Sur la fatigue, il est évident que des personnes sans enfant peuvent être fatigués mais je n'ai pas de difficulté à reconnaître que la parentalité soit une expérience fatigante.
Rien ne justifie d'invalider le ressenti des autres mais je me demande si dans la tête des parents, les commentaires que vous évoquiez ne se basent pas sur une fausse équivalence, où ils auraient la fausse impression que la seule différence est la parentalité et que toutes les autres choses sont égales par ailleurs (la vie n'étant pas une expérience de laboratoire, c'est évidemment faux).
A l'inverse, je suis malade depuis une semaine. Rien de grave, un virus ORL mais qui m'a un peu tabassé, au point de ne pas supporter le ronronnement de mon chat (pourtant mon son préféré) et d'avoir fini en larmes dans les toilettes du travail à quelques pas de la réunion tellement j'étais épuisée. Et je me suis dit "mais HEUREUSEMENT que je n'ai pas d'enfant dont je devrais m'occuper même malade, HEUREUSEMENT que je peux me centrer sur moi et me soigner sans avoir à penser à personne d'autre". Parce que je savais que j'étais vraiment mal en point mais que la situation aurait été encore plus pénible à vivre si j'avais eu des enfants.
Rien ne justifie d'invalider le ressenti des autres mais je me demande si dans la tête des parents, les commentaires que vous évoquiez ne se basent pas sur une fausse équivalence, où ils auraient la fausse impression que la seule différence est la parentalité et que toutes les autres choses sont égales par ailleurs (la vie n'étant pas une expérience de laboratoire, c'est évidemment faux).
A l'inverse, je suis malade depuis une semaine. Rien de grave, un virus ORL mais qui m'a un peu tabassé, au point de ne pas supporter le ronronnement de mon chat (pourtant mon son préféré) et d'avoir fini en larmes dans les toilettes du travail à quelques pas de la réunion tellement j'étais épuisée. Et je me suis dit "mais HEUREUSEMENT que je n'ai pas d'enfant dont je devrais m'occuper même malade, HEUREUSEMENT que je peux me centrer sur moi et me soigner sans avoir à penser à personne d'autre". Parce que je savais que j'étais vraiment mal en point mais que la situation aurait été encore plus pénible à vivre si j'avais eu des enfants.