lemon-curd;4629932 a dit :
@destynova je sais pas quelle est la réponse appropriée, d'un côté elle sera sûrement gênée d'en parler, mais de l'autre ça peut lui faire du bien aussi de en sentir soutenue et d'entendre des paroles qui refusent sa culpabilisation à cause de l'alcool notamment.
Tu peux peut-être lui envoyer un mail, un message ? Ça lui évite la confrontation directe, et lui montre en même temps que ce que ce mec à fait est abject et reconnu comme tel (pas par tout le monde certes, mais que ce soit reconnu par une personne externe peut éventuellement l'aider si elle a subi du victim-shaming de l'autre côté)
Je suis d'accord qu'un message peut être une bonne idée. Avec tout le slut-shaming qu'elle a dû se prendre, la culpabilisation, etc, ça peut peut-être être bien pour elle d'entendre AU MOINS une voix qui lui dit qu'elle n'a pas à culpabiliser, que ce n'était absolument pas sa faute, etc.
Ce qui est important, en revanche, c'est de ne pas lui dicter sa conduite, genre lui dire "tu DOIS porter plainte", ou "tu devrais faire ceci ou cela". Lui donner éventuellement des liens ou des n°s de tél (en étant sûre que ce sont des ressources où elle ne se prendra pas davantage de victim-blaming),
En même temps, un truc me vient : il est tout à fait possible qu'elle n'ait pas conscience que c'était un viol. Qu'elle pense juste "j'étais bourrée, j'ai fait une connerie"... auquel cas, pas évident de la mettre devant le mot "viol" ? Le mieux serait peut-être de commencer par un mail court, en lui donnant la possibilité de donner sa version des faits, et en formulant de façon à ce qu'il soit SANS ÉQUIVOQUE que tu fais ça pour en parler avec elle si elle a besoin, POUR ELLE, et pas par curiosité malsaine. Parce qu'elle peut tout à fait se dire : "mais de quoi elle se mêle, celle-là ?", et si c'est son ressenti, mieux vaut ne pas t'imposer.
Hm, pas évident comme situation...