Hello les Mad'z,
Je ne suis pas une grande bavarde sur ce forum, j'aime beaucoup lire les histoires de chacune, être heureuse pour telle ou telle Mad, compatir aux peines des autres, mais j'ai rarement fait part de mon histoire...
Là, je ressens réellement le besoin de tout déballer et d'avoir vos avis...
Voilà, au bout de 1 an et 9 mois de bonheur pur, mon mec (enfin je dois sûrement l'appeler "ex" désormais, et cela m'est difficilement supportable) a décidé de tout arrêter du jour au lendemain. Je ne l'ai pas vu venir.
Nous venions de passer un été formidable. Il y a 2 semaines, il est parti en semaine d'intégration avec son master (rien de bien trash ou autre...) et à son retour, tout a basculé.
On s'est revus, on a passé le week end ensemble, mais il était distant, froid, dans la lune. Enervée, je l'ai presque mis à la porte le lendemain, en lui disant que si c'était pour être aussi amorphe, il aurait mieux fait de rester chez lui se reposer.
Toute l'après-midi de dimanche, je n'ai eu aucun sms, aucun appel, ce qui était étrange de sa part. Le soir, vers minuit, il m'appelle pour s'excuser de son attitude et demande à ce qu'on se voie le lundi en fin de journée pour un verre. Intriguée (on ne se voit pas forcément pour "prendre un verre"), je lui demande clairement qu'est-ce qui ne va pas. Et là, il me dit qu'il ne sent pas bien en ce moment, notamment dans notre couple, que ca fait depuis quelque temps déjà, que ce n'est pas ma faute, qu'il a l'impression de passer à côté de "quelque chose" à travers notre relation etc....
Complètement sonnée, je le revoie le lendemain pour ce fameux verre. Il était là, l'air grave, les yeux larmoyants, à me dire qu'il était perdu, qu'il avait le sentiment qu'on s'étaient rencontrés trop tôt, que notre relation l'empêchait de vivre pleinement ses "rêves", notamment le fait de partir faire son stage à l'étranger en avril et de, qui sait, y rester pour travailler là-bas. Nous nous sommes quittés sans aucun contact physique, la gorge serrée, moi complètement abasourdie par tout ce que je venais d'entendre.
Je rentre chez moi et je lui envoie un inbox contenant tout ce que j'avais sur le coeur, lui disant que je l'aimais, que je comprenais ses doutes tout en lui demandant de ne pas faire de conneries qu'il risquerait de regretter. Un inbox poignant, sincère.
Il me répond par sms, le soir, me disant que mon message l'avait vraiment touché et qu'il l'avait relu plusieurs fois, mais qu'il avait besoin de temps pour réfléchir à "tout ça" et qu'il "était vraiment désolé".
Je décide donc de lui laisser la semaine pour réfléchir. Les jours passent, incroyablement lents, les premières 24h sans nouvelles défilent, puis les 48h, puis 72h... Jusqu'à la nuit de vendredi à samedi où il m'envoie un inbox (oui, un inbox) pour me quitter, tout simplement. Un long pavé me disant qu'il préfére en rester là avec moi, que je suis sa plus belle relation et de loin, que je suis une fille exceptionnelle, qu'en me quittant pour partir "vivre des expériences" il commettait peut-être une terrible erreur mais qu'il se devait de le faire car il n'était pas mûr encore pour se poser de manière stable.
Le coup fatal: il me dit que son espoir le plus cher serait de me retrouver, dans quelques années et qu'il se battrait pour me reconquérir , que c'était sûrement utopique mais qu'il ferait tout pour. (!)
Dévastée, je l'appelle le lendemain pour exiger de le voir. Je met toutes ses affaires dans un sac, même les cadeaux qu'il m'a offert, nos souvenirs, ces presques 2 ans d'amour sans histoire dans un paquet.
Je le retrouve, , lui donne ce paquet, il l'ouvre, regarde à l'intérieur, pleure. Il me supplie presque de garder certains cadeaux. Je lui rétorque qu'il n'a qu'à les jeter, mais il me répond qu'il ne pourra pas le faire.
On reste à s'expliquer pendant 3h, à tourner en rond. Je lui affirme que même à distance, notre couple pourra marcher, il me répond qu'il ne croit pas à la distance, surtout s'il part pour une durée indeterminée.
Je lui demande s'il m'aime, il me répond, les larmes aux yeux que oui, qu 'il se doute bien qu'il fait peut être une connerie, mais que l'envie de partir à l'étranger l'obsède.
Il a peur de se réveiller à 30 ans et de réaliser qu'il n'a pas réalisé grand chose, qu'il n'a jamais quitté son train-train quotidien et qu'il n'aura plus l'occasion de le faire.
Il me dit que bien que pendant la semaine de "break" il ait pensé à moi, pleuré la nuit en retournant la question, je ne lui ai pas tant manqué que ça. Pareil pendant sa semaine d'inté.
Pourtant, il me dit qu'il ne veut pas que je sorte de sa vie, que ce n'est pas un adieu, qu'il veut avoir de mes nouvelles encore, qu'il est encore attaché à moi et que très certainement il ne rencontrera jamais une fille aussi "parfaite" que moi. Mais que pour l'instant, l'engagement lui fait peur.
Je suis totalement désemparée aujourd'hui, je ne comprend pas ce changement soudain dans son attitude. Il me quitte en pleurs, me dit qu'il va peut-être regretter, ne veut pas me perdre totalement, mais en même temps me dit qu'il n'a plus "la petite flamme", qu'il doit partir pour changer d'air...
La seule chose qui me fait tenir aujourd'hui est de me dire qu'il va réaliser son "erreur", que je vais lui manquer et qu'il reviendra.
Mais il semble determiné à partir, et rien n'y fait on dirait.
Je ne sais pas quoi faire, silence radio, lui montrer sur facebook que je m'éclate très bien sans lui en sortant etc, pleurer, l'espionner à sa sortie de cours pour tenter de voir une expression de tristesse sur son visage, demander à l'un de ses amis de l'aide....
Je suis désemparée, j'ai beau retourner la question dans tous les sens, je ne vois pas de solution. Nous filions le parfait amour, il m'a même que la semaine de vacances ensemble dans le Sud durant cet été était "un paradis, nickel".
Je veux le récupérer, mais comment ?
Merci de m'avoir lue....
), avant rentrer chez moi, puis d'aller domir chez lui, c'était juste parfait 
) et il me l'a dit en disant "j'ai fais une bétise", c'était chou. Et hier pendant notre balade il voulait qu'on aille voir son grand père, j'ai pas voulu, j'avais peur 
om:
)
