Pour info, on a pas besoin d'un imam pour venir appuyer le fait que les musulmans condamnent les violences commises au nom de l'Islam, si c'est un(e) citoyen(ne) lambda c'est moins convaincant?
Certes, on ne diffame/n'outrage pas l'individu, mais on porte atteinte à sa croyance profonde, à sa manière de voir le monde donc c'est blessant pour un croyant.la signification littérale de blasphemia était "faire injure à la réputation", soit : diffamer.
Pour info, on a pas besoin d'un imam pour venir appuyer le fait que les musulmans condamnent les violences commises au nom de l'Islam, si c'est un(e) citoyen(ne) lambda c'est moins convaincant?


En principe un imam est une personne lambda, il dirige juste la prière mais n'as pas le même "poids" qu'un prêtre. Aprés on pourrais totalement prendre des personnes lambda, mais même quand on prend des personnes lambda on choisit toujours la personne qui ne sait pas aligner trois mots en français. C'est quasi systématique, sinon on choisit quelqu'un "de culture musulmane".
)Je suis d'accord avec toi pour la manière dont est utilisé le blasphème.@Lady Stardust à mon sens, dire que Dieu n'existe pas n'est pas du blasphème car ça appartient au domaine de la liberté d'expression. Par contre, un athée va blasphémer, je pense que c'est de la provocation (ça n'a pas de sens pour un athée de diffamer quelque chose qui n'existe pas). Effectivement, l'interdire poserait beaucoup de problèmes de délimitation de ce qu'est un blasphème. Par contre, je pense que ce serait bien qu'on arrête de valoriser le blasphème notamment dans les médias: les chrétiens sont peu concernés, mais je trouve qu'on s'en prend beaucoup trop à la foi musulmane.
Quelque chose m'embête un peu... J'ai l'impression qu'en ce moment nous n'avons plus le droit de remettre en cause les religions sous peine de passer immédiatement pour quelqu'un d'intolérant. Alors que se renseigner, lire, réfléchir aux dogmes religieux, débattre etc... fais juste de nous des personnes essayant d'être éclairées et d'avoir des idées les moins possible orientées par nos sentiments et nos traditions. C'est pourquoi j'ai toujours pensé que ceux se permettant d'être provocateur avec des textes religieux illustraient une certaine capacité de remise en question qui devrait plutôt être soulignée. Car je pense que c'est au moment où nous ne réfléchissons plus à nos manières d'agir, à nos croyances, et à la manière dont nos sociétés fonctionnent que nous nous enfonçons dans l'ignorance et l'intolérance
Parce qu'une personne croyante peut tout à fait réfléchir à ses traditions. (la preuve avec les féminismes du christianisme, de l'islam et aussi d'un mec protestant que je connais vite fait mais qui est très ouvert à la discussion et au débat, je ne pense pas que ce soit incompatible, sans compter tout ceux qui remettent en cause certains aspects de leur religion, même si ce ne sont pas ceux qui gueulent le plus fort
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(surtout les conservateurs en fait) Mais d'un autre côté, on sait très bien qu'avec les religions minoritaires (le judaïsme, l'islam...), c'est plus compliqué que ça (dans le sens où elles sont souvent discriminées et pointées du doigt) et la critique est souvent pourvue de la noble intention de vouloir "moderniser" la chose, alors qu'il y a souvent derrière une intention condescendante de dire "Je sais mieux que vous ce qu'il faut faire".
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Critiquer, oui, mais intelligemment, et sans discrimination. Et que les critiques viennent aussi du propre camp de chaque religion, elles paraîtront plus légitimes.
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