@Althée Aaaah ton message tombe trop bien à la base je voulais répondre à @Zébule sur pourquoi je dis que le féminisme blanc veut devenir un homme blanc, mais mon brouillon s'est effacé et trop de pages est passé j'ai eu la flemme. Mais du coup ton message me fait rebondir sur ça.
J'ai lu plusieurs page plus loin que Zébule tu définissais (très bien d'ailleurs) le statut d'être un homme blanc . Sauf qu'en fait pour moi ce statut ne peux pas s'acquérir dans une espèce de fiction où on fait comme si nos corps physiques n'existent pas. En gros ce que je veux dire c'est que ce statut n'est valable qui si en plus tu cumules le fait d'être réeellement un homme cis et blanc et valide de préférence.
Je prends un exemple parlant c'est le monde de l'entreprise. Ce milieu là à émergé pendant la révolution industrielle pour des hommes célibataires ou ayant une femme au foyer, il a donc été pensé pour s'acclimater parfaitement à la pensée et au corps masculin. Aujourd'hui à force de lutte les femmes ont envahi ce milieu masculin (et c'est très bien) mais malgré tout elles restent un corps étranger et doivent se plier à certaine contrainte pour "feindre" être un homme, ne pas porter des habit trop connoté féminin si elles souhaite grimper les échelon de la hiérarchie et être prise au sérieux, aller à des réunion tardive alors que certaines ont des enfants en bas âges, accepter d'être dirigé par une administration général 98% masculine et trouvé ça normal voir même être contente s'il y a 1 femme pour 10 hommes.
Dans cette perceptive je suis toujours étonnée qu'une femme soit choquée que son employeur lui demande si elle compte être enceinte? Dans la logique capitaliste de l'entreprise oui une grossesse est une perte de temps et d'argent, un frein à la productivité. Vous trouvez ça absurde et bien réfléchissons sur le capitalisme et son rapport à l'humanité : chapitre 1 : l'esclavage, main d'oeuvre idéale gratuite et sans droit.
Je reproche fondamentalement au féminisme blanc (cad mainstream occidental) d'aujourd'hui,( pas celles d'hier, elles avaient un autre agenda) de s'être non seulement assagie, rendu docile, moelleuse et paresseuse. Paresseuses pourquoi? parce qu'elles ont la chance de vivre dans une région du monde où tous les obstacles juridiques pour l'égalité entre homme et femme ont été levé. Dans la théorie juridique rien n'empèche une femme d'entreprendre, aller dans certain espace, gérer son propre argent, s'éduquer, et cerise sur le gâteau gérer sa fécondité ect ect... mais de tout ça elles n'en font quasi rien. On parle de lutter contre le patriarcat mais elles ne sont jamais force de proposition, elles n'offrent plus (à l'opposé de leur aînées qui ont disparu de l'histoire officielle du féminisme blanc) de modèle de société alternative au patriarcat. Un sujet par exemple qui a été totalement mis de côté voir considéré comme rétrograde alors qu'il est TELLEMENT moderne c'est la place de la mère et la vision de la famille. La mère est tellement une figure de pouvoir et d'autorité en vrai on a complètement oublié ça dans une vision du monde patriarcale : elle nourrit et éduque. de 0 à 10 ans c'est elle qui donnera les bases des valeurs qu'elle veut, après 10 ans il y aura d'autre influence extérieur et à l'âge adulte où on s'accroche à ce qu'on nous a donné enfant comme éducation où on rejette complètement. Elles ont donc le pouvoir de formé des générations ou non d'homme sexistes. À titre personnel, les hommes les plus respecteux des femme que je connaisse ont toujours eu des figures maternelles puissantes (mère, soeurs, tantes, amies de la famille). Sur la famille aussi, étant originaire d’un pays africain non judeo-chrétien, le modèle nucléaire Papa/Maman m’a toujours paru être un modèle parmis d’autre et non pas LA référence ultime. De même la definition de famille n’englobe pas forcément de lien de sang, il y a tellement de groupe sociaux par exemple qui vont se considéré comme une famille de part leur experience similaire (ex LGTB). Je suis aussi assez contente de l’africanisation de la langue française, on commence maintenant à s’appeler frère ou soeur dans certaine occasion et certain milieu en lui donnant le sens qu’il a en Afrique au grand damn des puristes. Voilà il y a énormément de chose à réfléchir sur la notion de famille/communauté et on laisse passer alors que c’est un vrai sujet de société quand on sait à quelle point les gens peuvent être isolé dans les pays industrialisés et que developer cette notion de famille élargie pourrait permettre d’inclure les plus isolés : femmes seules avec enfants revenu précaire qui pourraient compter sur la communauté pour la garde ou besoin matériel, personne âgé qui pourraient encore avoir un rôle de transmission intergénérationnel et rester en contact avec le monde moderne et ne pas finir seul dans ses vieux jours ect…
D’ailleurs depuis le temps où sont les entreprises féministes où il ne serait plus nécessaire de devoir mendier à un homme de pouvoir le droit primordial d'avoir une crèche d'entreprise? Or les féministes sont sensé être à l'avant garde intellectuelle de tout ça. Aujourd'hui je trouve qu'elles sont dans une démarche de négociation avec le patriarcat (askip maintenant la tendance il faudrait faire rentrer les hommes dans le féminisme... soit le loup dans la bergerie) et d'arrangement avec le capitalisme :genre bon bah on peut rien y faire donc on va tenter d'atténuer les conséquences les plus douloureuses" Donc oui on va lutter contre le harcèlement sexuel, pour le consentement, pour la parité, pour plus de crèches et c'est très bien il faut le faire MAIS quand est-ce qu'on réfléchit à la racine du problème? Va t-on se contenter de soulager les symptômes de la grippe et jamais chercher un vaccin?
Or si on veut travailler sur la racine du problème il va falloir parler de sujet moins sexy comme le capitalisme couplé au patriarcat, l'impérialisme occidental indissociable de la racialisation du monde...bref que des sujets qui fâchent. Les Afroféministes par exemple, ou autre féminismes décoloniales de fait sont plus sensible à ses sujets qui les impactent directement dans leur vie quotidienne. Ce n'est pas une fiction littéraire quand tu te ballades dans n'importe quelle beau quartier de Paris à la sortie des école et des femmes noires,maghrébine, asiatiques s'occupent des enfants de femmes blanches. Pas besoin d'avoir était à l'université pour comprendre l'exploitation des femmes de couleur par l'impérialisme occidental tu le vis dans ta chair. Le jour où le féminisme blanc abandonnera la posture de phare de la civilisation pour libéré les femmes du monde, et qu'elles prendront conseille chez les autres femmes, elles y apprendrons beaucoup et iront beaucoup plus loin.
PS : lol oui je pense qu'il y a une lectrice de la VPR qui m'a plagié pour son article sur Kerry James sur contre-attaque mais c'est pas grave c'était pour la bonne cause
J'ai lu plusieurs page plus loin que Zébule tu définissais (très bien d'ailleurs) le statut d'être un homme blanc . Sauf qu'en fait pour moi ce statut ne peux pas s'acquérir dans une espèce de fiction où on fait comme si nos corps physiques n'existent pas. En gros ce que je veux dire c'est que ce statut n'est valable qui si en plus tu cumules le fait d'être réeellement un homme cis et blanc et valide de préférence.
Pour moi le statut social de l'homme blanc c'est celui qui peut tout s'autoriser et qui le fait parce qu'il est jamais ramené à son identité, alors qu'on a mis des contraintes à tous les autres et que parfois on a tendance à les conserver même quand il n'y a pas de contrainte matériel à le faire (comme la loi ou la violence).
Donc je veux pas dire qu'il faut changer son identité mais qu'il faut faire sauter les propres contraintes qu'on se met..
Je prends un exemple parlant c'est le monde de l'entreprise. Ce milieu là à émergé pendant la révolution industrielle pour des hommes célibataires ou ayant une femme au foyer, il a donc été pensé pour s'acclimater parfaitement à la pensée et au corps masculin. Aujourd'hui à force de lutte les femmes ont envahi ce milieu masculin (et c'est très bien) mais malgré tout elles restent un corps étranger et doivent se plier à certaine contrainte pour "feindre" être un homme, ne pas porter des habit trop connoté féminin si elles souhaite grimper les échelon de la hiérarchie et être prise au sérieux, aller à des réunion tardive alors que certaines ont des enfants en bas âges, accepter d'être dirigé par une administration général 98% masculine et trouvé ça normal voir même être contente s'il y a 1 femme pour 10 hommes.
Dans cette perceptive je suis toujours étonnée qu'une femme soit choquée que son employeur lui demande si elle compte être enceinte? Dans la logique capitaliste de l'entreprise oui une grossesse est une perte de temps et d'argent, un frein à la productivité. Vous trouvez ça absurde et bien réfléchissons sur le capitalisme et son rapport à l'humanité : chapitre 1 : l'esclavage, main d'oeuvre idéale gratuite et sans droit.
Je reproche fondamentalement au féminisme blanc (cad mainstream occidental) d'aujourd'hui,( pas celles d'hier, elles avaient un autre agenda) de s'être non seulement assagie, rendu docile, moelleuse et paresseuse. Paresseuses pourquoi? parce qu'elles ont la chance de vivre dans une région du monde où tous les obstacles juridiques pour l'égalité entre homme et femme ont été levé. Dans la théorie juridique rien n'empèche une femme d'entreprendre, aller dans certain espace, gérer son propre argent, s'éduquer, et cerise sur le gâteau gérer sa fécondité ect ect... mais de tout ça elles n'en font quasi rien. On parle de lutter contre le patriarcat mais elles ne sont jamais force de proposition, elles n'offrent plus (à l'opposé de leur aînées qui ont disparu de l'histoire officielle du féminisme blanc) de modèle de société alternative au patriarcat. Un sujet par exemple qui a été totalement mis de côté voir considéré comme rétrograde alors qu'il est TELLEMENT moderne c'est la place de la mère et la vision de la famille. La mère est tellement une figure de pouvoir et d'autorité en vrai on a complètement oublié ça dans une vision du monde patriarcale : elle nourrit et éduque. de 0 à 10 ans c'est elle qui donnera les bases des valeurs qu'elle veut, après 10 ans il y aura d'autre influence extérieur et à l'âge adulte où on s'accroche à ce qu'on nous a donné enfant comme éducation où on rejette complètement. Elles ont donc le pouvoir de formé des générations ou non d'homme sexistes. À titre personnel, les hommes les plus respecteux des femme que je connaisse ont toujours eu des figures maternelles puissantes (mère, soeurs, tantes, amies de la famille). Sur la famille aussi, étant originaire d’un pays africain non judeo-chrétien, le modèle nucléaire Papa/Maman m’a toujours paru être un modèle parmis d’autre et non pas LA référence ultime. De même la definition de famille n’englobe pas forcément de lien de sang, il y a tellement de groupe sociaux par exemple qui vont se considéré comme une famille de part leur experience similaire (ex LGTB). Je suis aussi assez contente de l’africanisation de la langue française, on commence maintenant à s’appeler frère ou soeur dans certaine occasion et certain milieu en lui donnant le sens qu’il a en Afrique au grand damn des puristes. Voilà il y a énormément de chose à réfléchir sur la notion de famille/communauté et on laisse passer alors que c’est un vrai sujet de société quand on sait à quelle point les gens peuvent être isolé dans les pays industrialisés et que developer cette notion de famille élargie pourrait permettre d’inclure les plus isolés : femmes seules avec enfants revenu précaire qui pourraient compter sur la communauté pour la garde ou besoin matériel, personne âgé qui pourraient encore avoir un rôle de transmission intergénérationnel et rester en contact avec le monde moderne et ne pas finir seul dans ses vieux jours ect…
D’ailleurs depuis le temps où sont les entreprises féministes où il ne serait plus nécessaire de devoir mendier à un homme de pouvoir le droit primordial d'avoir une crèche d'entreprise? Or les féministes sont sensé être à l'avant garde intellectuelle de tout ça. Aujourd'hui je trouve qu'elles sont dans une démarche de négociation avec le patriarcat (askip maintenant la tendance il faudrait faire rentrer les hommes dans le féminisme... soit le loup dans la bergerie) et d'arrangement avec le capitalisme :genre bon bah on peut rien y faire donc on va tenter d'atténuer les conséquences les plus douloureuses" Donc oui on va lutter contre le harcèlement sexuel, pour le consentement, pour la parité, pour plus de crèches et c'est très bien il faut le faire MAIS quand est-ce qu'on réfléchit à la racine du problème? Va t-on se contenter de soulager les symptômes de la grippe et jamais chercher un vaccin?
Or si on veut travailler sur la racine du problème il va falloir parler de sujet moins sexy comme le capitalisme couplé au patriarcat, l'impérialisme occidental indissociable de la racialisation du monde...bref que des sujets qui fâchent. Les Afroféministes par exemple, ou autre féminismes décoloniales de fait sont plus sensible à ses sujets qui les impactent directement dans leur vie quotidienne. Ce n'est pas une fiction littéraire quand tu te ballades dans n'importe quelle beau quartier de Paris à la sortie des école et des femmes noires,maghrébine, asiatiques s'occupent des enfants de femmes blanches. Pas besoin d'avoir était à l'université pour comprendre l'exploitation des femmes de couleur par l'impérialisme occidental tu le vis dans ta chair. Le jour où le féminisme blanc abandonnera la posture de phare de la civilisation pour libéré les femmes du monde, et qu'elles prendront conseille chez les autres femmes, elles y apprendrons beaucoup et iront beaucoup plus loin.
PS : lol oui je pense qu'il y a une lectrice de la VPR qui m'a plagié pour son article sur Kerry James sur contre-attaque mais c'est pas grave c'était pour la bonne cause