Veille Permanente Démocratie/Politique
- Initiateur de la discussion Pinceau_
- Date de début
-
- Mots-clés
- débat démocratie politique
ou 
WHAT? Mais c'est, mais c'est c'est... C'est juste pas du tout démocratique! J'avais des doutes depuis un moment que nous soyons ne serait-ce qu'un peu dans une démocratie mais ça?! Museler les journalistes? Contrôler ce qu'ils publient ou non sur les entreprises?
J'ai vu le lien du topic sur la banderole et je trouve vos réflexions très intéressantes, du coup ça me donne envie d'y participer.Je ne sais pas si certaines d'entre vous regardent l'émission Médias, Le Magazine (France 5), mais l'épisode d'il y a deux semaines avait proposé un reportage sur les "lanceurs d'alerte" qui était très interpellant. De ce que j'ai retenu, les personnes qui dénonçaient les faits de corruption (wikileaks, l'affaire kerviel etc.) n'étaient pratiquement pas récompensées ou indemnisées en France. Ce qui fait que beaucoup d'entre elles survivent grâce au chômage. Alors qu'aux USA par exemple, les lanceurs d'alerte sont assez bien récompensés (bon y'a aussi toute la culture puritaine).
Le lien se trouve ici mais ne résidant pas en France, je n'ai pas accès à la vidéo (donc plus moyen de résumer correctement le reportage
).@muzungu : Modify Headers est ton ami. 
Je vis en Autriche mais je peux regarder tous les replays français grâce à cette petite extension google Chrome.
Je vis en Autriche mais je peux regarder tous les replays français grâce à cette petite extension google Chrome.
le sénat adopte le projet de Loi Renseignement. voilà voilà
L
Lothiriel
Guest
Bon bah je vais crypter mes données, j'espère que ça va au moins avoir un petit effet.
J
Jean-Patate
Guest
Je lis de plus en plus d'articles qui disent que comme le plafond du paiement en liquide a baissé et que l'utilisation systématique du paiement sans contact est encouragé, on peut en déduire qu'on veut décourager l'usage d'espèces afin de pouvoir surveiller toutes nos transactions, aussi banales soient elles...
Vu tout ce que j'achète sur Internet, ça m'embête mais je pense que je vais faire des efforts pour utiliser davantage les espèces, juste histoire de faire chier le monde
Vu tout ce que j'achète sur Internet, ça m'embête mais je pense que je vais faire des efforts pour utiliser davantage les espèces, juste histoire de faire chier le monde
L
Lothiriel
Guest
Un article sur la réforme du collège. J'hésite entre et 
.
Morceau choisi:
Ben voyons. C'est vrai que juste en regardant une phrase, on peut en déduire l'ensemble de la grammaire française, pourtant réputée complexe.
et .Morceau choisi:
Ben voyons. C'est vrai que juste en regardant une phrase, on peut en déduire l'ensemble de la grammaire française, pourtant réputée complexe.
C'est l'approche qu'on veut nous faire adopter au primaire aussi, et en principe, c'est bien. Il est régulièrement montré que pour que les élèves apprennent, ils faut que ce soit par eux même, qu'ils "trouvent" les choses.
Sauf que en pratique, on nous laisse nous débrouiller (nous = les enseignants) et c'est à nous de trouver une façon miraculeuse d'arriver à ces fins...
Autant il y a des domaines où c'est possible (en conjugaison, on donne des verbes au futur conjugués à plusieurs personnes et on prie pour que les élèves finissent par remarquer que c'est infinitif + terminaison), autant parfois, c'est tout bonnement impossible...
Si on travaille sur les aires en maths, même avec le meilleur cours au monde, ça ne sera jamais l'élève qui pourra construire son savoir par lui-même, déjà la formule longueur x largeur n'est pas toujours évidente et puis trouver que pour convertir des km² en m², il faut un tableau différent de celui des km et m, ça n'est pas une illumination très commune chez les élèves de CM2...
Par contre, alléger la terminologie est une très bonne chose (le comble du comble étant qu'ils inventent une nouvelle expression lourdingue pour dire qu'il faut éviter les expressions lourdingues LOL). J'ai souvent du mal à expliquer l'utilité de certains éléments de grammaire aux élèves. Généralement, pour le français, la raison est "pour bien écrire", mais faire la différence entre un adjectif épithète ou apposé ou un COD ou COI, même moi je ne vois pas en quoi ça peut améliorer l'orthographe.
C'est toujours le même problème au final avec l'éducation nationale. Ils sont pleins de bonne volonté, ils veulent montrer qu'ils cherchent à améliorer les choses et qu'ils prennent en compte les dernières études, mais en gros ils disent juste ce qu'ils voudraient et ils attendent que ça arrive comme par magie, sans former les enseignants ou éditer des manuels spécifiques pour ces nouvelles pratiques...
Sauf que en pratique, on nous laisse nous débrouiller (nous = les enseignants) et c'est à nous de trouver une façon miraculeuse d'arriver à ces fins...
Autant il y a des domaines où c'est possible (en conjugaison, on donne des verbes au futur conjugués à plusieurs personnes et on prie pour que les élèves finissent par remarquer que c'est infinitif + terminaison), autant parfois, c'est tout bonnement impossible...
Si on travaille sur les aires en maths, même avec le meilleur cours au monde, ça ne sera jamais l'élève qui pourra construire son savoir par lui-même, déjà la formule longueur x largeur n'est pas toujours évidente et puis trouver que pour convertir des km² en m², il faut un tableau différent de celui des km et m, ça n'est pas une illumination très commune chez les élèves de CM2...
Par contre, alléger la terminologie est une très bonne chose (le comble du comble étant qu'ils inventent une nouvelle expression lourdingue pour dire qu'il faut éviter les expressions lourdingues LOL). J'ai souvent du mal à expliquer l'utilité de certains éléments de grammaire aux élèves. Généralement, pour le français, la raison est "pour bien écrire", mais faire la différence entre un adjectif épithète ou apposé ou un COD ou COI, même moi je ne vois pas en quoi ça peut améliorer l'orthographe.
C'est toujours le même problème au final avec l'éducation nationale. Ils sont pleins de bonne volonté, ils veulent montrer qu'ils cherchent à améliorer les choses et qu'ils prennent en compte les dernières études, mais en gros ils disent juste ce qu'ils voudraient et ils attendent que ça arrive comme par magie, sans former les enseignants ou éditer des manuels spécifiques pour ces nouvelles pratiques...
@Crimson Canaan :
Alors j'ai une anecdote qui explique à MERVEILLE à quel point entre les "penseurs" de l'Education Nationale et les enseignants il y a un gouffre qu'il faut absolument combler si on veut réellement améliorer les choses...
A l'IUFM, on nous avait souvent assené qu'il ne faut pas faire de cours magistraux, que l'enseignant ne doit pas déverser son savoir sans que l'élève ait eu l'occasion de chercher par lui-même, etc... Ce que j'approuve même si j'ai parfois du mal à le faire.
Visite des conseillers péda cette année, je fais une nouvelle notion en maths (mais que les élèves ont déjà vu les années précédentes donc ils ne sont pas totalement ignorants) et je commence avec un exercice "de découverte" qui, comme son nom l'indique, permet de re-confronter l'élève à cette notion, de réutiliser ce qu'il sait déjà et éventuellement de montrer qu'il y a encore des compétences à acquérir.
Je dis bien aux élèves que ce n'est pas grave si ils se plantent car l'idée est de "tester" et que au pire, la correction au tableau leur permettra de comprendre ce qu'il fallait faire.
Constat des conseillers pédas: il ne faut pas faire comme ça parce que ça met des élèves en situation d'échec. Ceux qui auront faux vont juste se sentir nuls donc ils seront découragés par ce sujet et par conséquent, ça ne sert à rien de faire la correction derrière parce qu'ils n'écouteront pas les explications car ils resteront sur cet échec. Donc il aurait fallu faire la leçon avant.
Quelques mois plus tard, re-visite. De nouveau une nouvelle notion, vue l'année dernière également. Je me sens un peu mal à l'aise avec cette notion, je ne souhaite pas lancer les élèves sur un truc casse-gueule vu que c'est assez abstrait (les nombres décimaux) donc je préfère faire une sorte de récap avec eux de tout ce qu'ils se souviennent et je rajoute quelques infos nécessaires pour faire les exercices, afin d'être sûre que personne ne se retrouve totalement perdu.
Constat du conseiller péda: il ne faut pas faire comme ça parce que les élèves n'ont pas construit leur savoir, j'ai tout apporté, comme j'ai éliminé tous les obstacles il n'y a pas de situation problème qui permet de donner du sens à ce qu'on fait et donc au final, ils n'auront rien appris avec ces exercices.
Donc voilà. Alors dans les deux cas, avec le contexte, la majorité des arguments se tenaient, mais quand même, dans ce genre de moment, je ris jaune.
Alors j'ai une anecdote qui explique à MERVEILLE à quel point entre les "penseurs" de l'Education Nationale et les enseignants il y a un gouffre qu'il faut absolument combler si on veut réellement améliorer les choses...
A l'IUFM, on nous avait souvent assené qu'il ne faut pas faire de cours magistraux, que l'enseignant ne doit pas déverser son savoir sans que l'élève ait eu l'occasion de chercher par lui-même, etc... Ce que j'approuve même si j'ai parfois du mal à le faire.
Visite des conseillers péda cette année, je fais une nouvelle notion en maths (mais que les élèves ont déjà vu les années précédentes donc ils ne sont pas totalement ignorants) et je commence avec un exercice "de découverte" qui, comme son nom l'indique, permet de re-confronter l'élève à cette notion, de réutiliser ce qu'il sait déjà et éventuellement de montrer qu'il y a encore des compétences à acquérir.
Je dis bien aux élèves que ce n'est pas grave si ils se plantent car l'idée est de "tester" et que au pire, la correction au tableau leur permettra de comprendre ce qu'il fallait faire.
Constat des conseillers pédas: il ne faut pas faire comme ça parce que ça met des élèves en situation d'échec. Ceux qui auront faux vont juste se sentir nuls donc ils seront découragés par ce sujet et par conséquent, ça ne sert à rien de faire la correction derrière parce qu'ils n'écouteront pas les explications car ils resteront sur cet échec. Donc il aurait fallu faire la leçon avant.
Quelques mois plus tard, re-visite. De nouveau une nouvelle notion, vue l'année dernière également. Je me sens un peu mal à l'aise avec cette notion, je ne souhaite pas lancer les élèves sur un truc casse-gueule vu que c'est assez abstrait (les nombres décimaux) donc je préfère faire une sorte de récap avec eux de tout ce qu'ils se souviennent et je rajoute quelques infos nécessaires pour faire les exercices, afin d'être sûre que personne ne se retrouve totalement perdu.
Constat du conseiller péda: il ne faut pas faire comme ça parce que les élèves n'ont pas construit leur savoir, j'ai tout apporté, comme j'ai éliminé tous les obstacles il n'y a pas de situation problème qui permet de donner du sens à ce qu'on fait et donc au final, ils n'auront rien appris avec ces exercices.
Donc voilà. Alors dans les deux cas, avec le contexte, la majorité des arguments se tenaient, mais quand même, dans ce genre de moment, je ris jaune.
Le sujet de l'éducation est quelque chose qui me tient à cœur. Déjà moi-même, j'adore apprendre, mais je trouve que c'est très important aussi dans l'éducation d'un enfant ce qui se passe à l'école, comment les cours sont appréhendés, etc.
Mais le système français ? Personnellement, j'ai été largué. Je me suis toujours ennuyée sur ma scolarité, j'ai régulièrement subi du harcèlement, j'ai même quitté mon lycée en milieu de première en ayant développé une phobie scolaire, "je ne peux pas vous promettre que ça ne recommence pas" qu'il disait le directeur.
Aujourd'hui je fais mes études par correspondance, je travaille chez moi, dans un environnement que je contrôle et à mon rythme. Je loupe sûrement certaines choses mais j'en gagne d'autres. Mais pour le jour hypothétique où je devrais mettre mes enfants à l'école, j'espère sincèrement que ça aura évoluer, pour l'instant je manque de confiance.
Mais le système français ? Personnellement, j'ai été largué. Je me suis toujours ennuyée sur ma scolarité, j'ai régulièrement subi du harcèlement, j'ai même quitté mon lycée en milieu de première en ayant développé une phobie scolaire, "je ne peux pas vous promettre que ça ne recommence pas" qu'il disait le directeur.
Aujourd'hui je fais mes études par correspondance, je travaille chez moi, dans un environnement que je contrôle et à mon rythme. Je loupe sûrement certaines choses mais j'en gagne d'autres. Mais pour le jour hypothétique où je devrais mettre mes enfants à l'école, j'espère sincèrement que ça aura évoluer, pour l'instant je manque de confiance.
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