@Scylla_ Je partage l'avis de
@Neverland90 sur le terme de Mary Sue. Sinon, je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis sur Daenerys mais j'ai la flemme d'en discuter
. Ouais jsuis comme ça
Non mais disons que c'est surtout le fait que j'en ai parlé ici chai pas combien de fois qui me donne la flemme (et aussi le fait que ce genre de phrases après que j'ai dit que j'aimais le perso me motive pas des masses à discuter : "Que des femmes l'admirent me met dans la plus grande stupéfaction" mais je passe là-dessus
). Perso, elle me rappelle moi à son âge. Oui, j'ai été mariée dans une tribu nomade par mon frère, j'ai eu des dragons, une armée de soldats prêts à mourir pour moi et des royaumes à conquérir
On peut éventuellement dire que je m'identifie à elle (même si je ne m'étais pas spécialement posé la question de est-ce qu'elle me ressemble car je ne regarde pas des fictions pour m'y retrouver en fait)
Daenerys a une feuille de route très claire qu'elle s'est fixée elle-même parce qu'elle la pense juste mais elle manque d'expérience, ses premiers succès et l'affection de son entourage lui ont donné un excès de confiance et elle se trompe donc régulièrement (et si, c'est montré dans la série).
Je la trouve justement crédible par ses défauts. Tu dis qu'elle n'en a pas, mais j'avais beaucoup aimé cet article sur l'usage du terme de Mary Sue (je le ressors souvent) qui expliquait qu'en réalité, ce qu'on déteste chez les soi-disants Mary Sue c'est... qu'elles ont des défauts! Pas qu'elles sont trop parfaites! Et ce défaut peut être justement qu'elles pensent avoir raison.
"L’ironie, c’est qu’il me semble que sous l’accusation passe-partout de « Mary Sue » se cache souvent une forme de cette même intolérance : refusant d’admettre que la qualité ou le défaut est dans l’œil de celle ou celui qui regarde, on parle de « perfection » pour désigner en réalité un manque, un échec, un défaut. C’est tellement plus chic de ne pas aimer un personnage parce qu’il est trop « parfait » que parce qu’il est… ce qu’il est, tout simplement.
(...)
Deuxième exemple : Bella, dans Twilight. J’ai beau ne pas avoir beaucoup aimé ce livre, il est incompréhensible pour moi que tant de critiques soient dirigées contre son héroïne. Bella nous apparaît comme une adolescente plutôt ordinaire, qui souffre d’un terrible manque de coordination. Elle a développé une certaine débrouillardise en raison du divorce et du caractère de ses parents (personnellement, à seize ans, je ne faisais pas la cuisine chez nous…) et, contrairement à certains de ses camarades, elle a tendance à réserver son jugement sur les gens avant de mieux les connaître.
La seule chose qui la rapproche d’une Mary Sue, et qui est souvent invoquée pour l’accuser d’en être une, c’est le fait qu’au moins trois gars à la fois veulent sortir avec elle, dont un vampire super beau. Mais cet argument, isolé, se retourne contre la définition même de la Mary Sue : c’est justement parce que Bella n’apparaît pas comme quelqu’un de spécial que nous avons du mal à croire qu’un beau gosse centenaire craque pour elle (pourquoi elle et pas une autre ?). Or, dans le cas d’une Mary Sue, son extrême désirabilité n’est qu’un argument qui vient parfaire un portrait fait de superlatifs ; elle ne saurait le constituer à elle seule. Encore une fois, on justifie de ne pas aimer Bella parce qu’elle serait « parfaite », alors qu’en réalité, on ne lui pardonne pas d’être si quelconque… et d’avoir pourtant un destin exceptionnel."
http://romancefr.com/quand-on-voit-des-mary-sue-partout/
@tallahassee Je ne suis pas non plus trop d'accord sur Sansa, je pense qu'elle a rapidement de quoi émouvoir le spectateur dans la série et dans les épisodes où elle est encore très naïve, elle passe tout simplement un peu inaperçue au milieu de tant de nouveaux personnages intéressants. Je ne pense pas qu'on soit censés carrément la détester.
Ah et sinon encore une fois JE N'AI PAS LU LE LIVRE. Et je n'ai pas envie de le lire. A chaque fois qu'un truc sort genre
Hunger Games,
The Walking Dead,
Divergente etc. et que je dis que j'ai aimé tel ou tel aspect, on me ressort "oui mais dans le livre..." mais j'ai pas lu le livre!!!!
Je juge la série à la série, le film au film, pas en fonction de sa fidélité/différence avec un livre que j'ai pas lu. Donc désolée mais Sansa et Daenerys qui sont "pas comme ça" dans le bouquin... c'est un argument dans une discussion avec des fans du bouquin, pas des fans de la série
Bref, j'arrête là pour ce sujet car j'ai un peu la flemme de débattre
@CaraNougat Concernant le QI, beaucoup d'études depuis des décennies tendent à démontrer que les tests de QI vont avoir des résultats pas mal influencés par certains facteurs comme les facteurs sociaux (je pense que si tu tapes dans google "qi milieu social" ou "qi variation milieu social", tu trouveras déjà quelques éléments de réponses sérieux sur les premières pages).
Les tests de QI mesurent principalement des choses que l'on peut travailler (la logique numéraire, la maitrise de la langue, la mémoire qui passe par le maniement de chiffres ou de mots etc.) et qui peuvent avoir donc été plus pratiquées dans certains milieux.
Et puis le QI est influencé par différents facteurs. Il me semble que plusieurs études ont montré que les enfants parlant plusieurs langues ont tendance à avoir un QI plus élevé (ils ont plus l'habitude de travailler sur le langage au quotidien), ce qui peut donc améliorer leur QI dans disons une famille peu favorisée économiquement mais qui pratique quotidiennement une ou deux langues en plus de la langue du pays d'accueil.
Après, concernant les personnes dites "surdouées", je pense que c'est autre chose mais l'étude en question sur le lait maternisé vs allaitement ne dit pas que l'allaitement produit plus de "surdoués" ou d'enfants précoces, simplement que les gamins ont un QI plus élevé.
Dans les articles que j'ai cités, celui-ci explique le problème d'une récente étude sur le QI :
http://www.theatlantic.com/health/archive/2015/03/about-that-breastfeeding-study/388309/
Il s'agit d'une étude qui fait un suivi 30 ans plus tard d'enfants ayant été allaités. La journaliste pointe plusieurs points questionnables : l'étude n'a pu faire le suivi que de 58%, ce qui n'est pas énorme... et comment savoir si ceux qui ont été "retrouvés" n'étaient pas justement les plus faciles à retrouver du fait de leur situation privilégiée? Ensuite, dans les pays occidentaux, l'allaitement est un choix plutôt lié aux milieux privilégiés : un enfant avec un QI élévé a-t-il vraiment ce QI du fait de l'allaitement ou d'autres facteurs comme l'environnement social dans lequel il a grandi?
Concernant les autres points évoqués par
@123pourquoi qui seraient ridicules car publiés dans Slate, je précise quand même que ce que j'ai souligné (le lien avec le cancer par exemple) n'est pas non plus défendu bec et ongle par l'OMS qui évoque un lien dans la réduction du cancer du sein et des ovaires
chez la mère, et écrit bien tout ça au conditionnel dans la moitié de ses articles.
Mais en plus, je ne suis pas spécialement pro-lait maternisé car comme je l'ai dit, je pense que l'alimentation la plus saine c'est de manger le plus "naturel" possible, et ça vaut aussi pour les bébés. Personnellement, si je devais faire un choix, j'aurais tendance à préférer du lait pris au sein grâce à un tire-lait que du lait maternisé Nestlé!
C'est juste que c'est quand même bien bizarre tout cet argent mis dans des recherches pour évaluer le lien entre QI, cancer, obésité, AVC, allergies, diabète, le développement affectif, la réussite sociale et j'en passe avec le non-allaitement, tout cet argent pour d'abord prouver les bienfaits pour l'enfant, puis pour la mère, puis les bienfaits non seulement du lait maternel MAIS AUSSI de l'allaitement directement au sein... alors que TANT d'autres domaines de la santé maternelle et gynécologique sont sous-financés. Ok, le lait maternel c'est meilleur que le lait maternisé. Quand on est pas trop pro-nourriture industrielle, pour moi ça découle du BON SENS. Mais une fois qu'on a dit ça, pourquoi aller autant dans les détails avec autant d'obstination et de dévouement?
Si c'est si important parce que c'est un grave problème dans les pays en développement,alors commençons par régler le problème de base : ces mamans ont en priorité besoin d'avoir de quoi nourrir leur bébé et elles-mêmes si elles donnent le sein avant de réfléchir au diabète, au QI et à l'obésité de leur enfant tout juste né.
Et si c'est pour produire les rejetons les plus parfaits dans les pays industrialisés, je trouve ça quand même un peu idéologiquement orienté d'étudier les bienfaits de l'allaitement à même le téton maternel pour expliquer la réussite sociale, et au niveau de la santé des femmes de préférer ce sujet maman-bébé plutôt que de travailler sur les douleurs liées aux règles par exemple.
Je ne dis pas qu'on ne devrait pas le faire mais je me pose quand même la question : les résultats ne sont pas non plus stupéfiants. L'allaitement
pourrait permettre de
réduire les
risques de cancer des ovaires. Les études
suggèrent que l'allaitement
réduirait les
risques de
future obésité. Quand même bien vague de se baser sur ces éléments-là pour en faire un politique de santé publique de grande envergure.
Dans le monde de la médecine, il y a quand même pas mal de choses incertaines sur les facteurs agravants, les bons traitements, les effets secondaires (et pas que parce que les labos défendent leurs intérêts). L'allaitement fait juste partie de tout ça : présenter les différentes hypothèses, ok! Les présenter au grand public comme si elles étaient des vérités incontestables, pas ok.