@Althée Oui exactement! Sur le coup en lisant le livre et en voyant le soutien qu'on apporté les féministes de l'époque aux luttes de classe (et même en prenant part intégrante à ces combats) et le peu de "réciprocité" de ces messieurs pour leurs luttes à elles, y'avait de quoi désesperer.
Après je ne sais pas si l'erreur est "irréparable" pour les luttes de classe. Je suis pas super calée sur ce sujet là et j'ai beau avoir pas mal lu les philosophes anarchistes et Marx dans ma "jeunesse" j'avoue que je ne fréquente pas beaucoup ces milieux militants là (oui parce que le sexisme, le racisme et le classisme (oui oui) d'une partie de leur base militante, ça m'a très vite refroidi (et puis bon Marx et Proudhon quoi)).
Mais j'aurais fait un rapprochement entre l'exclusion des femmes et du féminisme de ces mouvements avec celle du
sous-prolétariat (
lumpenprolétariat), enfin là comme ça c'est ce qui me vient. Des mouvements de lutte des classes qui excluent une grande (très grande) partie des concernés.
Je veux esperer que c'est "rattraable" et que les milieux révolutionnaires aient tout à gagner à être plus intersectionnel. Je me demande si le fait que le féminisme soit une lutte beaucoup plus visible et médiatique en ce moment va "rattraper" la chose (je sais pas vous mais moi à l'époque où j'étais au lycée c'était les luttes révolutionnaires qui étaient très visibles et très peu le féminisme), les milieux révolutionnaires vont bien devoir s'y mettre.
Après comme tu dis c'est un devoir (oui les grands mots aussi
) pour le mouvement féministe d'inclure toutes les luttes, d'apporter du soutien et d'inclure dans ces problématiques et propositions des combats qui sont moins visibles. Et aussi d'integrer vraiment tout le monde dans les luttes, même le "sous-prolétariat" dont Marx ne voulait pas, histoire que la lutte des classes soit moins... classiste.
Bon je suis pas experte sur le sujet donc ces reflexions restent un peu confuses dans ma tête (et dans ce message donc
).