@SB88 Tu cites beaucoup d'arguments d'économistes libéraux (au sens capitalistes du terme). Difficile de rebondir sans faire un post de 3 km.
Pourquoi ? Cette façon de demander aux gens à qui on marche sur le pied d'arrêter de se plaindre me paraît être le même argument qu'on sort aux féministes : arrêter de vous plaindre pour rien.
Subir la violence des riches, c'est subir une violence. Ça ouvre le droit de se plaindre.
Alors non on est pas libre de notre destin : la sociologie démontre le contraire. Au-delà du classique Bourdieu, et des multiples études concernant les classes populaires, je peux te conseiller aussi les Pinçon-Charlot, couple de sociologues qui étudie la reproduction sociale des riches. Voir par ex cette conférence, à l'université de Tours, sur le sujet.
C'est un choix de société de ne pas laisser complètement de côté les gens qui souffrent, qui crèvent, qui ne peuvent pas travailler pour différentes raisons, même à vie. Si cela ne te convient pas, tu peux choisir une autre société. Dans le genre, il y les États-Unis.
C'est pour cela qu'on fait des lois : parce que la liberté sans limites est nuisible à l'ensemble de la société. Si je pousse la logique de ton argument jusqu'au bout, ça donne : je n'accepte pas de m'arrêter au feu rouge. Qui accepterait qu'on entrave ainsi sa liberté de circulation ? Ou : je n'accepte pas qu'une femme refuse d'avoir des rapports sexuels avec moi, donc je la force.
C'est la théorie du ruissellement. Or, de ce que je constate après 30 ans de retour du libéralisme en France, ça ne fonctionne pas. Dans aucun autre pays d'ailleurs. C'est une image sans fondement. Les économistes qui prônent cette théorie sont incapables de produire des données là dessus : si tu m’en trouves, je suis preneuse.
Selon les sociologues (Pinçon-Charlot), les revenus des riches qui viennent du travail sont de moins de 10 % : le reste, c’est du placement. Il n’y a pas de connexion entre le temps travaillé et l’argent gagné. Or, l’ISF touche les grosses fortunes, pas les retraités vaguement friqués (ex un retraité à 3000 euros par mois ne payait pas l’ISF).
Cette aide est ridicule, quasi-symbolique. De nombreux commentaires l’ont développé plus haut.
Alors un État a d’autres solutions que payer une dette : il peut par ex l’annuler. Extrême mais efficace. D’autres solutions existent. Entre autre, trouver de l’argent là où il y en a, et les politiques actuelles ne vont pas dans ce sens. Je cite surtout le cas du CICE, qui a donné 20 milliards aux entreprises par an (les revenus de l’État étant par comparaison d’environ 300 milliards par an). Ne pas pérenniser le CICE en transformant les avantages qu’il a donné aux entreprises pourrait être une piste.
Argument vide, qui consiste à dire : suivez et taisez-vous, ayez confiance. Ben non, c’est le rôle des citoyens de participer à la vie politique de leur pays. Je n’ai pas envie de vivre dans une dictature.
Tu as du mal comprendre. La plupart des commentaires parlent de la situation dans sa globalité.
Libre à toi.
Je ne vois pas le rapport avec le reste.
Je te renvoie à nouveau aux travaux de la sociologie. Peux-tu réellement affirmer que les salaires dépendent exclusivement du travail fourni ? En ce cas, les infirmier.es et aides-soignant.es devraient être millionnaires !
Edit : je t'invite à appliquer tes idées à ton échelle, et à refuser d'être remboursé par la sécu, refuser le chômage si cela t'arrive, et à encourager tes parents à vivre sans retraite
Il faut bien montrer l'exemple.
Il faudrait que le peuple français arrête de se plaindre sans cesse !
Pourquoi ? Cette façon de demander aux gens à qui on marche sur le pied d'arrêter de se plaindre me paraît être le même argument qu'on sort aux féministes : arrêter de vous plaindre pour rien.
Subir la violence des riches, c'est subir une violence. Ça ouvre le droit de se plaindre.
On est libre de notre destin. [...] Même si on commence en bas, il est encore possible de gravir les échelons.
Alors non on est pas libre de notre destin : la sociologie démontre le contraire. Au-delà du classique Bourdieu, et des multiples études concernant les classes populaires, je peux te conseiller aussi les Pinçon-Charlot, couple de sociologues qui étudie la reproduction sociale des riches. Voir par ex cette conférence, à l'université de Tours, sur le sujet.
Pourquoi toujours compter sur les aides ? [...] On ruine notre pays en ne comptant qu'avec elles. On doit les laisser à ceux qui risquent de tomber, pour qu'ils se rattrapent mais pas comme un calcul à long terme !
C'est un choix de société de ne pas laisser complètement de côté les gens qui souffrent, qui crèvent, qui ne peuvent pas travailler pour différentes raisons, même à vie. Si cela ne te convient pas, tu peux choisir une autre société. Dans le genre, il y les États-Unis.
L'injustice de l'ISF comme j'ai pu lire. Mais qui accepterait de payer un impôt sur l'impôt ? Personne.
C'est pour cela qu'on fait des lois : parce que la liberté sans limites est nuisible à l'ensemble de la société. Si je pousse la logique de ton argument jusqu'au bout, ça donne : je n'accepte pas de m'arrêter au feu rouge. Qui accepterait qu'on entrave ainsi sa liberté de circulation ? Ou : je n'accepte pas qu'une femme refuse d'avoir des rapports sexuels avec moi, donc je la force.
Du coup, l'ISF à fait fuir les investisseurs, les créateurs d'emplois, les grandes entreprises et les ménages aisés. C'était une réelle catastrophe pour l'économie de la France puisque cet impôt ne rapportait pas assez par rapport aux dégâts qu'il engendrait. Macron à eu raison de le retirer. C'est peut-être être impopulaire mais c'est une terrible logique économique .Autant attirer ces riches chez-nous plutôt que les faire fuir. Au moins, ils consomment, créent, investissent. Notre pays redevient enfin attractif et ça nous manquait depuis 90 !
L'ISF existait dans plein de pays européens mais il a vite été retiré dans les autres pays car improductif. Allez savoir pourquoi la France s'était gardée cette épine dans le pied :-(
C'est la théorie du ruissellement. Or, de ce que je constate après 30 ans de retour du libéralisme en France, ça ne fonctionne pas. Dans aucun autre pays d'ailleurs. C'est une image sans fondement. Les économistes qui prônent cette théorie sont incapables de produire des données là dessus : si tu m’en trouves, je suis preneuse.
Arrêtons la chasse et la jalousie envers ceux qui gagnent de l'argent ou travaillent plus de 72 heures par semaine (parce que souvent c'est le cas de ceux qui se sont retrouvés punis par cet impôt eu de vacances, faire de l'épargne pour leur retraite et la voir sucrée parce que n'avaient pas les moyens de partir ou payer un conseiller fiscal)
Selon les sociologues (Pinçon-Charlot), les revenus des riches qui viennent du travail sont de moins de 10 % : le reste, c’est du placement. Il n’y a pas de connexion entre le temps travaillé et l’argent gagné. Or, l’ISF touche les grosses fortunes, pas les retraités vaguement friqués (ex un retraité à 3000 euros par mois ne payait pas l’ISF).
Cette affirmation tombe comme un cheveu sur la soupe, n’est étayée par rien, donc je n’y réponds pas.Ensuite, pensons à l'écologie car c'est la grande perdante du mouvement gilets jaunes .
Les mesures décidées par Macron vont aider les travailleurs les plus précaires.
Cette aide est ridicule, quasi-symbolique. De nombreux commentaires l’ont développé plus haut.
Cela-dit, elles risquent gravement d'augmenter le déficit de la France .si ce n'est pas nous qui payons ce seront nos enfants.
Alors un État a d’autres solutions que payer une dette : il peut par ex l’annuler. Extrême mais efficace. D’autres solutions existent. Entre autre, trouver de l’argent là où il y en a, et les politiques actuelles ne vont pas dans ce sens. Je cite surtout le cas du CICE, qui a donné 20 milliards aux entreprises par an (les revenus de l’État étant par comparaison d’environ 300 milliards par an). Ne pas pérenniser le CICE en transformant les avantages qu’il a donné aux entreprises pourrait être une piste.
Alors pour une fois qu'on a un Président qui réforme, voyons où les idées d'un premier de la classe peuvent mener !
Argument vide, qui consiste à dire : suivez et taisez-vous, ayez confiance. Ben non, c’est le rôle des citoyens de participer à la vie politique de leur pays. Je n’ai pas envie de vivre dans une dictature.
Ah bon ? On a pas les même sources alors, il me semblait bien que le néo-libéralisme était en perte de vitesse dans les autres pays : Sanders aux États-unis, Corbyn en Angleterre...J'ai entendu les avis d'observateurs Portugais, Norvégiens, Allemands et Belges. Ils ne comprennent pas pourquoi les français réagissent avec autant de violence, pourquoi on se comporte en enfants gâtés et pourquoi nous saccageons notre pays alors que nous sortions tout juste d'une longue crise, alors que les indicateurs commençaient à être meilleurs ! On vient de se décrédibiliser au niveau international !
J'ai lu vos commentaires, vous parlez en votre nom, vous voyez votre situation. C'est normal mais la France ne s'en sortira pas si chacun râle en son nom.
Tu as du mal comprendre. La plupart des commentaires parlent de la situation dans sa globalité.
Vision d'une miss qui est pourtant allée voter blanc au second tour.....car n'aimait pas Macron. Mais devant tant de haine, désormais, je le soutiens. On a tous nos vies difficiles, des charges énormes à payer, pour beaucoup, qqs craintes en fin de mois.
Libre à toi.
Mais on vit dans un beau pays
Je ne vois pas le rapport avec le reste.
et ce n'est pas à la France de nous prendre en main mais à nous de décider de notre salaire par notre travail.
Je te renvoie à nouveau aux travaux de la sociologie. Peux-tu réellement affirmer que les salaires dépendent exclusivement du travail fourni ? En ce cas, les infirmier.es et aides-soignant.es devraient être millionnaires !
Edit : je t'invite à appliquer tes idées à ton échelle, et à refuser d'être remboursé par la sécu, refuser le chômage si cela t'arrive, et à encourager tes parents à vivre sans retraite

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