Topic des amoureuses et des "en couple"

[Vic Odine]

Bon ben décidément
Je venais simplement notre weekend mais là du coup j'ai presque l'impression de m'être trompée de topic

On a passé un weekend sympa, et pour une fois, presque reposant
Vendredi soir je devais le rejoindre en ville pour un apéro/happy hour et finalement ça c'est transformé en soirée-resto chic avec un couple d'amis (qui avaient réservé trop tard pour avoir une table samedi, du coup ils ont quand même eut leur resto, mais le vendredi avec nous en prime ), c'était sympa. Et avant de rentrer on s'est baladés dans "ma" ville (je n'y habite plus mais ça restera toujours ma ville ), on s’émerveillait devant les bâtiments, l’architecture, c'était chouette
Samedi on a profité d'avoir la journée complète pour faire des trucs à l'appart', puis un tour à Ikea, on voulait se faire un ciné le soir mais comme tout nous semblait naze, on s'est fait du rattrapage de séries (TWD, Chicago PD, et le pilote de Chicago fire ) en mangeant... un munster au vin blanc au four, so romantic D'ailleurs il m'a trop fait rire parce qu'à un moment il me fait "manger ça à la Saint Valentin quand même !". Et alors ? Le munster c'est bon, le vin blanc, c'est bon et les deux accompagnent très bien une soirée séries
Et hier midi c'était resto (oui, encore ) avec mon pôpa et mon frangin. Et comme c'était dans la ville où je bosse j'ai montré le bâtiment à mon amoureux en mode "regardeuh là je me gare et là c'est mes fenêtreuh ".
Et le soir ses parents m'ont gardé pour l'apéro, alors que lui devait rentrer parce qu'il était d'astreinte
Mais je suis gentille: j'ai goûté un verre de liqueur et j'ai filé le rejoindre

 

[Milde]

Après 6 longues semaines, je le retrouve dans 4h !!!

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[Lego]

Je ne sais plus sur quel pied danser avec lui
L'autre jour il me dit "Et si on s'installait maintenant à *ville-dans-laquelle-on-veut-s'installer-lorsqu'on-fondera-une-famille*?"
Alors qu'on parle de repartir à l'étranger dès Octobre.

Du coup, j'en suis pas revenue de ma réaction. Alors que cette ville c'est un peu mon gros rêve d'avenir, mais pour ma vie d'adulte quoi (oui j'ai bientôt 25 ans, mais je me considère pas comme une adulte encore ), et bien je lui ai dit qu'il vaudrait mieux qu'on voyage encore un peu d'abord, sinon on allait le regretter.
J'aurais pû profiter de l'occasion, mais non, même pas. Il était aussi assez surpris de ma réaction je crois

Bon bref, on sait toujours pas ce qu'on fait une fois son contrat fini.

 

[schizophrenia]

@Mercutio : pourquoi n'as-tu pas posté ton message sur je ne comprend pas ? Ca aurait évité le flood et le fait que certaines madz aient pu se sentir un peu agressées.
___

Je suis rentrée de weekend hier soir très tard et il luttait contre le sommeil après avoir bossé tout le we, juste pour me faire un calin. Il était recroquevillé dans son lit en pyjama

 

[schizophrenia]

@Mercutio : c'était un peu hors-contexte quand même, posté ici à brûle pourpoint alors que ça n'a pas tellement rapport avec une anecdote de couple.
____
Sinon on a pas fêté la saint-valentin, en fait on s'en fiche complètement de cette fête. Elle représente vraiment tout ce que je n'aime pas. J'ai plutôt tendance à totalement l'occulter (j'étais en weekend avec une pote), mais je comprend qu'on puisse mal le vivre quand on est pas en couple. C'est une atmosphère pesante je trouve.

 

[Shield]

Excuse moi, mais si quelqu'un développe un cancer il se permettra sans doute de trouver que ses problèmes sont plus grands que pour quelqu'un qui a la grippe.
Ce n'est pas pour autant prétentieux ou condescendant

Et je n'ai pas ignoré le message de Iaoranamoana car j'y ai répondu, pourtant vu l'accusation infondée j'ai été tentée de ne pas le faire.

Excuse-moi de te reprendre là-dessus encore une fois. Depuis quelques pages tu compares des "niveaux" de souffrance jusqu'à utiliser une métaphore médicale ici, et je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est quand même très peu pertinent de chercher à mesurer la souffrance d'une situation.

Je crois que ça a du sens de mettre le polyamour et le célibat sur le même plan dans la mesure où la raison pour laquelle le polyamour est très peu acceptée, c'est que ça déjoue les règles sociales du rapport conjugal... comme le célibat (surtout le célibat assumé) ! Personnellement, je me considère d'ailleurs comme célibataire (par mon statut) et comme polyamoureuse (du fait de ma relations amoureuses). Je fais des choix de polyamoureuse (avoir plusieurs relations), c'est même une éthique et une philosophie pour moi, intrinsèquement liées à ma vision du bonheur (je suis heureuse que mon copain tombe amoureux d'autres filles, et je trouve que ça rayonne positivement sur notre propre relation, pour moi c'est important d'aimer quand on rencontre quelqu'un avec qui on peut vivre quelque chose, c'est une des meilleures choses, et une des choses les plus simples de l'existence, et je souhaite à ceux que j'aime d'aimer jusqu'à la lie - et j'aime et j'adore mon copain); je fais aussi des choix de célibataire (vivre seule, garder le statut de célibataire, ne pas voir mes amoureux tous les jours, ne pas faire d'enfants, etc.).
Très honnêtement, la critique sociale, je l'ai sentie aussi bien par mes choix de rester célibataire que par mes choix d'aimer plusieurs personnes. Avec le polyamour, on secoue des émotions profondes chez les personnes autour de soi (la jalousie, le manque de confiance en soi, l'orgueil/la fierté, etc.)... et avec le célibat aussi (le manque de confiance en soi, la peur de finir seul, la volonté d'être désiré et choyé, etc.). Les gens sont peut-être moins virulents avec les célibataires qu'avec les polyamoureux dans la mesure où le célibat n'est pas toujours un choix et dans la mesure où on connait mieux le célibat. Mais les remarques qui pleuvent sur les vieilles filles ne sont vraiment pas faites pour qu'elles vivent de façon épanouies ("elles sont aigries parce qu'elles baisent pas", "elles auraient bien besoin d'un homme", etc.). Historiquement, être une femme non mariée était vraiment une plaie; et aujourd'hui être une femme non maquée (surtout passés 30 ans) est une situation très difficile.

Pour moi ça n'a pas de sens de comparer le degré de souffrance qu'on éprouve dans une situation. Enfin, en ce qui me concerne, je ne souffre pas de ma situation. J'ai la chance d'être entourée de personnes ouvertes d'esprit (c'est peut-être dû au fait que je suis plus âgée?). Mes parents savent comment je vis, ma famille aussi. Ma mère me comprend à 100% comme la plupart de mes amis très proches (même s'ils ont quasiment tous fait le choix de la monogamie). Il y a encore des proches autour de moi qui en comprennent pas, et qui formulent des questions ou des remarques parfois maladroites, qui peuvent me vexer si je suis de mauvais poil... mais je dois bien reconnaître qu'ils sont très tolérants étant donné le contexte dans lequel on évolue. Donc, non, je ne souffre pas d'être polyamoureuse et pourtant je le suis très ouvertement. Pour moi c'est important de répondre de façon posée et calme aux questions maladroites. Et d'ailleurs elles concernent aussi mes choix "célibataires"! Un jour ma grand-mère m'a dit "mais tu ne crois pas que tu pourrais changer d'avis et vouloir des enfants?". J'ai pris le temps de réfléchir quelques secondes, et je lui ai répondu "bien sûr, je pourrai changer d'avis, je ne connais pas l'avenir - mais on peut tous changer d'avis à un moment ou un autre, non?". C'était une façon diplomate d'essayer de la faire réfléchir sur l'idée qu'avoir des principes et faire des choix, ce n'est pas graver son destin dans le marbre, c'est être libre de choisir son existence - et ça veut aussi dire libre de la changer mais libre de refaire le même choix.

 

[Vic Odine]

[Casque Bleu, merci de ne pas tirer ]

Aujourd'hui il faut qu'on rappelle l'agence immo' pour notre nouvelle lubie un peu farfelue
Tout le monde, ou presque, fini par nous dire "ouais, nan ça sera trop compliqué finalement" mais les gars si on veut une maison (enfin surtout un terrain pour les bestioles) avant 10 ans, sans aller s'enterrer à plus de 100 bornes de nos boulots, sans revendre à perte l'appart', il va forcément falloir faire des compromis hein
(Ou gagner à l'Euromillions parce que sur les projets "classiques" les banques ne suivent pas )

 

[schizophrenia]

@Mercutio : je vais peut-être te paraître froide mais : est-ce que tu connais la souffrance des autres ? Ma psy m'expliquait qu'il était inutile de hiérarchiser la souffrance, que certaines personnes peuvent énormément souffrir pour un truc qui semblera anodin à d'autres. L'important c'est la souffrance pas le motif de la souffrance.
Ca fait plusieurs fois que tu expliques que tu souffres beaucoup de ta situation, ce que je comprend et je déplore. Ca à l'air tellement dur pour toi (le coup des voisins qui t'insultent c'est vraiment atroce). Mais je suis pas sûre que ce soit une raison pour se permettre de nier la souffrance des autres, qui te paraît peut-être moins légitime.

 

[envoituresimone]

J'ai vu que ça polémiquait sur le célibat, je ne sais pas du tout si je suis HS ou pas mais je ne peux qu'aller dans le sens de celles qui disent que socialement on te renvoie souvent des choses assez désagréables.
De mes 18ans à aujourd'hui j'ai alterné 2 ans de couple/1 an de célibat avec deux garçons avant de trouver le troisième. Et la dernière année de célibat a été un peu pénible non pas au niveau interne mais bien au niveau social. J'avais 24 ans et je ne voulais pas trouver quelqu'un, j'avais passé deux ans avec un garçon très envahissant et immature, ça et d'autres raisons plus personnelles, je voulais juste rester tranquille avec mes bouquins, mes films,mes potes et mon taf. Et il y a deux trucs qui m'ont particulièrement énervée :

- Le "tu es trop perfectionniste", façon gentille de sous entendre : s'il y a un problème c'est de toi qu'il vient. Comme j'étais "la célibataire" du groupe les gens devaient se passer le mot et je me faisais souvent draguer, et donc systématiquement j'éconduisais les mecs car je ne voulais pas être en couple ou même avoir un plan cul. D'ailleurs à certains moments je n'ai pas forcément bien vécu le côté "viande fraiche célibataire pour mecs célibataires qui ne se posent même pas de question sur si la nana leur plait ou non". Et le lendemain, toujours pareil : oooh mais attends il était super ce type, tu es vraiment pas sympa, laisse lui une chance au moins, bla bla bla. Et puis dès que je parlais à un mec bien sûr, c'était limite si j'allais pas devoir l'épouser...
- Le "on veut te caser à tout prix, à n'importe qui", très lourd en soirée : "et il te plait lui? et lui? et lui? et elle? "(alors que je suis hetero), ou pire "OOOOOH lui il a l'air top ET IL EST CELIBATAIRE donc je vais te caser avec à tout prix". JUSTE. LOURD.

Ce qui était insupportable c'était ce désir quasi pathologique pour mon entourage de passer une soirée au radar pour détecter le célibataire et tenter de me le refiler à tout prix, comme si passé un certain âge c'est tout ce que tu méritais.

Et au final j'ai trouvé mon mec toute seule comme une grande, à la Véronique Sanson, besoin de personne quoi.

 

[Shield]

@Mercutio
Mais tu ne crois pas que ce que tu décris, certaines femmes célibataires ailleurs le vivent?
Encore une fois, je n'ai pas du tout la même expérience que toi du polyamour. Tous mes amis sont compréhensifs ou se mettent à réfléchir sur le polyamour, le quartier se contrefiche de ma vie amoureuse (faut dire que je suis à Paris et que je connais pas mes voisins ) et personne ne m'a jamais insultée pour ça (par contre on m'a insultée parce que je m'étais teint les cheveux en bleu c'était plus voyant faut dire ).
Bref, dans quelle mesure ton expérience particulière (à toi) du polyamour et de la vie en général n'influe pas sur ta réduction de la souffrance des célibataires? Parce que personnellement je ne trouve pas ça déplacé de comparer le célibat et le polyamour.

 

[Shield]

@Mercutio
Je vois ce que tu veux dire, mais je pense que la discrimination banalisée à l'encontre des célibataires ne vaut pas forcément mieux que la discrimination due à l'incompréhension à l'égard des polyamoureux. D'ailleurs je pense qu'une des raisons pour laquelle les polyamoureux sont conspués, c'est précisément qu'il y a une très longue histoire de la tromperie et de l'adultère (et les gens font facilement l'amalgame). Pour les célibataires comme pour les polyamoureux, je pense qu'il y a une "mémoire historique" (infondée) qui nourrit le rejet.

 

[Iris Chase]

Bon voilà, week end passé et ce fut simplement génial de le retrouver!! Vendredi soir il était à la gare comme prévu: on est d'abord allés boire une ou deux (hips) pintes dans un pub près de la gare, puis retour chez lui, un verre de vin (re-hips), puis un peu de car presque trois semaines sans le voir, ça fait long (et heureusement que sa coloc n'était pas là vu le raffut qu'on a fait...), puis resto italien de son quartier, délicieux et encore du vin (re-re hips). Autant dire qu'on est rentrés du restau dans une humeur particulièrement joyeuse!!
Samedi tranquille: courses en ville et repas maison. Hier pareil c'était mon anniv mais on n'a pas fait grand chose: j'avais invité 3 copines, une seule a pu venir mais pas grave, on avait cuisiné un carrot cake de la mort que ma copine a trouvé délicieux, puis on est allés au pub du coin, retour chez lui repas simple mais délicieux (bisque de crevettes maison, à tomber (pour les Madz intéressées, recette en spoiler), puis 2-3 épisodes de Park & Recreation, mais je me suis endormie comme une m*** parce que je paie 3 semaines de nuit de 4-5 h de sommeil maxi!!
Là il est au boulot, je suis encore en pyjama, en vacances (vive le boulot de prof pour ça quand même d'ailleurs), je vais aller me laver, faire un peu de shopping et voir ce que je peux nous trouver pour diner ce soir et voilà ma recette du bonheur parfait!!

Spoiler: La recette de bisque de crevettes de tata Julie (qui s'appelle pas du tout Julie) et son chéri

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