@Lyt'chiie J'ai écouté le podcast aussi, et j'ai tiqué sur les mêmes points que toi
(Je ne suis juste pas d'accord sur le fait de dire qu'il n'y a jamais de bon moment pour faire un enfant. Bah, de manière très pragmatique... si. C'est une évidence qu'il vaut mieux être stable sentimentalement, psychologiquement et financièrement pour faire naître un être humain. Entre une femme qui a 19 ans, qui est en train de faire des études, d'expérimenter la vie et qui n'a pas d'argent, et une autre qui a 35 ans et une carrière stable, par exemple, il y en a quand même une qui est mieux placée que l'autre !)
Pour le reste, ce truc de "mais avoir un enfant ça n'enlève rien à ta liberté", c'est tellement naïf en effet ! C'est sûr que quand tu gagnes très bien ta vie et que tu peux te payer des palanquées de nounous, c'est plus facile. Mais va dire ça à une personne lambda, même pas forcément précaire, mais juste "dans la norme". Bien sûr qu'avoir un enfant ça t'enlève une grande partie de ta liberté. C'est hyper dangereux de cacher ça, ou de faire comme si ça n'avait aucune importance/aucune conséquence. Parce que ça en a, et c'est là que souvent viennent se nicher les désillusions.
Et pareil, "on ne regrette jamais un enfant"... Oh là là mais please, on peut arrêter ce discours guimauve un peu ? D'autant qu'elle sait très bien que c'est possible, elle qui a une émission de témoignages depuis des années et qui a probablement déjà rencontré des femmes concernées. Je trouve ça tellement toxique, ce discours mi-neuneu mi-naïf en mode "chaque enfant est un miracle, l'amour parent-enfant est inconditionnel, blablabla". Mais NON en fait. Si c'était le cas, les maltraitances (ou pire, les décès d'enfants sous les coups de leurs parents) n'existeraient pas, et personne ou presque n'irait voir un psy. Ça me paraît beaucoup plus sain, et évidemment plus honnête, d'admettre qu'on PEUT regretter (dans les deux sens : de ne pas avoir eu d'enfants, ou d'en avoir eu). Et que la famille, contrairement à la propagande nataliste dont on nous bourre le crâne, n'est absolument pas un lieu de bonheur, de plénitude et de sécurité pour tout le monde. Ça peut bien se passer, comme ça peut mal se passer. C'est pareil pour la maternité. Ça peut te rendre heureuse, comme super malheureuse.
Franchement un peu de nuance sur ces sujets complexes, ça ne ferait pas de mal
(Je ne suis juste pas d'accord sur le fait de dire qu'il n'y a jamais de bon moment pour faire un enfant. Bah, de manière très pragmatique... si. C'est une évidence qu'il vaut mieux être stable sentimentalement, psychologiquement et financièrement pour faire naître un être humain. Entre une femme qui a 19 ans, qui est en train de faire des études, d'expérimenter la vie et qui n'a pas d'argent, et une autre qui a 35 ans et une carrière stable, par exemple, il y en a quand même une qui est mieux placée que l'autre !)
Pour le reste, ce truc de "mais avoir un enfant ça n'enlève rien à ta liberté", c'est tellement naïf en effet ! C'est sûr que quand tu gagnes très bien ta vie et que tu peux te payer des palanquées de nounous, c'est plus facile. Mais va dire ça à une personne lambda, même pas forcément précaire, mais juste "dans la norme". Bien sûr qu'avoir un enfant ça t'enlève une grande partie de ta liberté. C'est hyper dangereux de cacher ça, ou de faire comme si ça n'avait aucune importance/aucune conséquence. Parce que ça en a, et c'est là que souvent viennent se nicher les désillusions.
Et pareil, "on ne regrette jamais un enfant"... Oh là là mais please, on peut arrêter ce discours guimauve un peu ? D'autant qu'elle sait très bien que c'est possible, elle qui a une émission de témoignages depuis des années et qui a probablement déjà rencontré des femmes concernées. Je trouve ça tellement toxique, ce discours mi-neuneu mi-naïf en mode "chaque enfant est un miracle, l'amour parent-enfant est inconditionnel, blablabla". Mais NON en fait. Si c'était le cas, les maltraitances (ou pire, les décès d'enfants sous les coups de leurs parents) n'existeraient pas, et personne ou presque n'irait voir un psy. Ça me paraît beaucoup plus sain, et évidemment plus honnête, d'admettre qu'on PEUT regretter (dans les deux sens : de ne pas avoir eu d'enfants, ou d'en avoir eu). Et que la famille, contrairement à la propagande nataliste dont on nous bourre le crâne, n'est absolument pas un lieu de bonheur, de plénitude et de sécurité pour tout le monde. Ça peut bien se passer, comme ça peut mal se passer. C'est pareil pour la maternité. Ça peut te rendre heureuse, comme super malheureuse.
Franchement un peu de nuance sur ces sujets complexes, ça ne ferait pas de mal