Je finis mon dernier post (flemme tout à l'heure)
En plus, j'ai écrit "démarche acceptable", et là je me m'autochoque (n'importe quoi ce verbe!). J'ai l'impression de cautionner en écrivant un truc pareil (ma fièvre me jouerait-elle des tours, pourtant 38.2° c'est pas la mort)
En fait, Je comprend sa démarche.
Je ne suis pas choquée par le fait d'accélèrer la mort prévue des animaux. Du moins c'est une chose qui ne peux plus me choquer, car on ne peut m'ôter de l'esprit que tout reportage implique toujours des procédés similaires. Et pour cause, nous tournons systématiquement notre attention vers des vérités extrapôlées, c'est notre mode de selection des images. J'accepte ce fait, je le digère, c'est généralement comme-ça que je parviens à faire évoluer mon jugement (Je crains de partir dans une trop longue argumentation sur ce seul point alors je reprend le fil).
En revanche, ceci ne relève certainnement pas du reportage.
J'avoue que je n'avais pas envisagé le côté sélectif des animaux devant être mis à mort (c'est pourtant gros comme une maison ). Dans le genre "J'aurais besoin d'une chèvre, d'un cheval...". C'est bien glauque vu sous cet aspect là.
Et en y réflèchissant un peu plus, je doute que les exploitants de l'abattoir (note: c'est aussi le nom du musée d'art contemporain de Toulouse sauf que s'est au pluriel) est accepté de prendre des risques à faire cela devant la caméra sans une correct contrepartie. C'est normal, me direz-vous, mais généralement, on paye un modèle, et dans ce cas, on paye pour qu'un mec tue devant la caméra.
C'est le principe du snuff-film, un peu racourci, mais quand même.
La démarche artistique (j'entend par là le but recherché à travers ses vidéos) à elle seule est acceptable. Mais le processus de création, si l'on peut appeler ça ainsi, est plus que limite. L'enfer est pavée de bonnes intentions, non?
Pour conclure, Je m'autocite (encore un autotruc, mon ego enfle aujourd'hui):
Je nuance aussi cette idée depuis que j'ai lu ce propos tenue par Abdessemed:
« Je viens d?un pays dans lequel pensées et artistes sont suspects. » " à l'attaque"
Il s'est perdu en chemin je crois, la fin justifie rarement les moyens.
Bon, là j'en peux vraiment plus. Ma fièvre revient. J'ai faim, j'ai pas mangé moi aujourd'hui, je me suis même endormie pendant que je postais sur le topic Barbara Kruger (à cause de la fièvre, pas à cause de Barbara!)
En plus, j'ai écrit "démarche acceptable", et là je me m'autochoque (n'importe quoi ce verbe!). J'ai l'impression de cautionner en écrivant un truc pareil (ma fièvre me jouerait-elle des tours, pourtant 38.2° c'est pas la mort)
En fait, Je comprend sa démarche.
Je ne suis pas choquée par le fait d'accélèrer la mort prévue des animaux. Du moins c'est une chose qui ne peux plus me choquer, car on ne peut m'ôter de l'esprit que tout reportage implique toujours des procédés similaires. Et pour cause, nous tournons systématiquement notre attention vers des vérités extrapôlées, c'est notre mode de selection des images. J'accepte ce fait, je le digère, c'est généralement comme-ça que je parviens à faire évoluer mon jugement (Je crains de partir dans une trop longue argumentation sur ce seul point alors je reprend le fil).
En revanche, ceci ne relève certainnement pas du reportage.
J'avoue que je n'avais pas envisagé le côté sélectif des animaux devant être mis à mort (c'est pourtant gros comme une maison ). Dans le genre "J'aurais besoin d'une chèvre, d'un cheval...". C'est bien glauque vu sous cet aspect là.
Et en y réflèchissant un peu plus, je doute que les exploitants de l'abattoir (note: c'est aussi le nom du musée d'art contemporain de Toulouse sauf que s'est au pluriel) est accepté de prendre des risques à faire cela devant la caméra sans une correct contrepartie. C'est normal, me direz-vous, mais généralement, on paye un modèle, et dans ce cas, on paye pour qu'un mec tue devant la caméra.
C'est le principe du snuff-film, un peu racourci, mais quand même.
La démarche artistique (j'entend par là le but recherché à travers ses vidéos) à elle seule est acceptable. Mais le processus de création, si l'on peut appeler ça ainsi, est plus que limite. L'enfer est pavée de bonnes intentions, non?
Pour conclure, Je m'autocite (encore un autotruc, mon ego enfle aujourd'hui):
lady féline;712149 a dit :Mais je ne peut m'enlever de l'esprit que l'on a voulu créer un buzz autour de l'expo, en négligeant volontairement de donnés des infos car les organisateurs savaient que les associations réagiraient. C'est quand même la San Fransisco Art Institut. Aux Etats-Unis, ce genre d'oeuvre fait systématiquement polémique.
Je nuance aussi cette idée depuis que j'ai lu ce propos tenue par Abdessemed:
« Je viens d?un pays dans lequel pensées et artistes sont suspects. » " à l'attaque"
Il s'est perdu en chemin je crois, la fin justifie rarement les moyens.
Bon, là j'en peux vraiment plus. Ma fièvre revient. J'ai faim, j'ai pas mangé moi aujourd'hui, je me suis même endormie pendant que je postais sur le topic Barbara Kruger (à cause de la fièvre, pas à cause de Barbara!)