My two cents sur égalitarisme ou féminisme :
Je trouve que c'est vraiment pas se mouiller de se dire égalitariste. Je dis pas que c'est pas bien hein, loin de là, simplement si quelqu'un en face me dit qu'iel est égalitariste, ça m'apprend pas grand chose. C'est un peu comme quand Miss France dit qu'elle est contre la guerre parce que la paix c'est mieux m'voyez
. C'est pas faux mais c'est pas très incisif. Alors que bon, une personne qui dit "je suis féministe" c'est quand même vachement plus précis. Et ça ne l'empêche pas d'être plein d'autres choses par ailleurs (antiraciste, vegan, défenseur-se des droits des LGBT+, que sais-je), c'est juste qu'à cet instant T de la conversation, iel a jugé pertinent de mentionner son féminisme.
Comme ça a été dit plus haut, être féministe n'empêche pas de lutter contre d'autres inégalités. J'ai l'impression que c'est un procès qu'on fait beaucoup aux féministes - perso j'ai heureusement jamais entendu reprocher aux gens qui militent pour faciliter la vie des personnes handicapées qu'iels ne s'occupaient pas assez des autres gens.
Moi maintenant quand on me dit
"Oui le féminisme c'est mignon, mais et le racisme aussi par exemple ?", je réponds
"Ah mais tu sais qu'il existe des femmes racisées ? Sisi je t'assure ! C'est ouf hein ? 
"
Et à celleux qui me disent qu'il faudrait un terme qui recoupe féminisme, antiracisme etc, je leur apprends un mot : féminisme intersectionnel.
Mind blown.
Pour ce qui est de mon cas personnel, je me dis féministe avant tout, tout simplement parce que c'est la lutte que je connais le mieux, celle qui me concerne, à laquelle je prends une part active. Mon féminisme n'est pas du tout au même niveau que le reste, et je n'en a pas honte. Ce n'est pas que je préfère le féminisme ou que j'estime que c'est plus important, c'est juste que je suis blanche et je ne me vois pas pérorer que je suis anti-raciste. Les vrai-es anti-racistes sont racisé-es. Au mieux, je peux être une alliée, mais c'est certainement pas à moi de décréter si je le suis ou pas.
Pour finir, je préfère largement être féministe que rien du tout
.
Effectivement,je n'ai acun respect pour tout médecin/infirmier-ère/étudiant-e-s etc... qui se moque lâchement et méchamment d'un-e patient-e anesthésié-e mais ce que je voulais surtout souligner là,c'est que ce type qui est un masculiniste n'a pas hésité à utiliser des arguments sexistes pour cracher sur les femmes et les féministes en particulier sous le prétexte de critiquer l'attitude de cette anesthésiste. Il y avait un million de choses à dire et il a choisi des arguments sous la ceinture et qui puaient l'hypocrisie. J'ai eu l'impression qu'il en aurait rien eu à battre si ça avait été un homme.
) & quand j'étais gamine j'ai toujours voulu être un garçon parce que moi, j'avais le droit de rien faire. Bref, il m'a fallut longtemps pour oser dire que j'étais féministe, non pas parce que ce mot me faisait peur mais parce que les gens jugeaient sur ce simple mot. Je me souviens que je disais :''Oui non, bah, j'suis féministe mais comme tout le monde pense'' ou ''j'suis pas féministe moi''. Et un jour quelqu'un m'a fait remarquer que si, si si si, j'étais féministe & j'ai commencé à me documenter & en effet, j'étais féministe. 
. Je n'ai par contre pas vu le premier film qui en est tiré (la bande annonce m'attirait pas trop et l'auteure l'a dit elle même qu'elle n'avait pas prit part au projet).
(c'est là que l'on comprend qu'elle va le garder).
mais j'ai l'impression que ça la soûle plus qu'autre chose cette grossesse et le fait de devenir mère. Et j'ai pas bien compris pourquoi elle décide de le garder
