Topic des Childfree-No Kid : pas de débat relatif au choix d'avoir des enfants ici
- Initiateur de la discussion Membre supprimé 331973
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- Mots-clés
- childfree
Bon, venant quand meme de la generation ado 2007, j'en ai rencontre des cons. Ma Prof d allemand etait douce comme un agneau, et les eleves le savaient, en profitaient pour rien foutre et gueuler a qui mieux, mieux. Moi je faisais des sudoku ou lisais mon livre. J'etais insuportable.
Puis en parlant de suivre le mouvement, je vous rappelle que nous sommes la generation Techtonic/Tokyo Hotel/ Skyblog, donc
Puis en parlant de suivre le mouvement, je vous rappelle que nous sommes la generation Techtonic/Tokyo Hotel/ Skyblog, donc
@guerredesmiroirs
J'ai eu des périodes ou je pouvais être assez pénible en tant qu'élève (surtout vers 16 ans) mais ça n'aurait pas mon genre d’interrompre le cours pour des conneries . Après c'est sûr qu'il y a certaines attitudes que j'ai pu avoir à l'époque que je reproduirais pas aujourd'hui
. Donc je te rejoins sur l'idée que voir les ados des époques antérieures comme des petits anges serait une erreur.
J'ai eu des périodes ou je pouvais être assez pénible en tant qu'élève (surtout vers 16 ans) mais ça n'aurait pas mon genre d’interrompre le cours pour des conneries . Après c'est sûr qu'il y a certaines attitudes que j'ai pu avoir à l'époque que je reproduirais pas aujourd'hui
. Donc je te rejoins sur l'idée que voir les ados des époques antérieures comme des petits anges serait une erreur.
C'est marrant (haha) cette façon qu'on les gens de dire "oh t'inquiète, ça viendra" quand tu leur dis que tu ne veux pas d'enfants. C'est pas la phrase qui est "marrante", c'est le ton. Comme s'ils voulaient te rassurer, style "oh t'inquiète tu finiras pas être normale" 
Sauf que je ne m'inquiète pas du tout, en fait. Au contraire, c'est si soudainement j'avais un désir d'enfant que je serais très très inquiète !
Sauf que je ne m'inquiète pas du tout, en fait. Au contraire, c'est si soudainement j'avais un désir d'enfant que je serais très très inquiète !
Le meilleur, ce sont les gens qui disent "si tu fais pas d'enfant, tu mourra seule". Ou... tu peux te faire des amis loyaux qui seront toujours la pour toi (comme ma mere). Tu peux te construire une communaute avec tes voisins (comme ma tante CF). Tu peux toujours avoir de la famille qui ne sont pas soit ton epoux/se, soit tes enfants, aussi.
Si les seules personnes dont tu peux faire des proches sont ceux que tu fais, c'est peut etre ta faute.
Si les seules personnes dont tu peux faire des proches sont ceux que tu fais, c'est peut etre ta faute.
Les gens trouvent ça bizarre également que je n'ai pas d'enfant parce que je travaille dans le milieu de l'enfance.
"mais les parents et les enfants t'adorent, tu ferais une très bonne mère, tu verras tu changeras d'avis, si tu en as pas, tu le regretteras car tu seras seule une fois vieille"
Franchement ça me saoule... Je ne me justifie plus (avant oui... La pression tout ça...) surtout que ça ne regarde personne le pourquoi du comment, que ce n'est pas parce que je travaille dans le milieu de l'enfance que je dois en avoir (en plus ça me donne plutôt l'envie de ne pas en avoir
)
Pis j'ai eu le désir il y a une dizaine d'année, la vie a fait que non (et tant mieux), notamment parce que je ne suis pas très très fertile (et ça ne regarde pas les gens) et quand je vois les enfants et les ados, plus le coup de la vie (quand j'ai du mal à boucler les fins de mois, avec un enfant ça donnerait quoi ?) et seule vieille avec le nombre d'enfants adulte abandonnant leurs parents dans les ephad... Foutage de gueule !!!
Heureusement mon copain ne veut pas d'enfant non plus, ma mère comprend maintenant le non désir (et trouve que de nos jours faire un enfant ce n'est pas forcément la chose à faire)
La seule chose que je pourrais regretter, la sensation d'un être bougeant dans son ventre, ça m'a toujours intriguée de savoir ce qu'on peut ressentir (mais jamais la partie accouchement qui est plutôt un cauchemar à mes yeux) mais ce n'est pas pour autant que je vais en faire un
Bref, les gens se mêlent trop de ce qui ne les regardent pas.
Pis niveau gamin, je ne supporte plus (encore plus depuis que j'ai un nouveau voisin au dessus de chez moi, déjà pas sympathique, il dit pas bonjour quand je le croise alors que je dis bonjour, il est bizarre, il se promène dans les escaliers bruyamment, dans le noir en pleine nuit... Et il doit être papa solo les we, du coup son gamin cours partout et ça résonne un max et ça du matin au soir, il crie dans la cage d'escalier, tape des pieds sur chaque marche...l'enfer) (j'ose pas aller le voir tellement il est chelou, j'ai pas envie d'avoir des soucis... Alors que des voisins précédents, ils faisaient parfois du bruit, je suis allée les voir et c'était nickel après)
"mais les parents et les enfants t'adorent, tu ferais une très bonne mère, tu verras tu changeras d'avis, si tu en as pas, tu le regretteras car tu seras seule une fois vieille"
Franchement ça me saoule... Je ne me justifie plus (avant oui... La pression tout ça...) surtout que ça ne regarde personne le pourquoi du comment, que ce n'est pas parce que je travaille dans le milieu de l'enfance que je dois en avoir (en plus ça me donne plutôt l'envie de ne pas en avoir
) Pis j'ai eu le désir il y a une dizaine d'année, la vie a fait que non (et tant mieux), notamment parce que je ne suis pas très très fertile (et ça ne regarde pas les gens) et quand je vois les enfants et les ados, plus le coup de la vie (quand j'ai du mal à boucler les fins de mois, avec un enfant ça donnerait quoi ?) et seule vieille avec le nombre d'enfants adulte abandonnant leurs parents dans les ephad... Foutage de gueule !!!
Heureusement mon copain ne veut pas d'enfant non plus, ma mère comprend maintenant le non désir (et trouve que de nos jours faire un enfant ce n'est pas forcément la chose à faire)
La seule chose que je pourrais regretter, la sensation d'un être bougeant dans son ventre, ça m'a toujours intriguée de savoir ce qu'on peut ressentir (mais jamais la partie accouchement qui est plutôt un cauchemar à mes yeux) mais ce n'est pas pour autant que je vais en faire un
Bref, les gens se mêlent trop de ce qui ne les regardent pas.
Pis niveau gamin, je ne supporte plus (encore plus depuis que j'ai un nouveau voisin au dessus de chez moi, déjà pas sympathique, il dit pas bonjour quand je le croise alors que je dis bonjour, il est bizarre, il se promène dans les escaliers bruyamment, dans le noir en pleine nuit... Et il doit être papa solo les we, du coup son gamin cours partout et ça résonne un max et ça du matin au soir, il crie dans la cage d'escalier, tape des pieds sur chaque marche...l'enfer) (j'ose pas aller le voir tellement il est chelou, j'ai pas envie d'avoir des soucis... Alors que des voisins précédents, ils faisaient parfois du bruit, je suis allée les voir et c'était nickel après)
Mais cet argument de "qui s'occupera de toi quand tu seras vieille" est juste ho-rrible!
Ca fait vraiment passer le message qu'avoir des enfants est un acte égoïste. On se créé un-e assistante à domicile pour nos vieux jours.
J'ai du mal à comprendre les gens qui pensent comme ça...
Quand au "ça viendra", pas mieux. À mon travail, je ne parle pas de mon désir de ne pas avoir d'enfant et je sens que comme j'ai la trentaine, les gens ne savent pas comment m'aborder. Pourtant tout le monde sait que je fais énormément de bénévolat sur mon temps libre, que j'ai pas mal d'activités artistiques et que je voyage autant que je peux (en gros j'ai des semaines blindées) mais pourtant je me prends régulièrement des petites réflexions "mais tu est tellement occupée, il y a peu de place pour autre chose..." ou "tu verras quand tu auras des enfants ça ne sera pas pareil". C'est comme si on pouvait avoir la vie la plus épanouie et enrichissante du monde, tant que tu n'as pas d'enfants, c'est comme s'il te manquait quelque chose. En gros je m'occupe avant d'avoir quelque chose de plus important dans ma vie...
Ca fait vraiment passer le message qu'avoir des enfants est un acte égoïste. On se créé un-e assistante à domicile pour nos vieux jours.
J'ai du mal à comprendre les gens qui pensent comme ça...
Quand au "ça viendra", pas mieux. À mon travail, je ne parle pas de mon désir de ne pas avoir d'enfant et je sens que comme j'ai la trentaine, les gens ne savent pas comment m'aborder. Pourtant tout le monde sait que je fais énormément de bénévolat sur mon temps libre, que j'ai pas mal d'activités artistiques et que je voyage autant que je peux (en gros j'ai des semaines blindées) mais pourtant je me prends régulièrement des petites réflexions "mais tu est tellement occupée, il y a peu de place pour autre chose..." ou "tu verras quand tu auras des enfants ça ne sera pas pareil". C'est comme si on pouvait avoir la vie la plus épanouie et enrichissante du monde, tant que tu n'as pas d'enfants, c'est comme s'il te manquait quelque chose. En gros je m'occupe avant d'avoir quelque chose de plus important dans ma vie...
J'ai vu cet article sur Twitter :
zawn.substack.com
(j'ai hésité à le poster sur le topic Misandrie, mais bon ça parle d'enfants et de post-partum, donc...
)
En gros l'article dit que les femmes ne font pas de dépression post-partum à cause de leurs "hormones" (une explication que j'ai toujours trouvé assez foireuse personnellement), mais à cause du manque d'implication de leur partenaire. Ce qui est finalement tout à fait logique. L'article dit d'ailleurs qu'il y a moins de dépressions post-partum chez les femmes dont le partenaire prend ses responsabilités de père. En gros, la cause de ces dépressions serait ni plus ni moins que... les hommes qui ne branlent rien
Ça paraît tomber sous le sens, et pourtant on est toujours là à essayer de trouver des explications bidon en mode "mais c'est normal, c'est la chute d'hormones !" Quelle blague. Tu prends n'importe quelle personne, tu la fais devenir l'esclave d'un minuscule être hurlant pendant plusieurs mois, avec supplément manque chronique de sommeil et absence d'aide, c'est évident que ladite personne va péter un boulon. En tout cas, personnellement, ça ressemble à mon PIRE cauchemar.
Bref, si le gouvernement veut booster la natalité (
), c'est clairement par là qu'il faut commencer...
Your postpartum depression is probably your male partner's fault
Also, I got temporarily banned from Facebook so you should subscribe to my work here.
zawn.substack.com
(j'ai hésité à le poster sur le topic Misandrie, mais bon ça parle d'enfants et de post-partum, donc...
)En gros l'article dit que les femmes ne font pas de dépression post-partum à cause de leurs "hormones" (une explication que j'ai toujours trouvé assez foireuse personnellement), mais à cause du manque d'implication de leur partenaire. Ce qui est finalement tout à fait logique. L'article dit d'ailleurs qu'il y a moins de dépressions post-partum chez les femmes dont le partenaire prend ses responsabilités de père. En gros, la cause de ces dépressions serait ni plus ni moins que... les hommes qui ne branlent rien
Ça paraît tomber sous le sens, et pourtant on est toujours là à essayer de trouver des explications bidon en mode "mais c'est normal, c'est la chute d'hormones !" Quelle blague. Tu prends n'importe quelle personne, tu la fais devenir l'esclave d'un minuscule être hurlant pendant plusieurs mois, avec supplément manque chronique de sommeil et absence d'aide, c'est évident que ladite personne va péter un boulon. En tout cas, personnellement, ça ressemble à mon PIRE cauchemar.
Bref, si le gouvernement veut booster la natalité (
), c'est clairement par là qu'il faut commencer...
M
Membre supprimé 247581
Guest
Je viens poser mes valises ici. 
Avec mon copain, on est très clair sur le sujet : on ne veut pas d'enfants. Ce n'est pas une phase, mais bien une non-envie que l'on partage depuis sept ans, pour de nombreuses raisons. Je n'envie aucune personne de mon entourage ayant des gamins. Pourtant, on me l'a souvent répété : "tu dis ça maintenant, mais tu verras, ça viendra, surtout quand tu verras tout le monde fonder une famille autour de toi !".
Oui... Mais non.
Je n'ai aucune affinité avec les enfants, j'ai beau parfois travailler avec, ça me crispe plus qu'autre chose.
"Oui mais avec ceux des autres c'est normal, ça change quand ce sont les tiens".
Qu'est-ce que ça me saoule ces réflexions à tour de bras.
Ce qui me frappe aussi, c'est le nombre de parents qui s'offusquent quand on dit qu'on ne veut pas d'enfants. Les enfants, bah on n'aime pas trop ça en fait. Ça ne veut pas dire que l'on va être désagréable avec eux, ni qu'on les dénigre. Je ne compte plus le nombre de regards outrés ou d'ambiances refroidies quand le sujet est arrivé sur la table. Les gens ne comprennent pas que ce n'est pas une attaque personnelle, mais un choix de vie, motivé par différents points (pas d'envie, pas d'affinité, contexte économique/social/environnemental...).
Je ne dénigre pas quand une personne me dit : "je veux des enfants". Pourquoi on ne laisse pas celleux qui n'en veulent pas tranquille ? Pourquoi les parents prennent cela pour un affront et un manque de respect envers leur progéniture ?
Cela dit, du côté de ma famille, personne n'a jamais tiqué, c'est au moins ça !
Avec mon copain, on est très clair sur le sujet : on ne veut pas d'enfants. Ce n'est pas une phase, mais bien une non-envie que l'on partage depuis sept ans, pour de nombreuses raisons. Je n'envie aucune personne de mon entourage ayant des gamins. Pourtant, on me l'a souvent répété : "tu dis ça maintenant, mais tu verras, ça viendra, surtout quand tu verras tout le monde fonder une famille autour de toi !".
Oui... Mais non.
Je n'ai aucune affinité avec les enfants, j'ai beau parfois travailler avec, ça me crispe plus qu'autre chose.
"Oui mais avec ceux des autres c'est normal, ça change quand ce sont les tiens".
Qu'est-ce que ça me saoule ces réflexions à tour de bras.
Ce qui me frappe aussi, c'est le nombre de parents qui s'offusquent quand on dit qu'on ne veut pas d'enfants. Les enfants, bah on n'aime pas trop ça en fait. Ça ne veut pas dire que l'on va être désagréable avec eux, ni qu'on les dénigre. Je ne compte plus le nombre de regards outrés ou d'ambiances refroidies quand le sujet est arrivé sur la table. Les gens ne comprennent pas que ce n'est pas une attaque personnelle, mais un choix de vie, motivé par différents points (pas d'envie, pas d'affinité, contexte économique/social/environnemental...).
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Je ne dénigre pas quand une personne me dit : "je veux des enfants". Pourquoi on ne laisse pas celleux qui n'en veulent pas tranquille ? Pourquoi les parents prennent cela pour un affront et un manque de respect envers leur progéniture ?
Cela dit, du côté de ma famille, personne n'a jamais tiqué, c'est au moins ça !
J'ai passé mon enfance et adolescence à regarder des programmes tv de merde (Hélène et les garçons, la série 2be3, Loft Story, les voisines d'à côté, et j'oublie encore pas mal de programmes qui relevaient clairement pas le niveau..et c'était clairement tous les jours et parfois plusieurs heures) et j'ai une licence de philosophie et un Bac S. Déduisez-en ce que vous voulez (ou pas) 
Sinon, je vous rejoins sur le fait d'être tranquille sans enfant. C'est pas seulement pas de cris, pas de larmes, pas de réveils en pleurs à 3h du matin la veille d'une grosse journée importante ou d'un entretien (les gamins ont l'art de tomber malade avant un gros évènement
), mais aussi effectivement le temps libre pour faire ce qu'on veut quand on rentre chez soi, même si c'est "juste" chiller en slibard devant la TV (encore ).
C'est aussi, quand je suis malade, ne pas être obligée de faire quoi que ce soit d'autre que de larver dans mon lit toute la journée parce que pas de contrainte.
C'est partir en vacances sans avoir besoin de vérifier H24 si c'est adapté pour un enfant de tel ou tel âge et si ça va lui plaire.
Vraiment, la liste est longue. Je trouve mes journées de boulot déjà super longues (42h30 sur 5 jours sans compter les pauses dej, mon Dieu...) j'ose même pas imaginer quel temps (aucun probablement) j'aurais pour moi si j'avais en + à m'occuper d'un ou plusieurs enfants en rentrant. Et je peux clairement dire adieu à mes cours de sport en rentrant du taff hein..
Sinon, je vous rejoins sur le fait d'être tranquille sans enfant. C'est pas seulement pas de cris, pas de larmes, pas de réveils en pleurs à 3h du matin la veille d'une grosse journée importante ou d'un entretien (les gamins ont l'art de tomber malade avant un gros évènement
), mais aussi effectivement le temps libre pour faire ce qu'on veut quand on rentre chez soi, même si c'est "juste" chiller en slibard devant la TV (encore ).C'est aussi, quand je suis malade, ne pas être obligée de faire quoi que ce soit d'autre que de larver dans mon lit toute la journée parce que pas de contrainte.
C'est partir en vacances sans avoir besoin de vérifier H24 si c'est adapté pour un enfant de tel ou tel âge et si ça va lui plaire.
Vraiment, la liste est longue. Je trouve mes journées de boulot déjà super longues (42h30 sur 5 jours sans compter les pauses dej, mon Dieu...) j'ose même pas imaginer quel temps (aucun probablement) j'aurais pour moi si j'avais en + à m'occuper d'un ou plusieurs enfants en rentrant. Et je peux clairement dire adieu à mes cours de sport en rentrant du taff hein..
M
Membre supprimé 247581
Guest
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