Veille Permanente Sexisme
- Initiateur de la discussion Faye
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@Arenaria A noter que Catherine Vidal est, d'une manière générale, très peu suivie dans le milieu, et globalement assez raillée par ses pairs car elle est aveuglée idéologiquement et assez peu sérieuses dans ses travaux. Malgré qu'elle soit très exposée médiatiquement on ne la voit jamais en congrès /symposium car elle défend souvent des positions qui vont à l'encontre des consensus scientifiques. Je ne crois pas que ce soit le meilleur exemple à prendre, il est très facile de la contredire et de trouver des choses qui font sauter au plafond quand on est scientifique. Un enseignant à Paris VI prenait même ses travaux comme contre-exemple lorsqu'il évoquait les bonnes pratiques vivant à éviter les biais dans les études scientifiques il y a quelques années...
Je peux te donner une biblio d'une article que j'avais écrit l y a un moment sur les différences homme-femme, tu y trouveras peut-être un peu de matière. La plupart sont des méta-analyse (des analyses qui prennent un grand nombre d'études en compte pour essayer de dégager un consensus, ou une inclinaison globale). Beaucoup seront accessible sur sciencedirect.org (parfois un accès universitaire sera demandé).
Je peux te donner une biblio d'une article que j'avais écrit l y a un moment sur les différences homme-femme, tu y trouveras peut-être un peu de matière. La plupart sont des méta-analyse (des analyses qui prennent un grand nombre d'études en compte pour essayer de dégager un consensus, ou une inclinaison globale). Beaucoup seront accessible sur sciencedirect.org (parfois un accès universitaire sera demandé).
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@123pourquoi
Je suis d'accord avec le fait qu'on ne puisse pas affirmer avec vigueur "c'est la plasticité cérébrale", par contre, désolé de te demander ça, mais tu pourrais faire un résumé de chaque étude? Je ne suis pas très douée en anglais, mais c'est des questions qui m'intéressent beaucoup, merci dans tout les cas
Je suis d'accord avec le fait qu'on ne puisse pas affirmer avec vigueur "c'est la plasticité cérébrale", par contre, désolé de te demander ça, mais tu pourrais faire un résumé de chaque étude? Je ne suis pas très douée en anglais, mais c'est des questions qui m'intéressent beaucoup, merci dans tout les cas
@Arenaria : déjà le coup de "génétiquement plus complexe", tu peux rappeler qu'entre un homme et une femme il n'y a (en cas général, il y a des particularités mais rares) qu'un chromosome de différence : le Y que les femmes n'ont pas. Donc déjà, dire "les femmes sont génétiquement plus compliquées que les hommes", ça montre qu'on parle de choses qu'on ne connaît pas 
@123pourquoi Wow, merci pour toutes ces références ! Effectivement, les premières choses qui ressortent quand on tape le nom de Catherine Vidal, ce sont des articles qui démontent ces théories donc ce n'est peut être pas l'idéal dans un débat 
En tout cas, la question est vraiment très intéressante donc je me ferais un plaisir de faire plus de recherches là-dessus !
@Manea Oui, c'est ce que je me disais sur le moment mais comme je m'y connais pas du tout là dedans, j'ai pas osé contredire. Et maintenant, je peux plus remettre la conversation sur le tapis sans passer pour la grosse relou de service
Mais je vais bien me renseigner, comme ça, la prochaine fois que ça arrive je serai parée
En tout cas, la question est vraiment très intéressante donc je me ferais un plaisir de faire plus de recherches là-dessus !
@Manea Oui, c'est ce que je me disais sur le moment mais comme je m'y connais pas du tout là dedans, j'ai pas osé contredire. Et maintenant, je peux plus remettre la conversation sur le tapis sans passer pour la grosse relou de service
Mais je vais bien me renseigner, comme ça, la prochaine fois que ça arrive je serai parée
M
Membre supprimé 225371
Guest
Je signale un beau reportage photo de Kasia Strek, "My Choice Anyway", sur la situation actuelle relative au droit à l'avortement en Pologne, et les luttes pour sauvegarder le peu qu'il en reste (puisqu'en Pologne on n'a le droit d'avorter qu'en cas de viol ou d'inceste, de danger pou la mère ou de pathologie grave du foetus).
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Il me semble que Catherine Vidal n'est pas la seule à soutenir qu'il est impossible de faire des différences entre un cerveau d'homme et un cerveau de femme, il y avait une étude américaine qui le disait: http://www.sciencemag.org/news/2015/11/brains-men-and-women-aren-t-really-different-study-finds
Après, parmis les gens qui rédigent des articles contre Catherine Vidal, dans les premiers résultats de google on trouve Peggy Sastre
Pourtant Catherine Vidal est loin d'avoir tort quand elle affirme qu'on se sert de la biologie pour justifier les inégalités hommes/femmes. Ce qui ne plaît pas c'est qu'elle est une femme scientifique très impliquée dans son combat scientifique et que ça contribuerait (soit-disant) à fausser son analyse scientifique.
Mais les analyses scientifiques ne sont jamais neutres ou objectives, c'est comme l'histoire du corps d'un chef viking qui a été identifié pendant des années comme un homme alors que c'était une femme: http://sciencepost.fr/2017/09/decouverte-grand-guerrier-viking-etait-finalement-femme/
Quand je vois les critiques sur Catherine Vidal, je me dis que c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité.
Après, parmis les gens qui rédigent des articles contre Catherine Vidal, dans les premiers résultats de google on trouve Peggy Sastre
Pourtant Catherine Vidal est loin d'avoir tort quand elle affirme qu'on se sert de la biologie pour justifier les inégalités hommes/femmes. Ce qui ne plaît pas c'est qu'elle est une femme scientifique très impliquée dans son combat scientifique et que ça contribuerait (soit-disant) à fausser son analyse scientifique.
Mais les analyses scientifiques ne sont jamais neutres ou objectives, c'est comme l'histoire du corps d'un chef viking qui a été identifié pendant des années comme un homme alors que c'était une femme: http://sciencepost.fr/2017/09/decouverte-grand-guerrier-viking-etait-finalement-femme/
Quand je vois les critiques sur Catherine Vidal, je me dis que c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité.
@Neverland90 Ce qu'on lui reproche c'est surtout d'être une très mauvaise scientifique, et d'utiliser la science pour servir ses convictions. Il y a de très nombreuses femmes dans le domaines (plus que dans les autres disciplines de science "dure" comme la physique ou les mathématique), et l'immense majorité ne vont pourtant pas dans son sens.
D'autant que l'article que tu cites est très... orienté.
Bizarrement, cette étude a été présentée comme une nouveauté, alors qu’elle ne fait que confirmer ce qu'on sait depuis des décennies. Il a suffit pour cela que les auteurs manipulent un peu les statistiques et modifient la manière de formuler les choses. Avant on disait :
Il existe des différences bien établies entre les cerveaux masculins et féminins, mais elles sont vraies en moyenne seulement, localisées et souvent d'importance moyennes ou faibles.
C'est devenu :
Il n’existe aucune différence entre les cerveaux masculins et féminins, à part quelques-unes vraies seulement en moyenne, localisées et souvent faibles.
Joel et ses collaborateurs ont examinés les différences sexuelles de "traits de personnalité, d’attitudes, d’intérêts, et de comportements" (ainsi que de traits cérébraux) et a conclu, de manière assez spectaculaire, que les hommes et les femmes n’avaient quasiment aucune différence systématique, en soutenant dans les médias (par exemple ici ou anglais la) que "personne ne présente tous les traits typiques d’un sexe" et que par conséquent, il faudrait complètement abandonner le sexe comme variable dans l’étude des sexes…
On ne peut pas nier que l’étude de Joel et al. est impressionnante : elle analyse une remarquable collection de données concernant un large éventail de variables. Malheureusement, les techniques spécifiques que Joel et al. ont utilisées pour déterminer si une différence sexuelle était "réelle" sont très problématiques. Par exemple, Joel et al. ont postulés qu’il n’y avait de différence sexuelle que lorsqu'il y avait "un haut degré de cohérence interne dans la forme de différents éléments d’un même cerveau" (par exemple si tous ces éléments présentaient la forme 'masculine').
C'est-à-dire que pour qu’une différence sexuelle cérébrale existe "vraiment", les hommes devaient avoir un cerveau relativement masculin de toutes les manières possibles, et les femmes devaient avoir un cerveau relativement féminin de toutes les manières possibles. Sinon, on ne pourrait pas parler de différences sexuelles... ??????
Même problème pour les différences psychologiques : dans l’une de leurs analyses, une différence sexuelle n’était considérée comme réelle que si les hommes étaient stéréotypés dans toutes les activités relevant d’un stéréotype de genre (par exemple, si les hommes étaient dans le tiers supérieur des cinq activités typiquement masculines que sont la boxe, les travaux de construction, le golf, les jeux vidéo et le visionnage de vidéos pornographiques et si ces hommes étaient aussi dans le tiers inférieur des 5 activités typiquement féminines que sont le scrapbooking, la prise de bains, la conversation téléphonique, le visionnage de talk shows, et l’emploi de cosmétiques).
Inversement, il fallait que les femmes soient dans le tiers inférieur de toutes les activités typiquement masculines et dans le tiers supérieur de toutes les activités typiquement féminines pour qu’une différence sexuelle soit reconnue. Aucun écart par rapport aux stéréotypes de genres n’a été permis. Aucun. Au moindre écart, aucune différence sexuelle n’était reconnue. En utilisant ce critère extrême, ils ont obtenu le résultat que seulement 1,2% des hommes et des femmes présentaient une "différence sexuelle" dans leurs comportements genrés. Mais ce qu'il faut réellement lire et comprendre, c'est que seuls 1.2% des hommes et femmes sont des caricatures parfaitement stéréotypées.
L’emploi de ce critère pour décider si une différence sexuelle existe est pour le moins étrange. C’est comme si les auteurs avaient délibérément conçu leurs analyses statistiques pour pouvoir déclarer : "Ce ne sont pas ces différences sexuelles-là que vous recherchez".
En résumé, c'est très orienté et assez malhonnête. Mais ça pourrait effectivement être du Catherine Vidal, car elle utilise exactement ce genre de procédé, avec beaucoup moins de finesse et de sérieux dans ses analyses.
D'autant que l'article que tu cites est très... orienté.
Bizarrement, cette étude a été présentée comme une nouveauté, alors qu’elle ne fait que confirmer ce qu'on sait depuis des décennies. Il a suffit pour cela que les auteurs manipulent un peu les statistiques et modifient la manière de formuler les choses. Avant on disait :
Il existe des différences bien établies entre les cerveaux masculins et féminins, mais elles sont vraies en moyenne seulement, localisées et souvent d'importance moyennes ou faibles.
C'est devenu :
Il n’existe aucune différence entre les cerveaux masculins et féminins, à part quelques-unes vraies seulement en moyenne, localisées et souvent faibles.
Joel et ses collaborateurs ont examinés les différences sexuelles de "traits de personnalité, d’attitudes, d’intérêts, et de comportements" (ainsi que de traits cérébraux) et a conclu, de manière assez spectaculaire, que les hommes et les femmes n’avaient quasiment aucune différence systématique, en soutenant dans les médias (par exemple ici ou anglais la) que "personne ne présente tous les traits typiques d’un sexe" et que par conséquent, il faudrait complètement abandonner le sexe comme variable dans l’étude des sexes…
On ne peut pas nier que l’étude de Joel et al. est impressionnante : elle analyse une remarquable collection de données concernant un large éventail de variables. Malheureusement, les techniques spécifiques que Joel et al. ont utilisées pour déterminer si une différence sexuelle était "réelle" sont très problématiques. Par exemple, Joel et al. ont postulés qu’il n’y avait de différence sexuelle que lorsqu'il y avait "un haut degré de cohérence interne dans la forme de différents éléments d’un même cerveau" (par exemple si tous ces éléments présentaient la forme 'masculine').
C'est-à-dire que pour qu’une différence sexuelle cérébrale existe "vraiment", les hommes devaient avoir un cerveau relativement masculin de toutes les manières possibles, et les femmes devaient avoir un cerveau relativement féminin de toutes les manières possibles. Sinon, on ne pourrait pas parler de différences sexuelles... ??????
Même problème pour les différences psychologiques : dans l’une de leurs analyses, une différence sexuelle n’était considérée comme réelle que si les hommes étaient stéréotypés dans toutes les activités relevant d’un stéréotype de genre (par exemple, si les hommes étaient dans le tiers supérieur des cinq activités typiquement masculines que sont la boxe, les travaux de construction, le golf, les jeux vidéo et le visionnage de vidéos pornographiques et si ces hommes étaient aussi dans le tiers inférieur des 5 activités typiquement féminines que sont le scrapbooking, la prise de bains, la conversation téléphonique, le visionnage de talk shows, et l’emploi de cosmétiques).
Inversement, il fallait que les femmes soient dans le tiers inférieur de toutes les activités typiquement masculines et dans le tiers supérieur de toutes les activités typiquement féminines pour qu’une différence sexuelle soit reconnue. Aucun écart par rapport aux stéréotypes de genres n’a été permis. Aucun. Au moindre écart, aucune différence sexuelle n’était reconnue. En utilisant ce critère extrême, ils ont obtenu le résultat que seulement 1,2% des hommes et des femmes présentaient une "différence sexuelle" dans leurs comportements genrés. Mais ce qu'il faut réellement lire et comprendre, c'est que seuls 1.2% des hommes et femmes sont des caricatures parfaitement stéréotypées.
L’emploi de ce critère pour décider si une différence sexuelle existe est pour le moins étrange. C’est comme si les auteurs avaient délibérément conçu leurs analyses statistiques pour pouvoir déclarer : "Ce ne sont pas ces différences sexuelles-là que vous recherchez".
En résumé, c'est très orienté et assez malhonnête. Mais ça pourrait effectivement être du Catherine Vidal, car elle utilise exactement ce genre de procédé, avec beaucoup moins de finesse et de sérieux dans ses analyses.
Un article plein de conseils super utiles, à conserver dans vos favoris ou autres parce que ça peut toujours être utile :
Comment aider une collègue victime de harcèlement sexuel qui vous demande de ne rien dire
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Coucou,
Si elle aime bien la fantasy/l'imaginaire, je te conseille le cycle d'Ewilan de Pierre Bottero ; c'est un roman vraiment passionant et poétique, l'héroine doit avoir environ 14 ans, et si elle aime ça il y a 3 trilogies en tout!
@Margotoons Moi je pense direct aux Culottées !
