Cette soirée était vraiment sympa avec Lui 
Après cette surprise de tout à l'heure (son petit mot + un bouquet de fleurs), nous sommes allés voir cet après-midi " 50 nuances de Grey ", il m'a accompagné à pied jusqu'à chez ma psy, nous sommes allés dans un bar à côté où je connaissais le proprio, et puis enfin il m'a invité dans un restaurant chic... Nous avons un petit peu trop bu mais c'était simple, doux, évident
Je crois que je viens de vivre ma plus belle Saint-Valentin
Et demain, à sa demande, c'est mission cadeau (= caleçons) !

Après cette surprise de tout à l'heure (son petit mot + un bouquet de fleurs), nous sommes allés voir cet après-midi " 50 nuances de Grey ", il m'a accompagné à pied jusqu'à chez ma psy, nous sommes allés dans un bar à côté où je connaissais le proprio, et puis enfin il m'a invité dans un restaurant chic... Nous avons un petit peu trop bu mais c'était simple, doux, évident

Je crois que je viens de vivre ma plus belle Saint-Valentin

Et demain, à sa demande, c'est mission cadeau (= caleçons) !



). Pour autant, même si parfois ça prend le temps que ça prend, à terme, je finis souvent par me les réapproprier et les intégrer à mes valeurs (enfin, il faut aussi qu'elles me paraissent justes et pertinentes). Avec le temps j'ai appris à identifier ce sentiment de rejet comme révélateur des insécurités que ces idées provoquent en moi, et je me dis "Pourquoi est-ce-que je me sens menacée par de simple idées? Est-ce-qu'elles ne recèlent pas une part de vérité qui malmène mon petit confort intellectuel/émotionnel?". Et c'est le point de départ de ma démarche de questionnement. Ça peut être long, parfois ça n'aboutit pas (et dans ce cas-là je considère que ces idées étaient juste complètement incompatibles avec mon système de valeur), mais l'essentiel reste que je sors de ma zone de confort au lieu de m’encroûter dedans.
Perso, je prends de plus en plus le parti de ne pas lancer la conversation ou de chercher à faire du "prosélytisme". Par contre si quelqu'un avance des propos qui heurtent mes idées ou si on me demande mon avis sur certains points, je ne m'auto-censure pas et je dis ce que je pense vraiment. En fait j'ai arrêté de me concevoir comme porteuse d'une "mission de sensibilisation", parce que cette approche fait prendre une position ascendante qui est très lourdement préjudiciable au dialogue : d'une part, mon interlocuteur se sent pris de haut, d'autre part, cette position ascendante discrédite d'emblée ses idées à mes yeux, et m'empêche de vraiment les écouter. Dans les deux sens l'échange est caduc finalement. Donc voilà, dans le cadre d'un débat j'apporte certaines clés de lecture, mais j'accepte aussi que les autres trouvent leur vérité ailleurs, et je pense qu'à terme, réussir à convaincre passe aussi par là : considérer le point de vue de nos interlocuteurs sur un pied d'égalité avec le notre (aussi borné ce point de vue puisse-t-il nous sembler par ailleurs...).
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