. Et c'est un peu ça, de donner du bonheur aux autres, le notre et celui des autres se multiplient.

En tout cas pour vous toutes !

 

[Ganymede]

@Leech Je n'ai encore fait aucune to do list. Mais j'y pense.
J'ai très peur de ne pas les tenir, même si j'y note des choses comme "nettoyer", "aller sur ce site pour être à jour".
J'ai parcouru l'article sur le Bullet journal, mais ça me paraît assez "gros" comme projet. J'aime bien la simplicité. Je ne dis pas que c'est compliqué hein, mais j'essaye toujours d'échapper aux choses où il faut plusieurs étapes, des objets à personnaliser etc... En fait j'ai peur d'abandonner à chaque fois, c'est ça.


@I-Love-You Je ne sais pas. J'aurais trop peur que mon blog ne marche pas (il y en a déjà TELLEMENT.) Et puis encore une fois, peur d'abandonner. Et puis je ne connais rien au blogging.

Non non, je ne cherche aucunement des excuses pour fuir, non.

Bref, nous sommes le 07 septembre et j'ai réussi à "bloquer" certaines pensées/actions dont j'étais victime :
Me mettre dans une position bizarre dans le bus et ne plus oser bouger. Être persuadée que ce groupe de jeunes qui me croisent se moquent de moi et se moqueront encore dans 4h. Oui c'est con ne vous moquez pas. J'ai rejoint un projet dans la promo de ma fac. maintenant il faut que je m'y tienne et que je n'abandonne pas.
Je change progressivement de style vestimentaire, ça fait du bien.
Il faudrait tellement que je me sorte de ma zone de confort ( à savoir mon lit avec mon pc, ma tablette et mon téléphone. Je m'y sens bien, loin des gens qui font du bruit dans la rue. )
Bref n°2, il faut que je continue de "bloquer" ces actions et pensées qui me bouffent la vie.

 

[Pinceau_]

Bon, ça fait un moment que je n'ai rien posté pourtant je lis toujours très religieusement les posts . Normal en même temps hein .

@Melody Nelson
Je trouve tout ton post vraiment trèèès intéressant. Mais en te lisant je voudrais juste rebondir sur une petite partie, où tu parles du fait d'éviter de dire "bon courage". Je comprends très très bien ce à quoi ça renvoie de dire ça et du coup pourquoi ce n'est finalement pas si positif. Mais y'a une fois, où j'étais à une caisse d'un super-marché, je voyais le pauvre caissier qui avait l'air d'en chier, de vraiment pas être bien quoi. J'avais envie de lui dire un petit quelque chose de positif, je sais pas, n'importe quoi. Mais je sentais bien que le "bon courage" n'était pas adapté. En même temps, que dire ? Du coup tu m'as donné envie de lire le livre pour savoir par quoi remplacer ce très fameux "bon courage".

Je rebondis là-dessus !
Après lecture de ton post Melody Nelson, j'ai commencé à arrêter de dire "Bon courage" que je dis vraiment tout le temps, mais du coup comme Leech, je ne sais plus quoi dire à la place. 
Dernièrement ça a donné :

Copine : Pfiou, faut que j'aille bosse, j'ai une réunion, la flemme...
Moi : Oki, amuse-toi bien !!

Mais donc voilà c'est a priori plus "positif" que "Bon courage", mais c'est pas non plus hyper adapté à la situation. Et j'ai dit à ma pote que j'essayais d'arrêter de dire ce "Bon courage" car c'était plutôt négatif, mais elle m'a dit qu'elle trouvait que non, c'était pas si négatif que ça, plutôt "empathique".

Alors que dire ?
Bonne journée
Amuse-toi bien
...

Voilà je sèche.

 

[Kat_]

@Ganymede En fait le bullet journal, c'est un nom bidon inventé pour nommer de façon compliquée quelque chose de très simple que font beaucoup de gens !  Je fais un "bullet journal" depuis toujours, et en fait c'est juste un agenda (Moleskine) dans lequel je fais des petites cases avec ma liste de choses à faire. Le dimanche, je fais en général ma liste pour la semaine, jour par jour, et je rajoute des choses au fur et à mesure. Comme ça si j'ouvre mon agenda à la page du jeudi, je peux voir ce que j'aurai à faire ce jour-là (par exemple, préparer un truc pour vendredi, téléphoner à une amie pour son anniversaire, refaire des courses, etc). Une fois que c'est fait, je colorie la petite case. C'est tout bête en fait !

@Canapé J'adore ton post avec tous tes projets. Ça me donne envie de m'y mettre ! J'aime beaucoup l'idée de s'investir davantage dans des associations; j'aimerais bien mais je me dis toujours que je suis trop occupée pour m'y mettre. Je préfère donner du temps plutôt que de l'argent, pas que l'argent soit une mauvaise façon de s'investir, mais je sais que pour moi, je ne me sentirais pas de connexion particulière avec l'association si je leur donne des sous. J'ai besoin de donner du temps pour me sentir concernée et impliquée. Je voudrais bien m'y mettre; et comme tu dis, un soir par semaine finalement, qu'est-ce que ça coûte ?

@Leech Merci de ta réponse ! J'ai beaucoup aimé lire ton message.

Pour ma part, je n'ai toujours pas fini de lire Louise L. Hay, faute de temps (et aussi parce que j'ai son livre seulement en pdf sur mon pc...) mais c'est dans mes projets  J'ai commencé un nouveau travail cette semaine, c'était bien et je pense que j'aurais plus de temps libre que ce que j'avais imaginé - pas énormément mais un peu quand même. Je voudrais utiliser ce temps à bon escient pour mener des projets à bien, apprendre de nouvelles choses, etc. Je ne sais pas encore quoi, c'est un peu flou, mais je vois le temps passer et je sais que j'aimerais accomplir des choses au lieu de regarder les mouches voler. Je voudrais écrire, je voudrais lire, apprendre - un nouveau talent, une nouvelle langue, quelque chose. A mon nouveau boulot, mon responsable aime bien dire "Chaque minute compte", et c'est vrai, mais les miennes ne comptent pas. Le temps m'angoisse, penser au temps que j'ai et dont je ne fais rien me donne le tournis, je me dis constamment que si j'étais plus active, plus organisée et moins flemmarde, tout est possible et ma vie pourrait être complètement différente. C'est culpabilisant de le savoir mais de rester inerte, de ne pas utiliser mes journées à bon escient.

 

[Leech]

@Ganymede   Oui, je comprends la peur de ne pas tenir les to-do lists. Le truc c'est que, même si tu ne finis pas toouute ta liste, de se fixer des objectifs, des choses concrètes à faire ça booste vraiment à se bouger et donc tu feras forcément une partie de ce que tu as à faire . Et puis, même pour un truc tout bête tel que "faire du ménage" je trouve ça plus motivant de détailler les sous-tâches que ça implique, vu que tu sais exactement quoi faire, ce n'est plus un gros truc vague à faire et par où tu ne sais pas commencer.

Exemple. Tu te dis "bon, faut que je fasse du ménage aujourd'hui. Je vais :
- Nettoyer la table
- Faire la vaisselle
- Passer l'aspirateur
- Etc

Et au fur et à mesure tu barres ce que tu fais.

Pour plein de choses il faut "malheureusement" passer par plusieurs étapes. Même les plus "simples".

Apparemment le but du Bullet Journal c'est de justement que tout soit très clair et simple, d'éviter de s'éparpiller avec plein de listes différentes, etc. Je vais faire plus de recherches sur ça parce que je pense que même pour moi ça pourrait m'aider à mieux me cadrer afin que je me bouge un peu plus .


Sinon, dernièrement j'ai lu quelques passage du livre "Le pouvoir du moment présent". Bon, c'est clairement pas mon bouquin préféré, j'ai du mal avec le style, je trouve que ça se répète beaucoup trop mais j'ai bien aimé ces quelques passages :

"Toute négativité résulte de l'accumulation de temps psychologique et de la dénégation du présent. Malaise, anxiété, tension, stress, inquiétude, tous des formes de peur, sont occasionnés par trop de futur et pas assez de présent. La culpabilité, le regret, le ressentiment, les doléances, la tristesse, l'amertume et toute autre forme d'absence de pardon sont causé par trop de passé et pas assez de présent."

"Ramenez votre vie au moment présent. Vos conditions de vie sont peut-être très problématiques, ce qui est le cas de la plupart des gens, mais essayez de voir si vous avez un problème en ce moment même. Pas demain ni dans 10 minutes, mais maintenant. Avez-vous un problème maintenant ?

Lorsque vous êtes envahi par les problèmes, il ne reste aucune place pour la nouveauté ou les solutions.

Utilisez pleinement vos sens. Soyez véritablement là où vous êtes. Regardez autour de vous. Simplement, sans interpréter. Voyez la lumière, les formes, les couleurs, les textures. Soyez conscient de la présence silencieuse de chaque objet, de l'espace qui permet à chaque chose d'être. Ecoutez les bruits sans les juger. Touchez quelque chose, n'importe quoi, et sentez, reconnaissez son essence. Observez le rythme de votre respiration. Sentez l'air qui entre et qui sort de vos poumons, sentez l'énergie de vie qui circule dans votre corps. Laissez chaque chose être, au dedans comme au dehors. Reconnaissez en chaque chose son "être-là". Plongez totalement dans le présent."

"Peut-être profite-t-on de vous. L'activité à laquelle vous vous livrez est peut-être vraiment ennuyeuse. Une personne qui vous est proche est peut-être à coup sûr malhonnête, irritante ou inconsciente. Mais tout cela est sans importance. Que vos pensées et vos émotions concernant cette situation soient justifiées ou non, cela ne fait aucune différence.
Une chose est certaine : vous être en train de résister à ce qui est et de faire du moment présent un ennemi. Vous êtes en voie de créer votre tourment, un conflit entre l'intérieur et l'extérieur. Vous souillez non seulement votre propre être intérieur et celui de vos proches, mais aussi la psyché humaine collective dont vous êtes indissociable.

Ou bien vous mettez un terme à tout cela et parlez à la personne concernée en lui faisant ouvertement part de ce que vous ressentez, ou bien vous laissez tomber la négativité que votre mental a créée par rapport à la situation. Cette dernière ne sert à rien d'autre qu'à renforcer un faux sentiment de moi. Il est important d'en reconnaître la futilité. La négativité n'est jamais la meilleure façon de composer avec une situation. En fait, dans la plupart des cas, elle vous emprisonne davantage et vous empêche tout changement réel. Tout ce qui est fait avec une énergie négative se pare à son tour de cette négativité et se traduit par plus de souffrance et de tourments."

"Essayez de vous surprendre en train de vous plaindre, par des paroles ou des pensées, d'une situation dans laquelle vous vous trouvez, de ce que les autres font ou disent, de votre cadre de vie, de vos conditions de vie et même du temps qu'il fait.

Se lamenter, c'est toujours et encore ne pas accepter ce qui est. Cette attitude comporte invariablement une charge négative inconsciente. Lorsque vous vous plaignez, vous adoptez une attitude de victime. Lorsque vous vous exprimez, vous reprenez votre pouvoir.

Alors, changez la situation en passant à l'action ou en vous exprimant, si c'est nécessaire ou possible. Ou encore éliminez la situation de votre vie ou acceptez-là. Tout le reste n'est que folie."