A
AnonymousUser
Guest
Sedgewick, Iao, je peux comprendre ce que vous ressentez. Bon, on a grandi ensemble, dans la même école et plus encore : dans la même classe. Mais on a eu des débuts d'adolescence ( 12-14 ans) extrêmement différents : lui a toujours été intégré, a toujours eu des amis, il a toujours été de toutes les sorties. (et le truc cool, c'est que malgré ça, il était mon ami quand même, et vu le peu d'amis que j'avais, c'est pas rien
) Alors que moi je faisais 1m40, et n'étais pas sûre de moi, j'avais peu d'amis.. Il a toujours du mal à comprendre pourquoi quand on reparle de personnes qu'on a connues à cet âge là, je peux aussi bien fondre en larmes en évoquant des souvenirs qui paraissent des détails (une fille qui a lancé mes affaires par la fenêtre, une autre qui passait son temps à se moquer de moi, un garçon qui m'humiliait..) ou dire le plus sincèrement du monde : j'espère qu'ils sont malheureux, j'espère qu'ils vont mourir. Je n'ai jamais digéré ces trucs là. Bon, heureusement, dès que j'ai eu 14 ans et que les garçons ont eu envie de me baiser, ça s'est arrangé (si c'est pas triste : on s'est intéressé à moi lorsque j'ai mis des fringues d'ados et que j'ai commencé à embrasser des idiots.. les ados sont bêtes, bêtes, bêtes !). Mais donc, je comprends, c'est pas toujours facile d'avoir commencé sur des bases différentes. Lui, ça l'a aidé à s'affirmer, moi ça a été un enfer.. Du coup, quand il me dit : "tu pourrais pardonner, non ?" j'ai envie de le tuer.
Sinon, je venais dire que j'ai hâte d'être à ce soir et que ça me fait du bien qu'il m'envoie un sms juste avant mon exam' et juste après. J'me sens soutenue, ça fait vraiment du bien.
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Sinon, je venais dire que j'ai hâte d'être à ce soir et que ça me fait du bien qu'il m'envoie un sms juste avant mon exam' et juste après. J'me sens soutenue, ça fait vraiment du bien.