Topic des Childfree-No Kid : pas de débat relatif au choix d'avoir des enfants ici
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- Mots-clés
- childfree
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@Lyt'chiie Y aurait-il moyen de mettre une affiche dans le couloir ? Dans mon ancien immeuble, les gens tenaient énormément à leur calme, dès qu'il y avait un mouvement (j'exagère à peine), il y avait un mot au niveau des boites aux lettres pour expliquer que les bruits devaient cesser.
@HeavyMetalAngel
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Hello
Je sous-marine ici depuis une dizaine d'années, et je suis passée de childfree ultra convaincue à hésitante, depuis une grossesse surprise que j'ai interrompue. Beaucoup de choses ont évolué dans ma vie, faisant que la porte me semble moins fermée mais cela reste un énorme sujet de doute (que je n'ai pas encore tranché et ne trancherai sans doute pas tout de suite).
Je perçois toujours très clairement les inconvénients de la parentalité, je ne suis pas sure de vouloir ce mode de vie que je perçois comme une montagne de sacrifices, mais j'aime quand-même l'idée d'avoir une famille. Pour autant je pense pouvoir être heureuse sans également et je suis très épanouie en couple, il est déjà ma famille.
Quelques situations côtoyées récemment m'ont quand-même fait réfléchir et je me demande comment vous percevez les choses. J'ai du dans un ancien logement aider un voisin de 90 ans qui n'avait aucune famille et s'était retrouvé coincé dehors, bref on a dû faire venir des serruriers pour changer sa porte blindée, ils ont demandée une somme astronomique, j'ai appelé la mairie, la police pour avoir un avis personne n'est venu, j'ai donc du lui faire signer le chèque car il n'avait aucun proche. Je côtoie aussi dans mon entourage de plus en plus de gens qui s'investissent auprès de leurs parents ou grand-parents face à une santé déclinante et des épreuves de vie.
Bien évidemment je ne ferai pas d'enfants pour s'occuper de moi, ce n'est absolument pas un motif envisageable. Mais j'admets que côtoyer tout ça me met un coup de pression, je réalise l'ampleur de la solitude face aux problèmes avec la vieillesse, même en ayant une famille, et je n'ose imaginer comment font ceux qui n'ont personne de direct pour les aider car c'est un tel engagement que ça ne peut pas toujours s'appliquer à des amis ou autres proches. Bref, me vient une peur de l'isolement plus tard que je n'avais jamais réfléchie avant. Je sais en prime que beaucoup de gens avec famille sont quand-même délaissés etc mais je vois sur le terrain à quel point ce socle peut quandmême être important.
Comment vivez-vous ce type de questionnement, comment préparez-vous l'avenir en tant que childfree ? Je me sens un peu perdue. Merci à vous
Je sous-marine ici depuis une dizaine d'années, et je suis passée de childfree ultra convaincue à hésitante, depuis une grossesse surprise que j'ai interrompue. Beaucoup de choses ont évolué dans ma vie, faisant que la porte me semble moins fermée mais cela reste un énorme sujet de doute (que je n'ai pas encore tranché et ne trancherai sans doute pas tout de suite).
Je perçois toujours très clairement les inconvénients de la parentalité, je ne suis pas sure de vouloir ce mode de vie que je perçois comme une montagne de sacrifices, mais j'aime quand-même l'idée d'avoir une famille. Pour autant je pense pouvoir être heureuse sans également et je suis très épanouie en couple, il est déjà ma famille.
Quelques situations côtoyées récemment m'ont quand-même fait réfléchir et je me demande comment vous percevez les choses. J'ai du dans un ancien logement aider un voisin de 90 ans qui n'avait aucune famille et s'était retrouvé coincé dehors, bref on a dû faire venir des serruriers pour changer sa porte blindée, ils ont demandée une somme astronomique, j'ai appelé la mairie, la police pour avoir un avis personne n'est venu, j'ai donc du lui faire signer le chèque car il n'avait aucun proche. Je côtoie aussi dans mon entourage de plus en plus de gens qui s'investissent auprès de leurs parents ou grand-parents face à une santé déclinante et des épreuves de vie.
Bien évidemment je ne ferai pas d'enfants pour s'occuper de moi, ce n'est absolument pas un motif envisageable. Mais j'admets que côtoyer tout ça me met un coup de pression, je réalise l'ampleur de la solitude face aux problèmes avec la vieillesse, même en ayant une famille, et je n'ose imaginer comment font ceux qui n'ont personne de direct pour les aider car c'est un tel engagement que ça ne peut pas toujours s'appliquer à des amis ou autres proches. Bref, me vient une peur de l'isolement plus tard que je n'avais jamais réfléchie avant. Je sais en prime que beaucoup de gens avec famille sont quand-même délaissés etc mais je vois sur le terrain à quel point ce socle peut quandmême être important.
Comment vivez-vous ce type de questionnement, comment préparez-vous l'avenir en tant que childfree ? Je me sens un peu perdue. Merci à vous
@minelina , j'ai exactement les mêmes interorgations que toi!
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@minelina J'avoue que je ne me pose pas la question et que je laisse venir. Avoir des enfants ne garantit de toute façon pas qu'ils seront aidant (ou même qu'ils seront toujours en vie le moment venu) Je ne me vois de toute façon pas finir très âgée et je pense que si je finis par devenir dépendante, je m'aideris à partir avant que ça soit invivable.
Et puis finalement, je vois mon père, c'est essentiellement sa fratrie qui l'a aidé alors qu'il a 3 enfants. Alors qu'on était volontaires, qu'on a fait moult propositions. Juste, il ne voulait pas nous "embêter" donc il refusait même nos visites. Sur la fin, il s'est rendu compte (et pas sans aide) du mal que ça nous faisait. Il est mort, et même si on communiquait tous les jours, ça faisait 2 ans que je ne l'avais pas vu et encore plus longtemps pour mon frère et ma sœur.
Bref, ça n'a rien à voir avec ta question initiale, je vide juste mon sac, désolée !
Et puis finalement, je vois mon père, c'est essentiellement sa fratrie qui l'a aidé alors qu'il a 3 enfants. Alors qu'on était volontaires, qu'on a fait moult propositions. Juste, il ne voulait pas nous "embêter" donc il refusait même nos visites. Sur la fin, il s'est rendu compte (et pas sans aide) du mal que ça nous faisait. Il est mort, et même si on communiquait tous les jours, ça faisait 2 ans que je ne l'avais pas vu et encore plus longtemps pour mon frère et ma sœur.
Bref, ça n'a rien à voir avec ta question initiale, je vide juste mon sac, désolée !
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Dernière édition :
Merci pour vos retours 
Sans doute que le fait d'être fille unique joue également un rôle dans cette peur de l'isolement, le sentiment qu'une fois mes parents partis, si je perdais mon conjoint, je serais "seule". Paradoxalement je suis entourée d'amis depuis toujours, des amis sains et de confiance.
Au final j'ai l'impression que c'est là une question qui touche tout le monde, avec ou sans enfants, et que ce point ne pourra pas peser dans la balance. La parentalité ne serait qu'une étape vers la même fin pour tous, se retrouver peut-être face à soi-même à un âge avancé. La question est plutôt alors comment souhaite-t-on vivre jusque-là.
J'avoue que ce doute sur la parentalité est complexe à gérer pour moi car le fait d'être childfree pure et dure durant 3 décennies me donnait un certain contrôle sur ma vie, je pouvais me projeter dans l'avenir. Là plein de possibilités émergent, et beaucoup d'incertitudes. Je sais au fond que c'est aussi positif parfois de ne pas tout anticiper et voir là où la vie nous mène mais c'est angoissant pour quelqu'un comme moi qui aime se projeter dans tout
Sans doute que le fait d'être fille unique joue également un rôle dans cette peur de l'isolement, le sentiment qu'une fois mes parents partis, si je perdais mon conjoint, je serais "seule". Paradoxalement je suis entourée d'amis depuis toujours, des amis sains et de confiance.
Au final j'ai l'impression que c'est là une question qui touche tout le monde, avec ou sans enfants, et que ce point ne pourra pas peser dans la balance. La parentalité ne serait qu'une étape vers la même fin pour tous, se retrouver peut-être face à soi-même à un âge avancé. La question est plutôt alors comment souhaite-t-on vivre jusque-là.
J'avoue que ce doute sur la parentalité est complexe à gérer pour moi car le fait d'être childfree pure et dure durant 3 décennies me donnait un certain contrôle sur ma vie, je pouvais me projeter dans l'avenir. Là plein de possibilités émergent, et beaucoup d'incertitudes. Je sais au fond que c'est aussi positif parfois de ne pas tout anticiper et voir là où la vie nous mène mais c'est angoissant pour quelqu'un comme moi qui aime se projeter dans tout
@minelina Perso, j'économise de l'argent pour mes vieux jours, parce que vu comment c'est parti, je toucherai pas grand chose niveau retraite. Si je reste en bonne santé, l'isolement ne me fait pas peur. Je vis déjà loin de ma famille et je n'ai pas de partenaires donc la solitude je connais déjà. Mais j'ai toujours eu des amis et des hobbys qui me permettent d'avoir beaucoup d'interactions sociales.
Je me vois bien vivre en coloc également quand je serai plus vieille. On peut aussi se tourner vers les associations et les réseaux d'entraide en ligne si on a besoin d'aide. Bref, j'espère qu'on évoluera à l'avenir vers plus de collectif et moins d'individualisme.
Je me vois bien vivre en coloc également quand je serai plus vieille. On peut aussi se tourner vers les associations et les réseaux d'entraide en ligne si on a besoin d'aide. Bref, j'espère qu'on évoluera à l'avenir vers plus de collectif et moins d'individualisme.
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