@CaraNougat Je suis à moitié d'accord avec toi.
Pour avoir interrogé certain-e-s de mes ami-e-s qui souhaitent avoir des enfants plus tard, la plupart feront bien baptiser leurs enfants parce que c'est la tradition, parce que ça se fait. (et ils croient pas en dieu) Mais cette tradition n'est pas venue toute seule, c'est bien liée à l'histoire de notre pays. (même si, comme tu l'as relevé, le facteur famille pèse aussi dans la décision de faire baptiser son enfant)
Pour répondre en partie à ce que tu dis à @Denis , on peut éventuellement parler à ses enfants de ses croyances, de sa vision des choses, sans pour autant l'embarquer dans des pratiques et des enseignements liés à sa religion. C'est là que le bât blesse, à mon sens, car comme l'a très bien dit @Ewina , ça pose problème à la fois pour la liberté de l'enfant de choisir ce qu'il a envie de faire mais aussi pour ceux qui pratiquent le culte et qui se retrouvent avec des enfants plus ou moins forcés d'être là. Ça doit être un peu frustrant pour eux, j'imagine.
(et si les enfants se retrouvent dans la religion de leurs parents, tant mieux ! Mais ce n'est pas systématique)
Et heureusement qu'on peut changer son fusil d'épaule
Par contre, pour l'exemple de ton amie avec des parents athées, je ne sais pas trop quoi dire, le problème de l'athéisme étant qu'on aime bien dire que la non-existence de dieu coule de source, donc c'est effectivement inévitable qu'elle en soit arrivé là. Il faudrait une réconciliation entre l'athéisme et les autres religions à ce niveau, on a quand même sacrément tendance à prendre les religions de haut et à avoir un avis tranché sur la question.
(même si certains religieux le sont aussi, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit
) Il faudrait que notre esprit soit ouvert à l'idée que oui, d'autres options existent, quoi qu'on en pense.
Pour avoir interrogé certain-e-s de mes ami-e-s qui souhaitent avoir des enfants plus tard, la plupart feront bien baptiser leurs enfants parce que c'est la tradition, parce que ça se fait. (et ils croient pas en dieu) Mais cette tradition n'est pas venue toute seule, c'est bien liée à l'histoire de notre pays. (même si, comme tu l'as relevé, le facteur famille pèse aussi dans la décision de faire baptiser son enfant)Pour répondre en partie à ce que tu dis à @Denis , on peut éventuellement parler à ses enfants de ses croyances, de sa vision des choses, sans pour autant l'embarquer dans des pratiques et des enseignements liés à sa religion. C'est là que le bât blesse, à mon sens, car comme l'a très bien dit @Ewina , ça pose problème à la fois pour la liberté de l'enfant de choisir ce qu'il a envie de faire mais aussi pour ceux qui pratiquent le culte et qui se retrouvent avec des enfants plus ou moins forcés d'être là. Ça doit être un peu frustrant pour eux, j'imagine.
(et si les enfants se retrouvent dans la religion de leurs parents, tant mieux ! Mais ce n'est pas systématique)Et heureusement qu'on peut changer son fusil d'épaule

Par contre, pour l'exemple de ton amie avec des parents athées, je ne sais pas trop quoi dire, le problème de l'athéisme étant qu'on aime bien dire que la non-existence de dieu coule de source, donc c'est effectivement inévitable qu'elle en soit arrivé là. Il faudrait une réconciliation entre l'athéisme et les autres religions à ce niveau, on a quand même sacrément tendance à prendre les religions de haut et à avoir un avis tranché sur la question.
(même si certains religieux le sont aussi, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit
) Il faudrait que notre esprit soit ouvert à l'idée que oui, d'autres options existent, quoi qu'on en pense.

Donc non, il n'y a pas de mal à l'être mais tu l'as un peu sorti de son contexte. J'expliquais qu'on ne peut pas revendiquer le fait d'être athée et plus ou moins adhérer à des pratiques religieuses parce que c'est la tradition. Il y a quelque chose de profondément hypocrite là-dedans, c'est ce que je faisais remarquer.
Mais ça enlève toute la symbolique de la croyance que les croyants donnent à une pratique. C'est presque un manque de respect de faire ça en tant qu'athée, ça n'a rien à voir avec nous, quel intérêt on aurait à pratiquer quelque chose qui ne nous concerne pas ? (à part quand tu participes à une messe pour un évènement particulier par exemple, où tu dois bien te plier un minimum à quelques pratiques, et encore, je sais que les prêtres sont très laxistes sur le sujet et que tu fais ce que tu veux au bout du compte) Dans un but social, c'est ce que tu m'as répondu, mais ma réponse a été donnée dans ma première phrase.