K
Kiskeya
Guest
@Arpège_ Je ne parlerai pas de xénophobie puisque la xénophobie est par définition une hostilité à ce qui est étranger donc ce mot est hors de contexte et selon moi beaucoup plus applicable à ce qu'on appelle communément racisme anti-blanc, ça permet d'éviter une dépolitisation du mot racisme qui dessert la lutte. D'ailleurs ce qui est bien c'est qu'il peut s'appliquer à toute forme commune de ''racisme'' entre dominés et permet de souligner un rapport de force inégal entre un racisme blanc vs non-blanc et non-blanc vs autre-non-blanc vu qu'on utilise ici un mot moins percutant. Donc on est d'accord en gros on va dire ^^
A la différence que pour ma part, je pense qu'un noir ne peut être raciste envers un autre noir parce que derrière le mot ''racisme'' il y a toujours l'idée d'un rapport de force inégal : oppresseur/opprimé ou inférieur/supérieur, un oppresseur qui va se voir être privilégié grâce à une superstructure raciste, et un opprimé, victime d'un pouvoir structurel arbitraire dont la structure idéologique va être érigée contre son identité. Le racisme intégré ou auto-stigmatisation est ce qui permet en autre la pérennisation du racisme structurel, pas sa cause profonde, la cause c'est l'idéologie raciste qui crée cette auto-discrimination provenant d'un complexe d'infériorité intériorisé.
Un afro-descendant qui a intégré ce racisme est victime avant tout puisque ce racisme est dirigé contre sa propre personne, celui qui est rongé par ce racisme, par ce complexe d'infériorité est celui qui en pâtit le plus dans l'histoire c'est pas celui qui a réussi à s'en débarrasser et qui est maître de lui même, lui il a des armes pour l'affronter alors que l'autre est démuni. Dans le cas de la mise en place de certaines hiérarchies sociales basées sur la couleur de peau (''colorisme'') par exemple, les teints plus clairs détiennent un privilège social mais ce privilège est toujours conçu contre leur identité noire qui ne va pas les empêcher de pâtir du racisme structurel, ils ne peuvent pas être oppresseurs puisqu'ils subissent cette idéologie.
Après, est-ce qu'il s'agit de mener un combat contre ceux ceux qui subissent la même oppression ? Je pense qu'il s'agit plutôt de pédagogie parce qu'au fond, celui qui va tenir des propos racistes sur sa ''communauté'' croit juste que ça le protège d'être mis dans le même paquet ou alors il ne va même pas avoir une réflexion critique sur les opinions qui lui ont été transmises en pensant que ce sont celles du grand nombre et que forcément elles sont légitimes. De ce que je peux dire par expérience, la plupart avec qui j'ai discuté perçoivent qu'il y a une certaine injustice là dedans, que les blancs sont privilégié sans pour autant mettre le mot dessus, et qu'ils n'en profitent pas, c'est juste qu'ils n'ont jamais essayé de remettre ça en question. Evidemment, certains sont tellement aliénés qu'ils perçoivent le privilège blanc et le légitimisent, mais ce sont ne sont pas des ennemis, ce sont les principales ''victimes'' ici encore. Je veux éviter toute victimisation parce qu'il faut bien reconnaître que leurs propos et actes sont problématiques mais comment les blâmer alors que finalement, nous sommes tous passé par ce stade, et que c'est un stade important avant une prise de conscience qui n'en est que plus efficace. Personnellement, c'est parce que j'ai connu ce complexe d'infériorité et que j'observe encore des gens qui sont encore empêtré là-dedans, même desservant la cause de l'anti-racisme que je juge qu'il faut se battre, sinon pour qui est-ce qu'on se battrai ? Bon pour quoi, je le sais, une certaine idée de justice et d'égalité mais bon.
*La déclaration je suis noir donc je ne peux être raciste était plutôt dirigé contre les accusations de ''reverse racism'' ou ''racisme anti blanc''.
A la différence que pour ma part, je pense qu'un noir ne peut être raciste envers un autre noir parce que derrière le mot ''racisme'' il y a toujours l'idée d'un rapport de force inégal : oppresseur/opprimé ou inférieur/supérieur, un oppresseur qui va se voir être privilégié grâce à une superstructure raciste, et un opprimé, victime d'un pouvoir structurel arbitraire dont la structure idéologique va être érigée contre son identité. Le racisme intégré ou auto-stigmatisation est ce qui permet en autre la pérennisation du racisme structurel, pas sa cause profonde, la cause c'est l'idéologie raciste qui crée cette auto-discrimination provenant d'un complexe d'infériorité intériorisé.
Un afro-descendant qui a intégré ce racisme est victime avant tout puisque ce racisme est dirigé contre sa propre personne, celui qui est rongé par ce racisme, par ce complexe d'infériorité est celui qui en pâtit le plus dans l'histoire c'est pas celui qui a réussi à s'en débarrasser et qui est maître de lui même, lui il a des armes pour l'affronter alors que l'autre est démuni. Dans le cas de la mise en place de certaines hiérarchies sociales basées sur la couleur de peau (''colorisme'') par exemple, les teints plus clairs détiennent un privilège social mais ce privilège est toujours conçu contre leur identité noire qui ne va pas les empêcher de pâtir du racisme structurel, ils ne peuvent pas être oppresseurs puisqu'ils subissent cette idéologie.
Après, est-ce qu'il s'agit de mener un combat contre ceux ceux qui subissent la même oppression ? Je pense qu'il s'agit plutôt de pédagogie parce qu'au fond, celui qui va tenir des propos racistes sur sa ''communauté'' croit juste que ça le protège d'être mis dans le même paquet ou alors il ne va même pas avoir une réflexion critique sur les opinions qui lui ont été transmises en pensant que ce sont celles du grand nombre et que forcément elles sont légitimes. De ce que je peux dire par expérience, la plupart avec qui j'ai discuté perçoivent qu'il y a une certaine injustice là dedans, que les blancs sont privilégié sans pour autant mettre le mot dessus, et qu'ils n'en profitent pas, c'est juste qu'ils n'ont jamais essayé de remettre ça en question. Evidemment, certains sont tellement aliénés qu'ils perçoivent le privilège blanc et le légitimisent, mais ce sont ne sont pas des ennemis, ce sont les principales ''victimes'' ici encore. Je veux éviter toute victimisation parce qu'il faut bien reconnaître que leurs propos et actes sont problématiques mais comment les blâmer alors que finalement, nous sommes tous passé par ce stade, et que c'est un stade important avant une prise de conscience qui n'en est que plus efficace. Personnellement, c'est parce que j'ai connu ce complexe d'infériorité et que j'observe encore des gens qui sont encore empêtré là-dedans, même desservant la cause de l'anti-racisme que je juge qu'il faut se battre, sinon pour qui est-ce qu'on se battrai ? Bon pour quoi, je le sais, une certaine idée de justice et d'égalité mais bon.
*La déclaration je suis noir donc je ne peux être raciste était plutôt dirigé contre les accusations de ''reverse racism'' ou ''racisme anti blanc''.