Veille Permanente Sexisme

30 Mai 2012
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mamie-caro.tumblr.com
telcontar;4643024 a dit :
@MamieCaro  J'étais déjà partie quand tu as posté ton message, mais j'étais à Belleville hier! En plus, c'était ma toute première manifestation, et j'étais super-contente que ça soit pour le 8 mars. (Instant émotion, je voulais le partager ici.)

Ben moi j'ai trouvé personne que je connaisse (en fait, je ne sais même pas si quelqu'un que je connaissais, de loin ou de près, s'y trouvait), donc j'ai pris une pancarte du Collectif pour le 8 Mars Pour Toutes (un sur l'avortement) et j'ai marché "seule" dans la foule... En tout cas, ça faisait plaisir à voir.
 
13 Juillet 2011
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@heste : Je vois plus ça comme une journée d'initiation au judo ou ju-jitsu. :) C'est une bonne occasion de tester un sport pour éventuellement décider de s'inscrire ensuite. Et le fait que ça ait lieu pour la journée internationale des droits des femmes me paraît assez pertinent, non seulement parce que les sports de combat sont un domaine plutôt masculin, mais aussi parce que je pense que les sports de combat peuvent aider à se sentir plus forte et confiante dans la vie en général, et peuvent éventuellement aider à se défendre dans des situations d'agression. (Ce qui n'est pas la même chose que donner aux femmes la responsabilité d'éviter une agression, je sens le débat pointer son nez. :cretin:)
 
22 Janvier 2013
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borelienne;4642124 a dit :
[...]
On se plaint également énormément des normes physiques "imposées" aux femmes par les magazines ou les publicités, et qui créent moult complexes chez les femmes qui se doivent d'avoir une taille de guêpe, des gros seins et des jambes interminables. Mais les hommes ne sont pas en reste, eux aussi dans les magazines et les publicités sont photoshoppés, bronzés, musclés, avec une peau parfaite et un peu de poils mais pas trop, pourquoi on n'en parle pour ainsi dire jamais ? Là encore c'est en partageant des articles qui dénonçaient les normes imposées aux femmes à mon copain que j'ai réalisé que ça me gênait beaucoup en fait de me plaindre de ça à lui alors que lui aussi a des complexes qui lui viennent directement des normes de la société, mais les articles que je lui présentais ne dénonçaient que les normes imposées aux femmes.
Je lis souvent des choses du style "les femmes ont peur de sortir dans la rue". Mais, et là encore je ressors l'exemple de mon copain, il n'est pas serein du tout lui non plus lorsqu'il doit sortir tard et seul. Et j'ai un ami qui s'est fait casser la figure je ne sais combien de fois parce qu'il traînait dans le mauvais quartier au mauvais moment... Les hommes ne risquent probablement pas les mêmes choses qu'une femme, statistiquement les hommes sont peut-être moins agressés que les femmes (d'ailleurs, je ne sais pas ?) mais parfois on croirait que seules les femmes risquent des agressions...

Ça me gêne beaucoup en fait de lire des articles qui victimisent les femmes que la société force à être belles, qui se font agresser dans la rue, etc, etc quand les hommes également peuvent être concernés par le problème, même si c'est à une échelle moindre. Ça ne vous arrive jamais de lire un article dénonçant les problèmes ou les injustices que subissent les femmes et de vous dire qu'au fond, le problème peut être également partagé par les hommes ?

- Les "féministes hystériques enragées" (pardon pour le cliché-provoc' :cretin:).
Je suis pas mal de féministes "influentes" sur Twitter (Crêpe Georgette, Daria Marx, Micha notamment), et leurs (sur-)réactions m'énervent parfois considérablement. Exemple, hier la BD Projet Crocodiles a pas mal tourné sur internet. Je l'ai lue, je l'ai trouvée pas mal fichue, évidemment ça n'est pas la solution miracle pour se débarrasser de tous les emmerdeurs mais ça reste je pense de plutôt bons conseils que je suis bien contente d'avoir lus (qu'en dites vous ?). Réactions de Micha, relayées par les autres féministes citées plus haut :

Non non non non! #ProjetCrocodiles t'es pas dans ton rôle, là! T'es un mec, t'es pas là pour donner des conseils aux femmes harcelées!

Mec auteur du #ProjetCrocodiles : ton rôle est de relayer la parole des femmes via tes dessins et de t'adresser aux autres hommes. Point.

Mec de #ProjetCrocodiles : tu n'es pas devenu un spécialiste du harcèlement public juste parce qu'on t'a raconté plein d'histoires.

Cher auteur de #ProjetCrocodiles, si tu veux partager des stratégies, ça doit être avec les autres hommes témoins de harcèlement public.

Ça m'a autant énervée que les remarques sexistes primaires du premier beauf venu. Sérieusement, vous en pensez quoi ? Je trouve ça ignoble comme réaction ! C'est d'un mépris incroyable, on trouverait inadmissible qu'un mec tienne ces propos à une femme, qui elle (ou "il", je ne sais même pas ?) est pour dire à ce mec que faire, quel est son rôle, quelle est sa place, qu'est-ce qu'il doit dire et faire et ne pas faire ?! Je suis d'accord que le mansplaining fait partie de la lutte des féministes, mais pour moi là il y a clairement un problème, je n'ai absolument pas vu de mansplaining ici, c'est un homme qui a illustré cette BD certes mais et alors ?! Est-ce qu'on doit rejeter toutes les initiatives féministes des mecs comme ça enfin je trouve ça fou, rien que de repenser à ça, je m'emporte à nouveau.
Alors, je reprends juste ces deux points de ton message parce que pour moi ça se rejoint: si des hommes veulent rejoindre les luttes féministes, ils doivent parler de la partie de ces luttes qui concernent les hommes. Point.

On saurait un peu plus que les hommes aussi ont des complexes et peur de sortir le soir s'ils le disaient eux-mêmes. Or, les hommes qui s'accrochent au cliché "je suis trop viril, j'ai peur de rien, et accorder de l'importance au physique c'est un truc de bonne femme" ne vont jamais l'avouer (ou ne le ressentent pas du tout? J'en sais rien); et ceux qui arrivent à passer outre ce cliché sont ceux qui sont sensibilisés au féminisme et choisissent de parler... des problèmes des femmes, si on suit ton exemple avec la bd crocodiles.

Il y a un peu un souci si les hommes féministes ne parlent que des problèmes qu'ils ne vivent pas (ceux des femmes) au lieu de nous parler de ce dont eux seuls peuvent parler (leur vécu d'homme).
Donc, je soutiens entièrement les féministes qui disent que ce n'est pas à un homme de donner des conseils aux femmes harcelées. Je soutiens aussi totalement le fait de rappeler que les hommes ont peur dans la rue et sont complexés, mais je vais pas le faire moi-même. J'attends que les hommes le fassent; c'est leur problème, je peux pas en parler mieux qu'eux. D'ailleurs j'ai appris très soudainement à l'âge de 19 ans qu'un homme pouvait être complexé sans raison, juste parce qu'il ressemble pas aux mecs des magazines; personne ne me l'avais jamais dit avant, alors qu'on m'avait toujours dit, redit et répété à quel point les femmes sont complexées, mes copines m'avaient dit être complexées, et on m'a demandé à multiples reprises si j'étais pas complexée, au point que je me sentais limite obligée de le devenir pour faire comme tout le monde (NON, cher petit corps, je t'aime et t'as la classe, j'aurais jamais honte de toi). Je pense que ne pas pouvoir avouer qu'on a peur/des complexes est une souffrance supplémentaire (devoir nier ses émotions), mais je veux pas jouer au jeu de "qui souffre le plus, entre l'homme qui a pas le droit de le ressentir, et la femme qui y est obligée?"

Pour conclure: crepegeorgette explique tout ça très bien. (d'ailleurs, crêpe georgette, si tu veux m'épouser un jour, tu le dis...)

____

Et maintenant les aventures de Tessy en Ukraine, deuxième partie. Après "le business du mariage", "le 8 mars".

Ici, le nom russe du 8 mars n'est pas traduit par journée de la femme, n journée internationale des droits de la femme, mais fête des femmes.
Le 23 février est la fête des hommes; officiellement "fête de l'armée soviétique" qui est censée se célébrer en offrant des cadeaux et des fleurs à tous les hommes qui ont fait l'armée, mais maintenant tout le monde a l'air de se foutre royalement de l'origine soviétique de la fête, ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans l'armée ont droit à leur cadeau comme tous les autres hommes, et ça ne choquait personne de trinquer conjointement à la fête des hommes et à la révolution de Maïdan.

L'origine du 8 mars n'est pas tellement plus précise, une version dit que c'est pour l'anniversaire de Rosa Luxembourg (née le 5... ) une autre parle de manifestations lancées par des femmes lors de la révolution d'Octobre; une théorie anti-soviétique dit que Lénine cherchait surtout un prétexte pour coller une fête en plein milieu du Carême comme ça ça force les gens à s'empiffrer et s'enivrer. Bref, au milieu de ce qu'on m'a raconté, je ne sais pas trop ce qui est vrai, mais je peux juste témoigner qu'ici ça tient vraiment de la fête avec des femmes qui se baladaient toutes avec des bouquets de fleurs dans la rue, et de parfaits inconnus qui me souhaitaient bonne fête. Et un jour férié que, étant tombé un samedi, on rattrape le lundi en ayant pas cours à la fac.

Du coup, avec l'habitude d'entendre mes collègues parler de "fête des femmes", je trouve qu'en France ça sonne vraiment "journée de Lafâme." :drama:
 
K

katnissvsw

Guest
Vous connaissez les Antigones?
Je vous présente les Caryatides....
Non ,en fait pas besoin, c'est pratiquement les mêmes "idées" même si là c'est plus focalisé anti IVG (avec des parallèles douteux).
:facepalm:

EDIT: suite à la remarque de @Rhapsody ,je précise que je parle uniquement de leur vision du féminisme
 
Dernière modification par un modérateur :
26 Septembre 2012
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amalbergas-livingston;4643428 a dit :
Vous connaissez les Antigones?
Je vous présente les Caryatides....
Non ,en fait pas besoin, c'est pratiquement les mêmes "idées" même si là c'est plus focalisé anti IVG (avec des parallèles douteux).
:facepalm:
C'est les Antigones FN assumées donc...
 
10 Mai 2008
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borelienne;4642124 a dit :
- Le combo "victimisation des femmes et culpabilisation des hommes".
J'ai parfois l'impression qu'on se "trompe" d'ennemis en fait, voire de combat. J'ai le sentiment qu'on place un peu trop systématiquement (toutes) les femmes au rang de victimes (le hashtag #safedanslarue m'avait beaucoup déplu, sans que je n'arrive à expliquer pourquoi précisément. Mais j'ai du mal avec la victimisation en général, et je suis déjà sensibilisée à ce problème contrairement au "public visé" d'où sans doute ma réaction) et (tous) les hommes au rang de méchants. Par exemple je pense à la vidéo qui a eu le second prix du concours EgalitéE (que j'ai trouvée très chouette par ailleurs !) qui dit notamment que "ce n'est pas aux femmes de plus s'habiller mais aux hommes de plus les respecter". Mais le manque de respect envers une fille qui s'habille court vient autant des femmes que des hommes, non ? J'ai montré la vidéo à mon copain parce que comme je l'ai dit je la trouve bien fichue, mais devant ce passage-là je me suis sentie gênée parce que dans un sens il l'accuse lui (qui n'a aucun problème avec ça) et pas la quantité folle de femmes pour qui je "ressemble à une pute" lorsque je porte mes shorts tellement courts qu'ils laissent voir la délimitation du haut de mes collants (coucou ma collègue de promo). Alors oui, me baser sur mon copain c'est me baser sur un cas particulier, mais il n'est pas le seul mec ouvert d'esprit et ces généralités me font tiquer.
On se plaint également énormément des normes physiques "imposées" aux femmes par les magazines ou les publicités, et qui créent moult complexes chez les femmes qui se doivent d'avoir une taille de guêpe, des gros seins et des jambes interminables. Mais les hommes ne sont pas en reste, eux aussi dans les magazines et les publicités sont photoshoppés, bronzés, musclés, avec une peau parfaite et un peu de poils mais pas trop, pourquoi on n'en parle pour ainsi dire jamais ? Là encore c'est en partageant des articles qui dénonçaient les normes imposées aux femmes à mon copain que j'ai réalisé que ça me gênait beaucoup en fait de me plaindre de ça à lui alors que lui aussi a des complexes qui lui viennent directement des normes de la société, mais les articles que je lui présentais ne dénonçaient que les normes imposées aux femmes.
Je lis souvent des choses du style "les femmes ont peur de sortir dans la rue". Mais, et là encore je ressors l'exemple de mon copain, il n'est pas serein du tout lui non plus lorsqu'il doit sortir tard et seul. Et j'ai un ami qui s'est fait casser la figure je ne sais combien de fois parce qu'il traînait dans le mauvais quartier au mauvais moment... Les hommes ne risquent probablement pas les mêmes choses qu'une femme, statistiquement les hommes sont peut-être moins agressés que les femmes (d'ailleurs, je ne sais pas ?) mais parfois on croirait que seules les femmes risquent des agressions...

Ça me gêne beaucoup en fait de lire des articles qui victimisent les femmes que la société force à être belles, qui se font agresser dans la rue, etc, etc quand les hommes également peuvent être concernés par le problème, même si c'est à une échelle moindre. Ça ne vous arrive jamais de lire un article dénonçant les problèmes ou les injustices que subissent les femmes et de vous dire qu'au fond, le problème peut être également partagé par les hommes ?

Les hommes sont statistiquement plus agressés dans l'espace public. Mais les femmes ont un traitement de faveur, elles sont sexualisées dans l'espace public. Et surtout la grosse différence, c'est la représentation qu'on en fait et la façon dont on traite les victimes.
1) On apprend aux femmes qu'elles VONT se faire agresser
2) On leur apprend qu'il y a toute une gamme de comportements qui maximisent leurs chances d'être agressées (comme par hasard, ces comportements correspondent à des libertés "fondamentales" chez l'homme: faut pas sortir le soir, pas boire, pas draguer, pas être seule, mais pas être accompagnée de trop d'hommes non plus, pas être désirable, etc)
3) On leur apprend que cette gamme de comportement excuse le comportement des hommes "qui dérapent"
4) On leur apprend que cette gamme de comportement condamne les femmes qui ont voulu vivre trop libre ment (aka sortir après 19h, seule ou porter un legging).

Personne ne dira jamais à un homme que s'il ne voulait pas se faire agresser, il n'avait qu'à pas porter un jean trop moulant ou qu'il n'aurait pas du laisser tomber son jean de façon à laisser voir son caleçon. On apprend aux femmes que l'agression est inhérente au fait d'avoir un vagin et qu'elles doivent apprendre à l'éviter.


Un autre point : "l'ennemi" ce n'est ni l'homme ni la femme, c'est le patriarcat. Le patriarcat donne des rôles différents aux hommes et aux femmes, sur la base du sexe biologique et en distribuant les bons points et les handicaps. Et qu'ils le veuillent ou non, les hommes ont des privilèges, ils sont dominants et font partie des oppresseurs, même s'ils sont féministes, même s'ils ne font rien de particulier. Un homme sera privilégié pour une embauche vis à vis d'une femme, et sa parole aura systématiquement plus de poids, même s'il ne fait rien de particulier.

Des femmes peuvent jouer le rôle du patriarcat en essayant de tirer profit de la position qu'on leur a donné et/ou en défendant le dominant. C'est en général très mal vu dans ce genre de système de mettre dans une position d'inconfort le dominant. C'est pourquoi il y a beaucoup de nanas qui ont intégré les règles du patriarcat et qui vont se ranger du côté du dominant, quitte à être discriminées elles-mêmes (les filles qui vont dire "non mais avoue c'est vrai qu'on est comme ça nous les filles" ou "Non mais c'est vrai qu'un homme c'est mieux, nous on est un peu cruches desfois hihi, etc"). Donc oui il y a des hommes et des femmes qui sont sexistes, mais ce que dénoncent les féministes, c'est le privilège accordé aux uns, et le fardeau que doivent porter les autres gratuitement sur la base de critères arbitraires, et le système qui fait que ceux qui restent à leurs places sont récompensés (enfin sauf les femmes, lol).

Dernière chose, c'est un peu pénible, d'entendre à chaque fois parler de "victimisation" quand on dénonce. Pour moi c'est le fruit de plusieurs décennies de luttes contre le sexisme dans des représentations où justement on ne fait jamais apparaitre le dominant, juste le dominé. A force, on a l'impression que les femmes se font ça elles mêmes.
Comment tu veux lutter contre le sexisme, si dès que tu décris la situation on t'accuse d'exagérer? Je suis désolée mais quand on voit le chiffre des violences faites aux femmes ya de quoi s'affoler un peu. Et pour le harcèlement dans la rue, il y a quand même très peu de femmes qui n'en sont pas victimes. L'autre truc c'est que vu que ces agressions sont motivées par le sexe de la victime, toute femme va être potentiellement concernée.
En plus les commentaires désobligeants et le nombre de personnes qui ne prend pas ça au sérieux vs le nombre de personne qui dénonce me fait penser que le statut de victime est loin d'être acquis.
Au final "victimisation" c'est vraiment un mot qui minimise et donne un aspect de "simulacre" à des agressions qui ont réellement lieu, chaque jour, partout,  et dont sont victimes beaucoup trop de femmes.

Pour la "culpabilisation" c'est pareil, il s'agit de responsabilisation. Je trouve ça un peu louche la manière dont les hommes ne devraient pas être DU TOUT cités dans les questions de sexisme alors que par exemple ils sont à l'origine de 98% des viols (sur des victimes femmes ET hommes confondues). Dire que c'est de la culpabilisation c'est juste ignorer qu'il y a un gros gros soucis avec l'éducation des hommes. Si on arrivait un peu à dépasser le stade "OMG féminazi castratrice tous les hommes sont pas comme ça (même si c'est ce qu'on t'apprend depuis que t'as l'age de mettre un soutif)" on arriverait peut être ENFIN à mettre en place des solutions CONCRÈTES de PREVENTION contre les violences/le viol, contrairement à maintenant où tout ce qu'on fait c'est essayer de changer les victimes, on agit en aval vu qu'on n'a pas le droit de toucher aux agresseurs (qui sont des hommes, oui, mais c'est pas PARCE QU'ils sont des hommes qu'on les pointe du doigt).
Pour l'instant les violences conjugales, le viol, le harcèlement, ce sont des choses qui sont considérées comme des problèmes "de femme", comme si c'était une maladie féminine, comme le cancer du sein. Alors que je suis désolée de le dire mais c'est un problème d'homme. On éduque les hommes à être violents, à rejeter toute forme de féminité ("no homo"), à s'en démarquer en manquant de respect à l'autre sexe, en en prenant possession, en le haïssant, ce sont eux qui violent et battent. Point. Il y a un gros soucis avec la façon dont on éduque les hommes et avec la notion de "virilité". Tant qu'on ne pourra pas regarder ça en face, on essaiera de traiter le problème en tournant autour du pot.
Les femmes aussi ont un rôle là dedans, mais on ne peut pas résoudre la question en changeant seulement les victimes/ des dominées.


Pour le truc du "les hommes aussi souffrent des critères de beauté" il y a moult posts sur le forum qui y ont bien mieux répondu que moi (genre il y a moins d'une semaine). D'une part ce n'est pas une forme d’oppression du patriarcat mais une sorte de retour de bâton des privilèges qu'ont les hommes. Les hommes ont toujours un privilège associé à une injonction, alors que les femmes, non. D'autre part les hommes ne sont pas jugés UNIQUEMENT sur leur physique. Pour une femme le physique est une condition sine qua non et elle est jugée par le groupe social. Pour l'homme, le physique n'est pas un frein à une carrière professionnelle par exemple (cf la façon dont on traite les femmes vs les hommes en politique ya pas photo).
 
20 Mai 2011
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amalbergas-livingston;4643428 a dit :
Vous connaissez les Antigones?
Je vous présente les Caryatides....
Non ,en fait pas besoin, c'est pratiquement les mêmes "idées" même si là c'est plus focalisé anti IVG (avec des parallèles douteux).
:facepalm:
Je pense quand même qu'elles doivent être largement pire que les Antigones, non ? Je ne me rappelle plus trop des Antigones, mais c'était juste un groupe de jeunes filles qui se réclamaient de la Fâme, cet être magnifique qui donne la vie et de la complémentarité H/F blabla, non ?

Là pour le coup, les Caryatides jouent dans une autre cour :lol: Elles ont pour emblème une croix celtique écourtée (qui est devenue depuis la Seconde Guerre Mondiale un symbole fasciste avec son adoption par les Jeune Nation par exemple, puis par beaucoup d'autres mouvements du même bord politique et idéologique - L'Oeuvre Française, l'Ordre Nouveau, le Front de la Jeunesse, le Renouveau Nationaliste, le GUD, et d'autres - bref, que du beau monde :lol:). Le Rivarol leur a manifestement consacré un article (journal très très [...] très à droite, qui pendant les années 50 était proche de groupuscules fascistes - comme les Jeune Nation je crois ? - antisémite, négationniste, etc. Je ne sais pas trop à quoi ressemble le journal aujourd'hui, mais je crois que même le FN le trouve trop d'extrême-droite pour être fréquentable :lol:).

Je n'ai pas encore lu les articles, mais déjà, je crois que je préfère les Antigones, avec leur jolie robe blanche et leur diction mal assurée :lol:
 
30 Janvier 2014
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J'avoue que la lettre me perturbe ouverte des Caryatides me perturbent un peu... (On ne touche pas à NVB !) Je vais passer pour une meuf qui a du temps à perdre (c'est pas faux) mais juste pour voir si j'ai pas loupé un détail

" Il suffit d’ouvrir le Larousse pour savoir qu’il s’agit d’un être muni d’organes sexuels féminins, que c’est aussi le synonyme d’épouse, et de mère : beaucoup de femmes vous disent qu’elles se sentent pleinement femme, qu’elles ont épanoui leur féminité lorsqu’elles ont enfanté,

Moi : Il me semble pas que NVB est un jour dit le contraire. Epouse et mère, c'est la langue française qui veut ça. Comme le mot père et mari d'ailleurs (j'ai pas de dico larousse sous la main). Beaucoup de femme qui sont épanouient ( je dirais pas féminité parce ça dépends de la société)  parce qu'elles ont donné naissance... Ben, ma foi, c'est cool pour elle. C'est vrai que les organes féminins sont là pour ça mais bon, c'est pas un passage obligé non plus. Il y a peut-être d'autres trucs qui peuvent te rendre heureux... mais passons


"qu’elles se sont fait passage pour leur petit être."

Moi : passage... Est-ce au sens littérale ? Oui, effectivement, le bébé est passé par le vagin pour sortir et comme dirait Florence Foresti : Accouché par voie basse ? ... Pourquoi ? Il y aurait une voie haute ? Est-ce qu'on peut tousser d'un enfant ? Mais je pense (je pense seulement) que ça fait référence à l'arrêt dans la carrière, dans la vie en générale ou même à pas travailler du tout et s'occuper de la maison (SUPERBE !!!) Je trouve que c'est égoïste parce que des pères aussi voudraient arrêter et s'occuper de leurs enfants. Cela devrait être un choix, pas une obligation. Bon, passons...

En faîte, dans un monde idéal, les deux parents pourraient arrêter de travailler et s'occuper tout du bébé (BISOUNOURS POWER !)



"Il nous semble ne rien vous apprendre et cependant, malgré la connaissance de cette définition d’un mot de base de la langue française, vous continuez à soutenir et à faire partie de ces furies de féministes"

Moi : A ben oui... Z'avait oublié deux choses : qu'on est des furies (honte à vous de vouloir avoir le choix) et qu'il fallait absolument respecter tout ce qu'il y a  d'écrit dans le dictionnaire. Faut pas changer. T'es folle. (Ce passage sert à rien  mais j'avais envie ^^)



"L’homme ne sera jamais par nature pourvu d’organes génitaux féminins, la femme ne sera jamais par nature pourvue d’organes génitaux masculins. Notre état physique, physiologique, hormonal, sentimental ; sera toujours source de différence, de richesse, de complémentarité."

Moi : Physique... Déjà entre homme ou entre femme, il est très différents sans que l'on s'intéresse au sexe... Physiologique. C'est un fait (probablement la seule chose censé du texte). Hormonal. Pareil mais sentimental... Quezaco ? J'aimerais qu'on me l'explique celle-là.


"Comment parler d’égalité et parité en toute chose, quand nous sommes aussi différent"

Moi : ben... Parce que ma foi, l'égalité est une belle utopie et la parité aide beaucoup à l'atteindre( du moins, il me semble). Pourquoi elles parlent toujours de différence ? Deux individus sont déjà TRES différents. Ok, homme et femme sont fait pour s'accoupler et se reproduire (XY ou XX, c'est un des points commun entre homme ou entre femme dans les gènes. Et encore... il y a beaucoup d'exception )... Mais on est pas obligé de faire ce que la nature nous demande (celle-ci d'ailleurs nous demande rien, s'en fiche de nous.) On aurait pu très bien ne pas avoir de brassage génétique et ne faire que des clones. (Mais on aime jouer au grand loto de la vie) Bref

"Demandez aux femmes de l’armée à quel point les choses se compliquent pour elles, lorsque lors d’une opération sur le terrain, leurs besoins naturels les contraignent à quitter leur poste pour s’isoler, quand les hommes peuvent assouvir ce besoin sans quitter leur garde.  Egalité ? Parité ? Alors les femmes devront uriner debout, au milieu des hommes, pour accomplir leur mission comme leurs collègues. Et nous ne parlerons pas des menstruations apportant d’autres contraintes."

Moi : Heu... C'est moi où l'exemple type est extrêmement douteux (et pas convaincant, soit-dit en passant) ? Ben si madame veut uriner debout... Rien ne l'en empêche. Je connais pas trop les conditions, mais je dirais même qu'elle peut s'accroupir ( et je pense que quand tu fais le/la garde, c'est une chose auquelle on pense un peu avant, m'enfin bon). Quand au menstruation... Et ben, ça se gère hein. (J'aime pas trop tâter des terrains que je ne connais pas trop, je sais qu'il y a des madz millitaire donc ^^")

"Est il nécessaire d’élaborer une étude sociologique pour chercher à comprendre pourquoi la femme n’a que peu de place dans les métiers qui nécessitent une grande force physique ?"

Moi : ''peu de place..." C'est juste qu'on leur a pas laissé le choix. C'est comme dans beaucoup d'armée (j'ai pas d'exemple en tête) avant ou maintenant, on ne prenait pas de fâmes. Et comme dirait Olivia Amstrong de Full Metal Alchimiste : Une discrimination de sexe ou d'ethnie diminue les chances de remporter une bataille. Je sais pas si c'est exactement juste (peut-être utopique) mais quand on y pense, on prends pas les femmes donc moins de soldat. Pareil pour le métier physique : moins de bras . Dommage.




Une tout petit dernière paragraphe avant que que la lettre soit totalement dépassé (et je fatigue aussi et je pense que vous n'avez pas envie de lire un roman... A supposé que vous me lisez en entier, moi et mon avis peut-être pas toujours constructif ^^") et j'ai pas trop envie d'aborder le sujet sur les IVG ...

"Ce que nous souhaitons, nous femmes, c’est garder toute notre place, notre juste place, dictée par la loi intangible de transmission de la vie.

Moi : Loi intangible de transmission de la vie... Pourquoi pas (C'est pas une critique, ni un accord, mais je ne l'avais jamais lu celle-là et j'avoue ne pas trop savoir quoi en penser)


"Nous tenons à préserver quoi qu’il en coûte cet immense privilège que nous avons vis à vis des hommes."


Moi : Ben, sans les hommes, il y aurait pas de vie et vice-versa. C'est un des points où on est complémentaire, l'un ou l'autre n'a pas plus de mérite. Dans l'idéal, c'est un travail à deux ( un très beau travail ^^ Combien de kilos ?) Puis les papas ne sont pas insensibles, ils donnent la vie eux aussi, ils ont ''juste'' pas l'enfant dans leur ventre pendant neuf mois mais ils peuvent leur parler, essayer de communiquer ... Bon, ok, ils font pas l'accouchement... Mouai, mon raisonnement est un peu biaisé sur le sujet

"Nous ne nous sentons en rien aliénées et inférieures sous prétexte qu’en regard de cette maternité, qui nous apporte tout l’épanouissement dont nous avons besoin, nous avons une place sociale et professionnelle différente."

Moi : Peut-être que vous, cela vous va, maiiiiiiiiis tant mieux... Et sinon, les autres femmes que vous défendez, elles en pensent quoi ? Et comme dit précédemment, il y a des femmes qui peuvent très bien être épanouie en ayant un boulot qu'elles aiment. C'est ridicule d'imposer un choix (Damned, tu n'as pas eu d'enfant au cours de ta vie ? Mais tu n'es pas épanouie ma parole !)


"Ceci ne constitue pas une inégalité, mais l’adaptation d’une société à un état de fait : les femmes portent et donnent la vie, engendrant des arrêts de travail et une évolution moins rapide, donc un salaire différent."

Moi : Coucou Patriarcat !:hello:Ben toutes les femmes ne donnent pas la vie... Et elles ont quand même un salaire différent. Et quand bien même, une grossesse dans le monde du travail se prévoit, se prépare et il me semble (j'en suis pas sûre) que tu peux travailler même en ayant un peu de bide ( Et Valérie Damidot qui te refait la déco intérieure ! C'est-y-pas génial ?)

Voilà Voilà. C'était un avis qui ne sert probablement à rien... Mais qu'est ce que ça fait du bien de l'écrire et de construire son argumentation ^^
 
10 Mai 2008
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borelienne;4644054 a dit :
@destynova : J'ai du relire mon message initial tellement je ne comprends pas pourquoi tu m'expliques que les violences faites aux femmes, la discrimination à l'embauche, le harcèlement de rue sont des réalités... :dunno: Mon message initial portait davantage sur la forme que sur le fond des articles féministes qui me font tiquer. Le préambule de mon message au sujet de mon "hypersensibilisation au féminisme" avait plus ou moins pour but de vouloir partir de l'hypothèse que je suis féministe et au courant des problèmes du sexisme.

destynova;4643917 a dit :
Les hommes sont statistiquement plus agressés dans l'espace public. Mais les femmes ont un traitement de faveur, elles sont sexualisées dans l'espace public. Et surtout la grosse différence, c'est la représentation qu'on en fait et la façon dont on traite les victimes.
1) On apprend aux femmes qu'elles VONT se faire agresser
2) On leur apprend qu'il y a toute une gamme de comportements qui maximisent leurs chances d'être agressées (comme par hasard, ces comportements correspondent à des libertés "fondamentales" chez l'homme: faut pas sortir le soir, pas boire, pas draguer, pas être seule, mais pas être accompagnée de trop d'hommes non plus, pas être désirable, etc)
3) On leur apprend que cette gamme de comportement excuse le comportement des hommes "qui dérapent"
4) On leur apprend que cette gamme de comportement condamne les femmes qui ont voulu vivre trop libre ment (aka sortir après 19h, seule ou porter un legging).

Personne ne dira jamais à un homme que s'il ne voulait pas se faire agresser, il n'avait qu'à pas porter un jean trop moulant ou qu'il n'aurait pas du laisser tomber son jean de façon à laisser voir son caleçon. On apprend aux femmes que l'agression est inhérente au fait d'avoir un vagin et qu'elles doivent apprendre à l'éviter.
Je n'ai jamais nié le problème du harcèlement de rue. :dunno:
destynova;4643917 a dit :
Un autre point : "l'ennemi" ce n'est ni l'homme ni la femme, c'est le patriarcat. Le patriarcat donne des rôles différents aux hommes et aux femmes, sur la base du sexe biologique et en distribuant les bons points et les handicaps. Et qu'ils le veuillent ou non, les hommes ont des privilèges, ils sont dominants et font partie des oppresseurs, même s'ils sont féministes, même s'ils ne font rien de particulier. Un homme sera privilégié pour une embauche vis à vis d'une femme, et sa parole aura systématiquement plus de poids, même s'il ne fait rien de particulier.
Jamais nié cela non plus. :dunno:
destynova;4643917 a dit :
Des femmes peuvent jouer le rôle du patriarcat en essayant de tirer profit de la position qu'on leur a donné et/ou en défendant le dominant. C'est en général très mal vu dans ce genre de système de mettre dans une position d'inconfort le dominant. C'est pourquoi il y a beaucoup de nanas qui ont intégré les règles du patriarcat et qui vont se ranger du côté du dominant, quitte à être discriminées elles-mêmes (les filles qui vont dire "non mais avoue c'est vrai qu'on est comme ça nous les filles" ou "Non mais c'est vrai qu'un homme c'est mieux, nous on est un peu cruches desfois hihi, etc"). Donc oui il y a des hommes et des femmes qui sont sexistes, mais ce que dénoncent les féministes, c'est le privilège accordé aux uns, et le fardeau que doivent porter les autres gratuitement sur la base de critères arbitraires, et le système qui fait que ceux qui restent à leurs places sont récompensés (enfin sauf les femmes, lol).
Si tu fais référence à quelque chose que j'ai dit, je ne vois pas quoi ? Je suis totalement d'accord avec toi et je ne pense pas avoir dit le contraire dans mon message ?
destynova;4643917 a dit :
Dernière chose, c'est un peu pénible, d'entendre à chaque fois parler de "victimisation" quand on dénonce. Pour moi c'est le fruit de plusieurs décennies de luttes contre le sexisme dans des représentations où justement on ne fait jamais apparaitre le dominant, juste le dominé. A force, on a l'impression que les femmes se font ça elles mêmes.
Ok, là on entre dans le sujet ! Je comprends que le terme te dérange. Peut-être en effet qu'il vient de là... Pour ma part, je l'ai utilisé pour deux raisons :
- le fait de voir parfois des articles aborder des problèmes qui il me semble sont vécus à la fois par les hommes et par les femmes mais traités uniquement du point de vue féminin, comme les critères de beauté.
- le sentiment d'être spammée sur Twitter par les hashtag du style #safedanslarue, mais là je plaide coupable, c'est une mauvaise raison en bonne partie car 1/ m'intéressant au féminisme je suis plein de comptes féministes 2/ étant consciente de ces problèmes j'ai un peu trop tendance à les considérer comme bien connus de tous ce qui n'est malheureusement pas le cas.

Je tiens à préciser que je ne taxe pas chaque personne se plaignant de sexisme de victimisation. C'est juste quelque chose que je vois régulièrement dans le traitement de la question du sexisme sur pas mal d'articles que je vois passer, notamment sur Madmoizelle, ou sur Twitter.
destynova;4643917 a dit :
Comment tu veux lutter contre le sexisme, si dès que tu décris la situation on t'accuse d'exagérer? Je suis désolée mais quand on voit le chiffre des violences faites aux femmes ya de quoi s'affoler un peu.
Alors personnellement j'ai parlé d'exagération en ce qui concerne Micha qui reprochait au mec de Projet Crocodiles d'être un homme qui s'adresse aux femmes sur le harcèlement de rue. Là ça me gêne un peu que tu invoques les violences faites aux femmes car à aucun moment je n'ai abordé ce sujet, on dirait que tu sous-entends que je dis que les femmes exagèrent, ça serait bien de ne pas prendre les propos que j'ai dans un cas précis pour les calquer sur un cas qui n'a rien à voir. J'imagine que ça n'était pas du tout ton intention, mais c'est l'impression que ça me donne.
Bon en tout cas, encore un point où on est d'accord.
destynova;4643917 a dit :
Et pour le harcèlement dans la rue, il y a quand même très peu de femmes qui n'en sont pas victimes. L'autre truc c'est que vu que ces agressions sont motivées par le sexe de la victime, toute femme va être potentiellement concernée.
On est d'accord.
destynova;4643917 a dit :
En plus les commentaires désobligeants et le nombre de personnes qui ne prend pas ça au sérieux vs le nombre de personne qui dénonce me fait penser que le statut de victime est loin d'être acquis.
Au final "victimisation" c'est vraiment un mot qui minimise et donne un aspect de "simulacre" à des agressions qui ont réellement lieu, chaque jour, partout,  et dont sont victimes beaucoup trop de femmes.
Là dessus je pense en effet que tu as raison, c'est en effet le problème du mot "victimisation". Néanmoins, si l'utilisation de ce mot peut donner une impression de simulacre, ça n'est pas pour autant que je pense que les violences ou le harcèlement de rue sont du pipeau. C'est un terme que j'ai utilisé sur le topic anti-sexisme d'un forum féministe parce que c'est dans certains cas que j'ai précisés mon ressenti et que je voulais des avis, je suis consciente de ce que ce mot signifie et je n'irais pas taxer les témoignages de harcèlement de rue de victimisation devant des personnes qui ne sont pas sensibilisées.
destynova;4643917 a dit :
Pour la "culpabilisation" c'est pareil, il s'agit de responsabilisation. Je trouve ça un peu louche la manière dont les hommes ne devraient pas être DU TOUT cités dans les questions de sexisme...
Là je ne comprends pas bien, tu sous-entends que j'ai dit ça ?
destynova;4643917 a dit :
... alors que par exemple ils sont à l'origine de 98% des viols (sur des victimes femmes ET hommes confondues). Dire que c'est de la culpabilisation c'est juste ignorer qu'il y a un gros gros soucis avec l'éducation des hommes. Si on arrivait un peu à dépasser le stade "OMG féminazi castratrice tous les hommes sont pas comme ça
Suis-je à un stade arriéré si en effet j'estime que tous les hommes ne sont pas comme ça ? :lunette: Surtout qu'il faudrait savoir de quoi on parle, tu parles de viols et de violence juste au dessus et juste en dessous, je veux bien concevoir que tous les hommes "exercent l'oppression qu'ils le veuillent ou non", mais tous les hommes ne sont pas des violeurs/agresseurs par nature quand même si ? Ou j'ai raté un épisode ? Et même si on ne va pas chercher aussi loin que ça, certains sont tout à fait sensibilisés au féminisme, une minorité en effet, mais là encore comme je le disais précédemment les généralités me font tiquer. (Je tique souvent :cretin: ;)

destynova;4643917 a dit :
(même si c'est ce qu'on t'apprend depuis que t'as l'age de mettre un soutif)" on arriverait peut être ENFIN à mettre en place des solutions CONCRÈTES de PREVENTION contre les violences/le viol, contrairement à maintenant où tout ce qu'on fait c'est essayer de changer les victimes, on agit en aval vu qu'on n'a pas le droit de toucher aux agresseurs (qui sont des hommes, oui, mais c'est pas PARCE QU'ils sont des hommes qu'on les pointe du doigt).
Pour l'instant les violences conjugales, le viol, le harcèlement, ce sont des choses qui sont considérées comme des problèmes "de femme", comme si c'était une maladie féminine, comme le cancer du sein. Alors que je suis désolée de le dire mais c'est un problème d'homme.
Ne sois pas désolée, on est d'accord également.
destynova;4643917 a dit :
On éduque les hommes à être violents, à rejeter toute forme de féminité ("no homo"), à s'en démarquer en manquant de respect à l'autre sexe, en en prenant possession, en le haïssant, ce sont eux qui violent et battent. Point. Il y a un gros soucis avec la façon dont on éduque les hommes et avec la notion de "virilité". Tant qu'on ne pourra pas regarder ça en face, on essaiera de traiter le problème en tournant autour du pot.
Les femmes aussi ont un rôle là dedans, mais on ne peut pas résoudre la question en changeant seulement les victimes/ des dominées.
Je ne pense pas avoir remis ça en question dans mon message non plus ?
destynova;4643917 a dit :
Pour le truc du "les hommes aussi souffrent des critères de beauté" il y a moult posts sur le forum qui y ont bien mieux répondu que moi (genre il y a moins d'une semaine). D'une part ce n'est pas une forme d’oppression du patriarcat mais une sorte de retour de bâton des privilèges qu'ont les hommes. Les hommes ont toujours un privilège associé à une injonction, alors que les femmes, non. D'autre part les hommes ne sont pas jugés UNIQUEMENT sur leur physique. Pour une femme le physique est une condition sine qua non et elle est jugée par le groupe social. Pour l'homme, le physique n'est pas un frein à une carrière professionnelle par exemple (cf la façon dont on traite les femmes vs les hommes en politique ya pas photo).
Le sujet des critères de beauté chez les hommes m'intéresse et je remonterai le forum pour voir ce qu'il s'est dit, d'autant que je dois être un peu bouchée mais je n'ai pas compris les phrases en gras. :cretin:

Je suis désolée, mon message doit paraître un peu sec, j'espère sincèrement que tu ne le prendras pas mal, c'est un peu vexant de se voir expliquer le harcèlement de rue quand on le subit et le combat, et de mon côté je comprends tout à fait que tu te sois un peu enflammée à partir de mes propos, c'est la passion :cretin: :fleur:

Je vois bien que sur le fond on est d'accord, mais la forme a aussi son importance (d'où le fait que j'insiste sur le fait d'impliquer les hommes, et de les mettre face à leur privilège).

Par exemple, tu reconnais le harcèlement de rue, mais tu reviens sur le fait que "les hommes aussi ne sont pas en sécurité dans la rue". Alors après, j'aimerais bien comprendre dans ce cas où tu voulais en venir avec ce genre de phrase?
Ma réponse c'était donc "OUI, les hommes aussi se font agresser (voire plus) mais c'est pas équivalent, et ce n'est pas pour les mêmes raisons, et pour finir on ne va pas leur faire porter la responsabilité de l'agression".
On ne peut pas rapprocher tous les problèmes hommes-femmes de façon équivalente parce qu'ils n'ont pas les mêmes causes ni les mêmes conséquences.
C'est un peu comme si on parlait du cancer du sein, et que systématiquement on nous disait "oui mais et le cancer de la prostate?? les hommes aussi ont le cancer" -> oui mais c'est totalement différent.
Il y a un problème d'insécurité dans les rues, mais les femmes se font harceler PARCE QU'ELLES sont des femmes, ce qui est différent, c'est un des symptômes du patriarcat, ce n'est pas une forme d'insécurité qui tombe aléatoirement sur des personnes, peu importe le sexe. C'est une des facettes du fait qu'on éduque les gens avec l'idée que les femmes sont des personnes avec moins de valeur que les autres, avec l'idée que les femmes existent pour le regard des hommes, etc bref c'est une des facettes de la domination et de l’oppression d'un genre sur l'autre. Ce qui n'est pas le cas  pour l'insécurité ou la délinquance d'une manière plus générale.

C'est pourquoi j'ai rééxpliqué le problème. Je crois que dans une réponse à qqun d'autre tu parles de "gommer le fait que ce soient des hommes ou des femmes qui s'expriment" et pour le hashtag #safe dans la rue, j'ai l'impression que tu voudrais qu'il ne soit pas qu'à destination des femmes. En faisant ça, on passerait totalement à côté du fait que si les femmes se font autant harceler c'est parce qu'elles sont des femmes uniquement. Traiter indifféremment les problèmes en fermant les yeux sur le sexe des victimes (et des agresseurs) c'est agir comme si à la base, la société dans laquelle on vivait était paritaire, ce qui est un a priori totalement faux.

Quand je dis que tous les hommes sont des "oppresseurs" ça ne signifie pas qu'ils sont tous des harceleurs, mais que, comme je le disais, même sans rien faire, ils bénéficient de privilèges. Donc oui, ton copain, même s'il ne fait rien et n'a jamais rien fait de répréhensible fait partie de la catégorie des hommes et des privilégiés (ce n'est pas mal, mais il faut en avoir conscience).

Par contre, pour les 98%, non tous les hommes ne sont pas comme ça. Mais 98% des personnes qui posent problème sont des hommes, j'ai bien indiqué la nuance, et ça, ça fait partie du problème et il faut le reconnaitre. Par ailleurs, 98% des agresseurs sexuels sont des hommes (connaissant les chiffres des agressions, c'est déjà beaucoup) à ça tu peux ajouter tous les autres comportements de micro agressions au quotidien, ce qui commence à faire un chiffre assez important.
Et en insistant seulement et systématiquement sur le "tous les hommes ne sont pas comme ça" on oublie que beaucoup (trop) d'hommes sont comme ça.
Je pense que tu connais les chiffres des violences, du viol (le harcèlement c'est plus compliqué mais on sait par ex que les insultes à caractère sexiste ont triplé ces dernières années), tous ça n'arrive pas tout seul, on ne peut plus continuer à considérer tout ça comme des comportements marginaux. Je pense qu'il va falloir commencer à réaliser qu'il y a un problème d'éducation qui fait que les marginaux ce sont justement "les hommes qui ne sont pas comme ça". Mais vu qu'on veut trouver une solution, il me semble qu'il est intéressant de s'intéresser à la bonne grosse partie qui fait partie du problème.

C'est important qu'on puisse mettre ça en lumière pour provoquer un changement. Et pour ça il faut éduquer TOUS les hommes, pas juste "les méchants", notamment les éduquer sur leur privilège. En fait le problème est un peu plus complexe que ça, il n'y a pas deux camps avec les gentils hommes et les mauvais. La culture du viol c'est un continuum de comportements et d'attitudes qui encouragent le viol, mais ça commence bien avant, avec ses proches, dans les salles de réunions, avec ses amis (je pense aux milieux geeks), dans la rue, en boite, etc.

En fait ce que je dénonce c'est qu'on soit si "touchy" sur le fait de dénoncer le fait que les hommes sont en grande majorité les auteurs des agressions verbales ou physique, alors que c'est un fait et que c'est une partie de la problématique.
Et je me rends compte maintenant qu'il ne faut pas non plus trop dire que les victimes sont des femmes en grande majorité.

Donc en fait le patriarcat n'existe pas? c'est juste des incivilités provoquées par des personnes lambda sur d'autres personnes lambda peu importe le sexe? L'insécurité ne tomberait pas sous le joug du sexisme?


Et sur le fait d’inclure systématiquement les hommes dans les problématiques féministes, je me questionne aussi. Est-ce que c'est pertinent sachant que ce n'est pas directement le même problème? ou est-ce que c'est encore une fois le soucis qu'on s'accorde à rassurer le dominant sur le fait que puisqu'il est une victime aussi, il ne peut pas être celui qui pose problème?
J'en reviens à mon exemple du cancer du sein et de la prostate, faut il tout mettre dans le même plat? est-ce qu'on ne peut pas faire des articles portant exclusivement sur les femmes si c'est ça le sujet qui nous intéresse?

-> En fait, on s'inquiète de savoir si les hommes (les privilégiés/les dominants) vont bien être inclus dans les articles en tant que victimes, mais exclus en tant qu'agresseurs/personne qui va reproduire des attitudes sexistes?
Et par contre, tu trouves que les femmes sont trop présentées comme dominées?

-> Donc on est un peu (beaucoup) en train d'inverser le schéma là non? Tu comprends que je puisse trouver ça louche?

Je pense que ces inquiétudes reflètent quelque chose, ce n'est pas anodin.

Par contre au final, je n'ai toujours pas compris ce que tu voulais dire par "victimisation"?

Sinon pour la phrase en gras, je comprends que ce ne soit pas clair j'ai résumé vite fait mais MamieCaro a bien expliqué ça dans des longs posts récemment. Tu peux lire aussi un post de Denis Colombi sur le sujet (j'avais rajouté un lien dans mon dernier post à ce sujet, ça doit être page 207/209 tout ça un truc comme ça).

J'ai rien pris mal, j'espère que je ne suis pas trop sèche non plus, je ne répondais pas qu'à toi mais à des "inquiétudes" récurrentes chez les féministes, et qui reviennent souvent ici aussi (sous des formes différentes à chaque fois mais toujours dans cette idée de "et les hommes? / les hommes aussi souffrent").

Question générale :

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Dernière édition :
4 Décembre 2011
7
2
354
Tours
mamiecaro;4189208 a dit :
airetsy;4188548 a dit :
OH, tiens une nouvelle publication sur la page Fb des Inrocks, l'article en lui même est assez drôle, j'avoue. Mais le balancer en mettant comme légende "Les femmes sont-elles toutes intrinsèquement chiantes ?" ça a tendance à m'énerver.

A en voir les commentaires, je suis pas la seule..

Perso, j'ai vraiment pas trouvé ça drôle.

Ne cliquez pas sur le lien si vous n'avez pas envie que votre main soit irrésistiblement attirée par votre front.

Pourquoi je trouve pas ça drôle ? Parce qu'inventer une pseudo-histoire-vraie qu'on émaille de clichés plus ridicules et insultants les uns que les autres sous couvert de "second degré", non, c'est pas marrant.

C'est pas marrant, parce que vous savez ce que pensent ceux que ça fait vraiment rire ? "Hahaha ! C'est quand même tellement vrai !!" ou bien "Hahaha ! Ouais, j'ai connu une fille qui était un peu comme ça !" ou encore "Hahaha ! C'est vrai que dans les films/séries, les filles sont toujours comme ça !"

Ce n'est pas du second degré. C'est de l'exploitation stupide de clichés ad nauseam.

@deadpool : ce lien est génial ! Il avait déjà été posté sur l'ancien topic, mais il est tellement formidable qu'il faudrait le poster toutes les 10 pages ! <3

Oh mon dieu y'a un commentaire qui me fait très très très peur..  " J'ai tapé sur ma gonzesse, c'etait vraiment une chieuse et en plus elle a un gros caca qu'elle trimballe avec elle, qu'elle voudrait que je lui parle et que je m'occupe de lui.. Horreur Malheur. " OMG j'espère avoir mal compris
 
22 Janvier 2013
2 982
16 600
5 684
borelienne;4643750 a dit :
tessy;4643201 a dit :
Alors, je reprends juste ces deux points de ton message parce que pour moi ça se rejoint: si des hommes veulent rejoindre les luttes féministes, ils doivent parler de la partie de ces luttes qui concernent les hommes. Point.

On saurait un peu plus que les hommes aussi ont des complexes et peur de sortir le soir s'ils le disaient eux-mêmes. Or, les hommes qui s'accrochent au cliché "je suis trop viril, j'ai peur de rien, et accorder de l'importance au physique c'est un truc de bonne femme" ne vont jamais l'avouer (ou ne le ressentent pas du tout? J'en sais rien); et ceux qui arrivent à passer outre ce cliché sont ceux qui sont sensibilisés au féminisme et choisissent de parler... des problèmes des femmes, si on suit ton exemple avec la bd crocodiles.

Il y a un peu un souci si les hommes féministes ne parlent que des problèmes qu'ils ne vivent pas (ceux des femmes) au lieu de nous parler de ce dont eux seuls peuvent parler (leur vécu d'homme).
Donc, je soutiens entièrement les féministes qui disent que ce n'est pas à un homme de donner des conseils aux femmes harcelées. Je soutiens aussi totalement le fait de rappeler que les hommes ont peur dans la rue et sont complexés, mais je vais pas le faire moi-même. J'attends que les hommes le fassent; c'est leur problème, je peux pas en parler mieux qu'eux. D'ailleurs j'ai appris très soudainement à l'âge de 19 ans qu'un homme pouvait être complexé sans raison, juste parce qu'il ressemble pas aux mecs des magazines; personne ne me l'avais jamais dit avant, alors qu'on m'avait toujours dit, redit et répété à quel point les femmes sont complexées, mes copines m'avaient dit être complexées, et on m'a demandé à multiples reprises si j'étais pas complexée, au point que je me sentais limite obligée de le devenir pour faire comme tout le monde (NON, cher petit corps, je t'aime et t'as la classe, j'aurais jamais honte de toi). Je pense que ne pas pouvoir avouer qu'on a peur/des complexes est une souffrance supplémentaire (devoir nier ses émotions), mais je veux pas jouer au jeu de "qui souffre le plus, entre l'homme qui a pas le droit de le ressentir, et la femme qui y est obligée?"

Pour conclure: crepegeorgette explique tout ça très bien. (d'ailleurs, crêpe georgette, si tu veux m'épouser un jour, tu le dis...)
Je suis d'accord sur le fait que les hommes qui se contentent pour avoir bonne conscience de dire aux femmes ce qu'il faut qu'elles fassent ou pas pour ne pas risquer de se faire emmerder par des mecs, sans jamais remettre en question le comportement de "leurs semblables", c'est à gerber.
Mais si dans certains cas je trouve ça très mal venu, dans d'autres je ne suis pas choquée du tout, comme dans le cas de la BD que j'ai citée, où l'auteur n'a fait que mettre en dessins des propos de femmes... Est-ce que tu as été dérangée par le fait que l'auteur soit un homme, ça t'a fait tiquer ? Ou ça t'aurait fait tiquer spontanément ?
Pour moi c'est une question de contexte, tout dépend des cas et des intentions, j'ai du mal à être catégorique au point de considérer que "les hommes parlent aux hommes, les femmes parlent aux femmes, point", dans un sens j'ai même tendance à trouver ça contre-productif mais là c'est sûrement ma vision du féminisme qui parle, dans l'idéal je voudrais gommer le plus possible le clivage homme/femme jusqu'à nous rendre quasiment interchangeables, pas instaurer des règles selon lesquelles un homme ne peut pas prodiguer de conseils "anti-harcèlement" judicieux à une femme sous prétexte qu'il est un homme, alors que s'il était une femme ça serait ok.
Mais en fait, plus généralement, les conseils prodigués aux femmes me dérangent quasiment autant s'ils viennent de femmes, car dans un cas comme dans l'autre ce sont les femmes qui sont invitées à adapter leur comportement et pas les hommes, c'est surtout ce problème qui me saute aux yeux. Il n'y a qu'à voir avec quel enthousiasme sont accueillies les campagnes contre le viol qui s'adressent aux agresseurs et non pas aux victimes, c'est triste d'en être réduit à se réjouir de ça.

Mais je comprends ta position, je trouve ça assez délicat comme sujet, je vais y réfléchir. Merci pour ton avis, ainsi qu'à @Rhapsody, c'était intéressant et je suis d'accord avec ce que tu dis. :happy:
En fait c'est pas spécialement à la bd que je réagissais (c'est pas un projet que j'ai suivi plus que ça, donc j'ai pas trop d'avis dessus), c'était surtout aux réactions des féministes que tu suivais: j'approuve tout à fait qu'elles disent que si un homme veut s'intéresser au sujet du harcèlement, il doit soit se contenter de relayer la parole des femmes sans chercher à donner son avis (s'il veut se placer du point de vue des femmes) soit raconter ce que ça fait, du point de vue d'un homme, de te retrouver avec un pote qui aborde lourdement une fille, les autres de votre groupe qui en rigolent, l'encouragent, et toit qui sais que tu t'exclues du groupe si tu réagis pour défendre la fille; ou bien raconter s'il a déjà eu des "pressions" amicales du style "allez, vas-y, va lui parler, mais la laisse pas partir, elle te kiffe, elle attend que ça". Mais je refuse qu'un homme vienne m'expliquer quels sont mes problèmes en tant que femme. C'est infantilisant, ça nous maintient dans une position d'infériorité où c'est à l'être dominant de nous défendre et de parler pour nous, et faire ça, c'est ne pas réaliser, ou ne pas s'être assez questionné, sur les privilèges qu'on détient en tant qu'homme. J'ai des privilèges moi-même en tant que blanche, hétéro, cisgenre, valide, libre avec des papiers en règle, je les assume sans me vexer quand on me met le nez dedans, je sais que si les minorités sont discriminées à l'emploi c'est parce que moi je suis favorisée à leurs dépens, je l'ai pas voulu mais j'en bénéficie quand même: j'assume. Et quand je veux parler de racisme, je m'en tiens autant que possible à ce qu'en disent ceux qui le vivent au lieu de vouloir leur expliquer comment ne pas être discriminés; je peux souffler quelques réparties aux filles qui se plaignent de remarques sexistes, je ne peux pas le faire aux filles qui se plaignent de remarques racistes, ou alors ce sera seulement sous la forme "j'ai une copine qui est dans ta situation, elle fait ça et ça, je sais pas ce que ça vaut..."
 

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