@Rocksteady tu as tout mon soutien, j'ai eu le même type de personne dans mes connaissances ( convaincue que si tu couches sans aimer ce n'est pas normal, que ce n'est pas grave si la fille n'a pas de plaisir car elle a le plaisir d'être avec son mec qu'elle aime et que si tu as un plan cul tu te sens forcément sale); c'est très dur de convaincre des personnes ayant reçu une éducation de ce genre dès l'enfance et souvent entourés de personnes ayant les mêmes références, car tu deviens l'outsider et potentiellement la déviante.
Pour les jeux vidéos de viol, c'est comme pour les blagues de viol: ça apprend aux gosses que le harcèlement/le viol c'est fun et ludique, donc pas grave.
Et pour les vendeurs de rue, je rejoins
@Callicyne: ils demandent fréquemment des sommes conséquentes ( enfin, pour un petit budget) et plusieurs fois, quand j'ai répondu ( sans mentir) ne pas avoir d'argent sur moi, ils me montraient un distributeur en disant que je pouvais aller en tirer ( paie ta vente forcée quoi). Je me suis faite aussi insulter par les "éducateurs en ZEP" ( un ami à moi qui travaille dans ces secteurs m'a confié que la plupart d'entre eux mentent et vendent leurs cartes postales moches pour se faire du profit) qui récoltent des fonds pour faire des activités sportives ( je remarquais que c'était un cliché pas très positif, faire faire du foot aux gosses de ZEP, au lieu de diversifier les activités pour ouvrir leurs horizons et inclure les non sportifs.).
Oh, et une autre fois, le pompom: on rentrait de vacances avec mes parents. Ma mère conduisait, j'étais à côté d'elle et mon père à l'arrière ( il aime bien dormir en voiture et a plus de place derrière). A un rond-point, on voit une personne en gilet fluo ( pas le gilet lambda, ça avait l'air officiel, et il y en avait à chaque voie) qui nous fait signe de passer sur une petite voie cul de sac. Ma mère s'éxécute, pensant que c'est un contrôle de police ou un truc dans le genre. Une femme et un homme s'approchent, la femme déclare qu'elle lève des fonds pour une association profitant notamment au mec en ajoutant "il sort de prison, il a pas de travail, pas de diplôme" et demandant combien on pouvait donner. Ma mère a répondu rien du tout et a redémarré, la femme la traitant de "sans coeur". Ma mère m'a dit ensuite qu'elle aurait donné pour ce genre d'association mais qu'elle trouvait le procédé douteux ( amener les gens sur une petite route isolée et les mettre devant le fait accompli)