Y'a pas à dire: les urgences ça rapproche
Je m'explique mardi soir, au stade mon copain pris un coup de poing qui lui a cassé une dent.
Je suis arrivée une vingtaine de minutes plus tard, je vois son groupe d'amis, il se "cache" limite derrière, je vais vers lui pensant qu'il fait la gueule (
), et il me dit, en gardant son pull devant le visage, "je me suis fait casser une dent mais je te jure j'ai rien fait". Il va de soi qu'on a pas vu grand chose du match, je l'ai accompagné aux urgences, ses potes nous on rejoind après, je l'ai ensuite accompagné au commissariat (enfin mon amie s'est inscrutée...) pour qu'on se fasse dire qu'il fallait revenir en journée... Du coup on a quasi pas été seuls de la soirée, on a passé la nuit ensemble, sans trop parler, je ne savais pas si je devais mettre ça sur le compte de la douleur ou d'autre chose. Le lendemain j'ai insisté pour le conduire de nouveau à l'hopital (avec sa fracture de la main -sur laquelle il est retombé d'ailleurs- je ne voulais pas qu'il prenne le volant), je me suis occupée de papiers qu'il avait oublié et là je reçois un texto "t'es un ange
" Moi qui avait des doutes sur là ou on en été j'étais
Je l'ai ensuite conduit au commissariat pour qu'il porte plainte, et je me suis arrangé pour qu'il ai un rdv avec mon père, qui est medecin, le ledemain.(Et je n'avais pas du tout réagit que mon nouveau copain allait donc rencontrer mon père avec une dent et une main cassée, je voulais juste rendre service
)
Quand on est rentré chez lui, on a mangé ensemble, il a ensuite insisté pour que je révise allongée près de lui, je devais retourner chez moi prendre des affaires, il m'a demandé de revenir vite...
La rencontre avec mon père s'est bien passé (mon père le vouvoit
),on a passé la journée de medecin en medecin, de galère en galère mais -étonnament- c'était une bonne journée: on fait les magasins, on a mangé au resto, il était super proche et super câlin.
Il est parti hier soir pour quelques jours dans le sud avec des potes, maintenant que je sais qu'ils ont fait bonne route, je me sens super sereine, évidement j'ai hâte de retrouver ses bras mais je ne suis ni triste, ni paniquée, ni en constant besoin d'être rassurée, comme j'ai pu l'être dans mes autres relations.Son attitude lorsqu'on est ensemble suffit à m'apaiser et à me rassurer, pourvu que ça continu comme ça...
PS: Encore un peu de niaiserie, l'entendre répondre "oui" quand les medecin lui demande si je suis sa "compagne" (alors que je bafouillais déjà un "heu...son amie"), c'était trop chou, pareil il a trouvé chouette que mon père le présente à l'autre médecin comme "l'ami de sa fille"
Par contre je vais pas pouvoir éviter de rencontrer ses parents indéfiniment maintenant
...