I
Iseult la rousse
Guest
J'ai gardé deux amies proches qui sont devenues mères (deux fois chacune). Mais c'est clairement parce que j'ai mis sur off mes envies à moi pour m'adapter complètement à leur mode de vie, et ça me frustre énormément. L'une des deux arrive quand même a fonctionner à peu près normalement et ses filles savent que autant elle leur consacre tout son temps chez elle, quand elle est avec moi, elle a envie de me parler. Son aînée est ma filleule, et même si j'aime beaucoup cette petite fille, j'avoue avoir très hâte qu'elle grandisse. Elle a sept ans, et je suis désolée que la lecture ne l'intéresse pas. C'est ma passion préférée et j'aimerais pouvoir la partager avec elle.
Quant à l'autre amie, je n'aime pas du tout son fils aîné que je trouve chiant, pleurnichard et qui accapare sa mère comme s'il respirait par sa bouche. C'est exaspérant. Nous sommes allés tous les trois à la piscine il y a quelques mois, elle lui a dit d'aller jouer aux toboggans parce qu'elle avait envie de parler avec moi. Résultat ? En trois minutes, nous avons été interrompues 17 fois... soit toutes les dix secondes. Je vois le plus possible cette amie sans ses enfants, même si j'aime beaucoup son deuxième fils. L'aîné m'insupporte : je ne supporte pas sa voix, son phrasé, ses passions que je trouve chiantes et nazes (il aime les tracteurs, tous les trucs à moteurs et sa relation malsaine avec ses parents, et aussi regarder des trucs sur des écrans...). Bref, je suis une sorcière.
Je n'ai jamais eu d'enfant. Heureusement. J'ai toujours eu peur de ne pas l'aimer si j'en avait un. Je me rends compte que je n'aurais jamais pu aimer un enfant comme celui-là, même si c'était mon propre fils. Je me sens super coupable quand mêm
Quant à l'autre amie, je n'aime pas du tout son fils aîné que je trouve chiant, pleurnichard et qui accapare sa mère comme s'il respirait par sa bouche. C'est exaspérant. Nous sommes allés tous les trois à la piscine il y a quelques mois, elle lui a dit d'aller jouer aux toboggans parce qu'elle avait envie de parler avec moi. Résultat ? En trois minutes, nous avons été interrompues 17 fois... soit toutes les dix secondes. Je vois le plus possible cette amie sans ses enfants, même si j'aime beaucoup son deuxième fils. L'aîné m'insupporte : je ne supporte pas sa voix, son phrasé, ses passions que je trouve chiantes et nazes (il aime les tracteurs, tous les trucs à moteurs et sa relation malsaine avec ses parents, et aussi regarder des trucs sur des écrans...). Bref, je suis une sorcière.
Je n'ai jamais eu d'enfant. Heureusement. J'ai toujours eu peur de ne pas l'aimer si j'en avait un. Je me rends compte que je n'aurais jamais pu aimer un enfant comme celui-là, même si c'était mon propre fils. Je me sens super coupable quand mêm