Exactement.morganegirly;3995835 a dit :denderah;3995639 a dit :Justement, pour moi Shreck est un mauvais exemple. Car il y a une sorte de morale "les moches avec les moches" ou "les ogres avec les ogres". Bref, une histoire de non mixité qui personnellement m'avait un peu déçue.
Enfin, ça a peut-être plus à voir avec le racisme que le sexisme pour le coup...
En fait dans Shrek 1, je trouvais ça original et bienvenu que Fiona qui est belle à la base mais victime d'un sortilège finisse par ne plus voir de problème à perdre sa beauté et à ne pas le vivre comme un drame.
Mais dans Shrek 2 ya l'histoire avec son père qui est en fait un crapaud transformé en humain... A la fin, il reprend sa forme normale de crapaud et les gens l'aiment comme il l'est et ne voient pas de problème à son apparence.
Là on a un couple mixte avec la reine humaine et le roi crapaud mais le coup de qui garde quelle apparence me pose problème.
Car en fait la morale c'est quoi? C'est bien d'être moche? Les femmes ne s'intéressent pas au physique?
Parce que c'est pas logique.
La vraie apparence de Fiona c'est d'être humaine. La vraie apparence de son père c'est d'être crapaud.
Alors pourquoi Fiona doit-elle sacrifier sa vraie apparence pour Shrek quand son père a le droit d'être lui-même?
Shrek est une série assez ouverte d'esprit mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser que dans les deux cas ce sont les femmes qui font un effort pour leur conjoint et pas l'inverse!
C'est clairement cela qui m'avait fait tiquer aussi dans le 2, et qui rejoint mon mal-être pour la fin du 1.
Que le roi puisse rester grenouille, c'est cool, mais Fiona aurait du pouvoir rester elle-même (humaine), et finir tout de même avec Shrek. Qu'il l'aime ainsi.
Mais parce qu'il dit qu'il la préfère ogresse, c'est son choix à lui qui va s'imposer.
Et ne parlons pas du trois (ou 4 ?) ou Shrek fait sa crise d'identité "masculine" parce qu'il doit poupouner, et se retrouve face à une super Fiona baddass, qui s'en est très bien sortie sans lui, mais... qui finit par lui reprocher quand même de ne pas être venu la sauver !?
Bref, tous les films Shreck, sous des aspects pourtant très ouverts, ont tout de même des messages sous-jacents assez réducteurs...