@Allitché « C'est ainsi que les minorités (...) sont prises dans un paradoxe : prendre la parole "en tant que" pour ne pas être traitées "en tant que". La conséquence pratique de ce paradoxe, qui résulte d'injonctions contradictoires, c'est que les minorités, comme les femmes, naviguent entre des positions opposées – qui risquent toujours de devenir des écueils. »
Joan W Scott (historienne américaine) J'ai jamais autant parlé en tant que femme issue de la colonisation que depuis que je refuse qu'on parle de moi en tant que femme issue de la colonisation.
Il y a des matin où le racisme ordinaire qu'on peut lire ici me tord les tripes. Il faut que j'arrête de donner des larmes à des pseudos sur internet. Mais cette haine gratuite, injustifiée (qui a l'air tellement légitime qu'elle n'a pas besoin d'être justifiée) et tellement ancrée est aussi profondement injuste. Je déteste la fatalité du racisme ordinaire parce que ça me décourage. On sait tous (ou en tout cas j'espère que vous en êtes conscients) qu'on ne verra pas la résolution du racisme systémique de notre vivant. Nos enfants continuerons à être tués par la police et nos copines harcelées par les médias pour retirer leur voile et devenir de bonnes républicaines. Mais si on peut même pas changer l'état d'esprit d'une personne c'est encore plus désarmant. Je déteste la fatalité. (Et je devrais pas poster avant d'avoir fini mon café)
Joan W Scott (historienne américaine) J'ai jamais autant parlé en tant que femme issue de la colonisation que depuis que je refuse qu'on parle de moi en tant que femme issue de la colonisation.
Il y a des matin où le racisme ordinaire qu'on peut lire ici me tord les tripes. Il faut que j'arrête de donner des larmes à des pseudos sur internet. Mais cette haine gratuite, injustifiée (qui a l'air tellement légitime qu'elle n'a pas besoin d'être justifiée) et tellement ancrée est aussi profondement injuste. Je déteste la fatalité du racisme ordinaire parce que ça me décourage. On sait tous (ou en tout cas j'espère que vous en êtes conscients) qu'on ne verra pas la résolution du racisme systémique de notre vivant. Nos enfants continuerons à être tués par la police et nos copines harcelées par les médias pour retirer leur voile et devenir de bonnes républicaines. Mais si on peut même pas changer l'état d'esprit d'une personne c'est encore plus désarmant. Je déteste la fatalité. (Et je devrais pas poster avant d'avoir fini mon café)