@Sassegra merci pour le lien, c'est très intéressant. Je me demande dans quelle mesure la politique d'aides sociales a une influence sur la natalité. Autant je n'ai pas trop de doutes sur l'influence du droit du travail (notamment l'interdiction de licencier une femme enceinte, ou une femme au retour de son congé maternité), autant je me pose des questions. La plupart des familles nombreuses que je connais (les vraies familles nombreuses : au-delà de 4-5 enfants), le sont par conviction (refus de la contraception ou désir de grande famille conscient et assumé). Quand je les vois au quotidien, je me dis que ces personnes auraient beaucoup d'enfants avec ou sans aides sociales, parce que c'est un choix de vie qui dépasse le calcul économique.
Et puis à côté de ça, je m'interroge souvent sur la notion de "puissance" d'un pays par rapport à la taille de sa population. Depuis l’avènement de la "guerre moderne" on n'a même plus besoin de réserve militaire (ou en tous cas, moins besoin). L'automatisation fait que la puissance économique ne dépend plus de la quantité de main d’œuvre mais de sa qualité. Mais on continue à se gargariser d'avoir le plus haut taux de natalité d'Europe, comme si c'était un avantage comparatif.
@Mama Sara : les hommes ont des glandes mammaires il me semble, il suffirait peut-être de les stimuler correctement pour obtenir une lactation ?
Et puis à côté de ça, je m'interroge souvent sur la notion de "puissance" d'un pays par rapport à la taille de sa population. Depuis l’avènement de la "guerre moderne" on n'a même plus besoin de réserve militaire (ou en tous cas, moins besoin). L'automatisation fait que la puissance économique ne dépend plus de la quantité de main d’œuvre mais de sa qualité. Mais on continue à se gargariser d'avoir le plus haut taux de natalité d'Europe, comme si c'était un avantage comparatif.
@Mama Sara : les hommes ont des glandes mammaires il me semble, il suffirait peut-être de les stimuler correctement pour obtenir une lactation ?
) c'est très enrichissant de vous lire en tout cas.
), il y a des personnes AMAB qui connaissent des épisodes de lactation (bon, tous les exemples que j'ai lu se terminent par une chirurgie ou un traitement hormonal pour en finit avec la lactation). 


J'ai du mal à comprendre ce rejet, oui personnellement je ne supporte pas le moindre cri d'enfant, tout en n'ayant jamais fait la moindre remarque à personne (je vais juste avoir envie de pleurer dans mon coin si le bruit ne s'arrête pas), et pourtant je ne leur veux pas de mal, mais avoir le droit à un espace qui en est dénué serait un immense soulagement.
Sans avoir été garçon, j'ai pu ressentir ce décalage à l'école et j'ai longtemps été le mouton noir du groupe. Ce qui m'amène à penser qu'on peut/doit élever les garçons (et les filles !) pour que la norme se déplace petit à petit mais que tant que ce ne sera pas plus avancé, on se retrouvera à élever une nouvelle génération d'enfants potentiellement souffrants de leur différence. 