@madmoizelle N je vais pas me prononcer sur la fin du racisme systémique, mais à mon avis tout ce qui est fait dans cette veille, sur ce forum, sur Twitter, sur FB, dans les manifs (là je parle que de ce que je vois), ça a un impact réel sur les gens. Et t'en as des preuves, et moi aussi j'en ai des preuves (et j'en suis aussi d'ailleurs une preuve). Faut voir aussi qu'on se choppe ici des militants suprémacistes, qui essayent de passer crème en calant deux trois comms l'air de ne pas y toucher. Celleux là c'est clair qu'ielles sont pas là pour changer d'avis. Mon humble avis sur les autres, c'est que quand t'as pas ouvert les yeux sur ta blanchité tu peux continuer à nager peinard, du moment qu'il n'y a pas trop de remous.
Sauf qu'il finit par y en avoir des remous : t'as les attentats, t'as le problème Charlie Hebdo, t'as les polémiques indignes, t'as les mouvements qui se font entendre à force d'énergie comme pour Adama Traoré. Et c'est là que la blanchité peut vaciller, et c'est là qu'on (les Blanc-he-s) peut saisir toutes les perches qui sont lancées, sur les réseaux sociaux, tous les articles qui décortiquent, qui contextualisent, qui disent l'indécence. Et tout ça c'est le fruit du travail des féministes insurrectionnelles, des afroféministes, des féministes décoloniales. Travail reçu avec une ingratitude détestable, mais travail qui (de mon petit point de vue) commence à atteindre une masse critique de par sa diffusion et à filtrer dans la citadelle de la blanchité (je pense à des reprises par des mass media comme Buzzfeed, même si on reste dans de l'édulcoration). C'est là où des personnes qui n'avaient jamais questionné leur statut social, de par l'ouverture dans la brèche que constituent ces remous, peuvent en arriver à changer d'état d'esprit.
Faut pas oublier aussi que pour un-e suprémaciste qui poste sur Madz, ya 40 sous-marins qui sont choqué-e-s par ce com mais qui n'osent pas forcément le dire.
Sauf qu'il finit par y en avoir des remous : t'as les attentats, t'as le problème Charlie Hebdo, t'as les polémiques indignes, t'as les mouvements qui se font entendre à force d'énergie comme pour Adama Traoré. Et c'est là que la blanchité peut vaciller, et c'est là qu'on (les Blanc-he-s) peut saisir toutes les perches qui sont lancées, sur les réseaux sociaux, tous les articles qui décortiquent, qui contextualisent, qui disent l'indécence. Et tout ça c'est le fruit du travail des féministes insurrectionnelles, des afroféministes, des féministes décoloniales. Travail reçu avec une ingratitude détestable, mais travail qui (de mon petit point de vue) commence à atteindre une masse critique de par sa diffusion et à filtrer dans la citadelle de la blanchité (je pense à des reprises par des mass media comme Buzzfeed, même si on reste dans de l'édulcoration). C'est là où des personnes qui n'avaient jamais questionné leur statut social, de par l'ouverture dans la brèche que constituent ces remous, peuvent en arriver à changer d'état d'esprit.
Faut pas oublier aussi que pour un-e suprémaciste qui poste sur Madz, ya 40 sous-marins qui sont choqué-e-s par ce com mais qui n'osent pas forcément le dire.