Topic des amoureuses et des "en couple".

[AnonymousUser]

Personnellement, je m'engueulais 20 fois plus avec mon ex qui était à 600 km de moi, qu'avec l'actuel. Lorsque tu n'as pas la personne en face de toi pour te calmer, t'apaiser c'est pire tu t'énerves contre ton téléphone et tu pètes des plombs toute seule. Donc non c'est clair que la distance ça n'a rien du monde des bisounours!

Je rajoute mon grain de sel.
J'ai vécu un peu plus d'un an à distance avec l'Ex', et il est clair que je trouve ça plus difficile que de se voir régulièrement. Oui, le téléphone et internet jouent un rôle très important dans ce type de relation, mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas PAREIL de parler à quelqu'un au téléphone ou via MSN qu'en face. Il n'y a pas les mimiques du visages, et les quiproquos sont donc plus grands. J'ai eu des disputes avec l'Ex', on s'est toujours rendus compte que l'origine était une malcompréhension de nos propos. Alors que lorsque que nous nous voyions "en vrai", ce genre de choses n'arrivait pas.

Rajoutons à cela le manque permanent, la solitude physique, et l'attente perpétuelle des retrouvailles à venir. (Il m'est arrivé de ne pas voir mon ex pendant 3 mois et demi)
Je trouve que les relations à distance sont très dures et nécessitent une implication énorme de la part des deux (peut-être plus que pour les autres ?). Il faut réussir à se prouver nos sentiments sans se voir, et c'est pas simple.

*J'en profite pour souhaiter plein de courage et de bonheur à celles qui sont dans cette situation, je sais combien ça peut être dur (et la même chose pour les autres, d'ailleurs !!)*

 

[Pantoufle]

Oui je sais que quand on est "séparés" (1 semaine, 2 semaines, 1 mois), on s'engueule beaucoup plus que quand on est ensemble. Le manque, avec une phrase sans smileys qui est mal comprise et paf on s'énerve tous les deux sur MSN. Ou bien la fatigue, et moi qui n'aime pas trop parler au téléphone, et il pense que je n'ai pas envie de lui parler. Il suffit de peu de choses quand on ne peut pas voir l'autre physiquement, surtout qu'on est tous les deux tendus de ne pas se voir. Et c'est ça qui me fait peur dans la relation à distance (même de courte durée), surtout quand on a vécu des années ensemble avant ça et que la distance est subie (dans mon cas elle le sera puisqu'on m'oblige à partir à l'étranger si je veux avoir ma 1ere et ma 2ème année.).

 

[AnonymousUser]

Donc voilà, avoir vécu (et vivre toujours lors de mes retours à Paris) ces conditions merdiques et vivre une relation à distance (on se voit tous les quatre semaines, entre début novembre et fin décembre on a tenté six semaines et ça a été une erreur) ça donne une légitimité à mon couple, même si je suis la seule à le voir.

Ca n'a peut être rien à voir, mais tu dis toi-même que tu ne supportais plus ta vie à Paris. Dans la même situation, je penserais peut-être différemment. Ca doit jouer aussi. Et (mais je vais me faire frapper peut-être) je trouve qu'il y a une différence entre partir un an sans son copain en prenant une décision seule après 6 mois ou un an de relation qu'après des années. Je ne dis pas que l'attachement est moindre, mais disons que la relation a moins eu le temps de s'étoffer, etc.

Après oui je ne peux pas sauter dans un bus quand mon copain ne va pas bien et sincèrement je te le dis ça me fait mal. Mais voilà on a pas le choix pour l'instant.
Mais on est quand même ensemble et me dire qu'on a tenu 6 ans comme ça, pour moi ça veut dire qu'on s'aime vraiment.

Et petite paranthèse, tu dis que lorsqu'on vit à distance une relation c'est "le monde des bisounours avec des poneys roses et des arc en ciel" mais quand je compare ta relation à la mienne (du moins ce que tu en dis ici), c'est clairement toi qui est dans ce monde et non moi.

Tu changes ce que je dis là. J'ai dit qu'à mon avis, on avait le "meilleur" pendant les retrouvailles, je n'ai pas parlé du reste de la relation (puisque je ne me sens pas capable d'en supporter les difficultés quotidiennes, préférant clairement mon monde de bisounours).
Ne pas pouvoir sauter dans le bus pour le rejoindre serait une torture, je ne supporte pas l'idée qu'il aille mal, alors le savoir et être loin, ça me boufferait. Maintenant, ceux qui parviennent à gérer tout ça, c'est très bien. Ce n'est juste pas mon cas.

Mais c'est vrai qu'une chose m'étonne un peu : tu dis avoir du mal à te retenir, mais quand tu ne l'as plus vu depuis 3 semaines, l'"euphorie" de le revoir ne prend pas le dessus, au moins quelques jours ?

Et c'est ça qui me fait peur dans la relation à distance (même de courte durée), surtout quand on a vécu des années ensemble avant ça et que la distance est subie (dans mon cas elle le sera puisqu'on m'oblige à partir à l'étranger si je veux avoir ma 1ere et ma 2ème année.).

Je te comprends, quand il partait ou moi en vacances, on ne communiquait plus que par sms et par mini coups de fils (mais genre deux minute trente quoi), et même si c'était dur, ça évitait le : "putain, il a voulu dire quoi sur msn là?" et colère,frustrations et tout ça. Le mois et demi la première année à ne pas le voir, ça a été une horreur, je détestais msn, je détestais la web cam, je détestais tout ^^



Hier, je lui ai parlé de cette discussion pour avoir un avis plus rationnel que le mien. Et je suis soulagée, en fait. Il dit penser comme certaines ici que si un Erasmus est un rêve, il faut le faire (sinon, frustrations, c'est une occasion en or, bla bla), mais qu'à l'heure actuelle, il m'attendrait pour partir, et trouve "évident" de m'emmener avec lui. Du coup, je suis rassurée, je ne serais pas un obstacle à son épanouissement, ni lui au mien. Puis on a parlé de l'éventualité qu'il en fasse un un jour, enfin plutôt un "extra muros" (pendant la spécialité en médecine, on peut partir trois mois dans n'importe quel pays pour un stage au choix), chose qui le tente. Mais il m'a dit d'entrée de jeu : je suis bien conscient que si tu as un boulot avoir les trois mois sera difficile, mais je m'arrangerai pour partir quand tu peux avoir tes congés, comme ça tu viendras un mois minimum avec moi, si tu ne peux pas venir les trois mois entiers, et je reviendrai aussi. Ce sont des trucs tout cons, mais ça me rassure que d'office, je sois inclue là dedans. Et comme ça me stressait un peu, je lui ai demandé s'il me trouvait égoïste, et visiblement, pas du tout. Il m'a juste dit que pour lui, ça n'a rien d'un sacrifice de penser aussi à moi, puisqu'il sait ce qui compte en premier.
Donc, je suis apaisée de ce coté là.


Et hier, un de ses meilleurs potes a été plutôt perfide (mais dans le genre hypocrite) et il sait bien qu'en temps normal je l'aurais envoyé méchamment à la merde, n'ayant pas l'habitude de faire dans la demi mesure, donc il était étonné que je ne moufte pas. Je lui dis : "je ne vais pas me battre avec ton grand amour", il a presque crié : "mais c'est TOi mon grand amour, et je suis d'accord avec toi, n'hésite pas à le remettre à sa place pour moi".

Gnih, petits coeurs et papillons :coeur2:

 

[AnonymousUser]

Ce sujet tombe bien et mal... je viens d'apprendre qu'à cause d'importants problèmes familiaux, mon mec sera à l'étranger pendant trois mois... il devait partir "seulement" un mois à l'origine, mais voilà, la situation là-bas est vraiment difficile, et il doit rallonger son séjour... J'ai pleuré comme une dingue en l'apprenant, mais je sais qu'il n'a pas le choix, il doit être là-bas, que ça nous blesse au passage ou non.
Je ne sais pas comment je vais le vivre, je n'ai aucun intérêt pour skype, msn, et toutes ces sottises là. Je trouve les filles qui s'engagent dans des relations à distance très courageuses, mais moi je n'ai pas ce courage là, j'ai besoin de lui au quotidien...(je pèse mes mots, ma vie est un chaos en ce moment.) J'ai aussi besoin d'être là pour lui à travers tout ça, mais je sais que la distance, le manque, la tristesse vont me rendre complètement imbuvable.
On vit ensemble merde, on vit ensemble depuis le tout début ; ça rend le truc encore plus dur.
Le pire ceci dit, c'est de ne pas savoir si on pourra se voir durant ces trois mois, et si oui, quand on pourra se voir. Il a sa famille à soutenir et ses heures délirantes de travail, et mes examens approchent couplés d' "obligations" artistiques... je suis hyper abattue, voilà.

 

[Rose-Amoureuse]

Perso, je suis avec le Chéri depuis un an et trois mois, 170km environ nous séparent... Au début (à peu près, jusqu'au 6è mois), c'était tr§s dure, je craquais trop souvent sans que ca soient toutes les semaines, non plus... Fin mai, une grosse engueulade qui a été causé par moi aurait pu briser notre couple... Et ca a été, en quelque sorte, une bien bonne leçon pour moi. Obligée de faire des efforts pour lui et pour Nous. Aujourd'hui, quand on ne se voit pas pendant une semaine ou deux, OK, ce n'est pas facile mais avec Internet (MSN) et le téléphone, on se rattrapent même si ce n'est pas la même chose. Mais le plus dure, c'est quand il faut tenir un mois/trois semaines, ca devient bien plus long... Et c'est encore plus long car quand on ne se voit pas pendant trois semaines/un mois, ca veut dire que Monsieur est en partiel... Alors, on a beau avoir MSN et le téképhone, dans ce cas là, on ne se parlent pas énormément...Et là ce n'est vraiment pas facile mais faut tenir. Je tiens comme je peux pour lui, pour Nous et évite vraiment de craquer. Pas envie de recommencer une grosse embrouille. Et puis, les retrouvailles, c'est tellement bon, tellement agréable que on a quoi de se dire qu'attendre, ca vaut vraiment le coup.

BREF... Nous sommes au lit. Je suis réveillée depuis une heure tandis que Monsieur dort tout juste à côté de moi. On dirait d'un vrai p'tit bébé, hi, c'est trop choupi ! Cet aprem, je m'en vais, ca va faire bizarre... Bizarre de ne pas se voir pendant un jour ou deux vu qu'il vient chez moi pendant ses vacances. J'AI DÉJÀ HÂTE DE LE RETROUVER alors que je ne l'ai même pas encore "quitté". Je l'aimeeee !!!

 

[AnonymousUser]

Alecto, oui il est slovène. J'espère qu'on pourra se voir, mais on aura tous deux beaucoup beaucoup à gérer, et surtout, ma mère a piqué la crise du siècle en apprenant que je voulais aller là-bas. Elle a des principes très XIXème si j'ose dire, et elle trouve aberrant que j'ose aller dans sa famille en des circonstances si...délicates, alors qu'on n'est pas mariés (non vous ne rêvez pas). Du coup, je suis allée contre sa volonté là-bas la semaine passée, mais sans son appui financier, je ne sais pas comment je vais pouvoir y retourner ; et pour lui également, ça va être difficile matériellement.
BREF je prie un oncle d'Amérique, ou allez savoir quoi, parce que voilà, je sais que trois mois comme ça, je n'y arriverai pas. Je l'aime, mais ça a toujours été si hm, rock&roll entre nous. Trois mois comme ça, on fonce dans le mur, j'en ai bien peur.

 

[Eloyce]

Au sujet de la distance, pour l'instant rien ne nous oblige à partir mais dans un an nous seront obligés à passer une année scolaire entière à l'étranger. Si nous sommes encore ensemble à ce moment là, et on en a parlé, on va essayer d'avoir la même université pour ne pas être séparés de 3 continents (je comptais partir en Irlande et lui en Australie...). L'un de nous devra faire des concessions, je me vois pas être séparée de lui pendant 11 mois d'aussi loin, sans moyen de se voir puisque le prix du billet d'avion sera beaucoup trop élevé pour nous. Pour l'instant la question ne se pose pas, on a le temps de voir, mais au moment de postuler nous ferons tous les deux en fonction de notre couple.
J'admire les filles qui ont autant d'indépendance, et je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas s'oublier et penser à son bonheur perso aussi lorsqu'on est en couple. Mais pour moi le bonheur c'est de ne pas m'éloigner autant de lui.

Sinon cette nuit j'ai fait un cauchemar terrible, j'ai rêvé qu'il me quittait, c'était tellement réaliste que j'ai beau être debout depuis presque 2h, j'ai du mal à m'en remettre. J'ai envie de l'appeler pour être rassurée. C'est totalement débile, tout allait bien hier soir, mais mon inconscient me fait de ces frayeurs... je me sens ailleurs là, comme si en effet j'étais redevenue célibataire, comme si il m'avais laissée.
Vivement demain soir que je retrouve ses bras :heartbeat:

 

[AnonymousUser]

Hier il est arrivé, il me dit de fermer les yeux et de mettre les mains en petits paniers, il a déposé deux petits lapins en chocolat, puis une boîte de pâte de fruits, puis, il me demande de refermer les yeux, et au moment où je les réouvre, il avait soulevé son t-shirt, c'était le signal de "Je veux un bisou sur le bidou". Mouaaaah, il m'engraisse le salaud!

 

[Lego]

Norma : "Je veux un bisou sur le bidou!" J'adooore !

Bon je part le rejoindre, c'est cool. J'en ai besoin là, j'ai l'impression qu'on est dans le creux de la vague, je me pose trop de questions. J'ai besoin de le voir pour qu'il me rassure, et qu'il me dise que tout va bien.

 

[AnonymousUser]

Bon, bon, bon. Il a promis qu'on se retrouverait quelques jours à Milan ou à Genève en mai, et il a promis que je pourrai venir dès la fin de mes exas fin juin chez lui, en Slovénie. Tout ceci ne me dit pas comment on va réunir les fonds pour tout ça, ni comment je vais vivre cette détestable séparation, mais je vais prier tous les dieux du ciel et de la terre...

 

[AnonymousUser]

170km ce n'est pas grand chose, on peut trouver le moyen de prendre le train et tout... moi c'était plus de 800km qui me séparaient de mon chéri .

 

[Swoop]

Il est juste parfait en ce moment ! Il m'envoie des sms futiles, il réussit de mieux en mieux à me rassurer, il m'apaise. J'ai presque retrouvé l'espoir de le voir demain !
Quand je vois que juste pour une semaine (et quelques jours) de séparation je ressens un manque énorme, je me demande vraiment comment font les couples séparés par des centaines de kilomètres et qui ne se voient qu'une fois par mois au mieux. Je crois que je pourrais pas.