Opium.;3650661 a dit :d'ailleurs je me demande comment on évalue ce dernier point, parce que je ne connais personne qui affirme ouvertement n'avoir aucune imagination.
Si moi. J'ai vraiment 0 imagination. Sinon je surbigup ton post!
Opium.;3650661 a dit :d'ailleurs je me demande comment on évalue ce dernier point, parce que je ne connais personne qui affirme ouvertement n'avoir aucune imagination.
Shield;3651046 a dit :Je pense qu'il nous faudrait un article sur le narcissisme et l'individualisme face à la pathologie et comment on cherche à s'identifier à des symptômes pour donner un nom à ce qu'on est
Sérieusement, je trouve ça fascinant cette démarche de s'identifier en masse à quelque chose qui a l'air marginal, même si ça passe par la notion de névrose. C'est un peu vouloir être unique et vouloir s'étiqueter tout à la fois, je trouve ça hautement paradoxal et pourtant si commun (il n'y a qu'à voir les réactions sur ce genre d'articles).
Opium.;3650661 a dit :Quand je vois déjà le nombre de commentaires affirmant se reconnaitre dans l'hypersensibilité, je m'interroge sur l'interêt de "pathologiser" absolument n'importe quel trait de personnalité. Est-ce-que l'hypersensibilité existe vraiment au fond?
Moi aussi je me reconnais dans tous ces points. Et je pense qu'on est nombreux à pouvoir dire que la musique nous émeut, qu'on est sensible aux émotions des gens et aux messages non-verbaux, qu'on tolère mal la critique, qu'on a une imagination riche... d'ailleurs je me demande comment on évalue ce dernier point, parce que je ne connais personne qui affirme ouvertement n'avoir aucune imagination. Et puis c'est quoi un univers mental "riche"? Et du coup c'est quoi un univers mental "pauvre"?
Enfin bref, ça me fait penser à l'article sur la précocité qui avait "ouvert les yeux" de tellement de filles sur leurs difficultés à sociabiliser ou sur leurs facilités à l'école... ff:
Navajo;3651157 a dit :Opium. et Shield : merci !
mais justement, je refuse aujourd'hui d'en faire une maladie. Et je trouve malhonnête de passer son temps à se plaindre où à s'identifier à des groupes de personnes en fonction de certains troubles. Il faut accepter qu'on peut effectivement avoir besoin d'aide, mais il faut aussi être adulte. C'est peut-être très personnel, mais je trouve que c'est le travail, la construction qui permet de s'en tirer, pas l'apitoiement où la reconnaissance que les autres peuvent avoir de nos petites maladies. Céline dit des choses très justes là-dessus dans l'Entretien qu'il a donné chez lui à Pauwels, si jamais ça en tente certaines
Shield;3651248 a dit :Mais pourquoi se figer? C'est même pas un truc que je critique, c'est réellement un comportement qui m'intrigue. Je trouve ça humainement/socialement/psychologiquement intéressant cette question de "pourquoi est-on rassuré en s'identifiant à tel ou tel trait de caractère?".