Vous postez plus vite que vos ombres, j’ai pas eu le temps de vous répondre !
Donc merci @
Cleos @
MamieCaro @
Tardigrade pour vos réponses à propos du féminisme au milieu des relations de couples.
@
MamieCaro
Comme ton copain, j’ai de la chance que le mien ait bénéficié de modèles « inversés » qui lui ont permis d’élargir ses attentes quant aux rôles sexués (père au foyer excellent cuisinier et couturier, mère qui travaille et qui a refusé les codes de la féminité tels qu’ils nous sont vendus : cheveux ras (boudhiste), non épilée, pantalons ad vitam aeternam)
Sa façon d’être sexiste n’est donc pas frontale ; si l’on exclut les phrases bateaux lachées avec négligeance – que je reprends toujours.
Ce qui m’enerve le plus, c’est qu’il ne voit rien ! Ultra sensible sur ces sujets, ca me déprime de me dire qu’il y est complètement aveugle … Rien que pour le harcèlement, c’est dur de lui faire comprendre ce que je ressens dans la mesure où quand je me promène avec lui, personne ne m’accoste.
Mais comme tu le dis – et de toute façon toujours très rationnelle dans mes façons d’envisager le couple
– je me garde mille et une portes de sortie, et nos divergences sur ces sujets en est une.
Je pense avoir l’énergie (et lui l’écoute) suffisante pour essayer « d’éduquer », en revanche, je pense que je pourrais abandonner s’il s’agissait d’oppositions systématiques.
En revanche (toujours mon côté rationnel ultra romantique !), j’ai mis des sortes de conditions ! Comme je l’ai dit, je vais le voir après 7 mois de séparation. On parle beaucoup sur Skype, et il a remarqué (bingo !) que son coloc est vraiment sexiste : « tu vas voir, tu vas vraiment t’énerver avec lui ! ». Je lui ai dit qu’il y a quelque chose que je ne supporterai pas, c’est qu’il rejoigne le mépris général quand je fais ma « feminazi hystérique mal baisée ». Parce que je le vivrai très mal que lors d’un de mes speech tout émotionné, il rejoigne par connivence « masculine » ou juste sociale d’ailleurs, les autres qui lèvent les yeux au ciel. Pour faire court, il a plutôt intérêt à me soutenir en public – ou en tout cas à s’abstenir de jouer la complicité avec les autres du genre « pfiou, et ouais c’est pas facile d’être avec une énervée, t’as vu ce que je supporte ».
Aussi parce que c’est triste mais je sais que dans une assemblée, mon propos bénéficiera de
mille fois plus de crédibilité s’il est accompagné de son silence – plutôt que d’un sourire moqueur ou de ses yeux au ciel.
On verra ça dans une semaine
Sinon, à propos des TCA, @
Astipalaya , je rejoins (un peu tard) ton post à 100%. Après des années de TCA, et un poids qu’il s’était fixé tout à fait en adéquation avec ma taille et ce que la société attendait de moi, j’ai perdu 8kg cette année en voyage à l’étranger. Mon père m’a félicité, mon copain a hâte de voir ça … et ma mère, entre deux compliments m’a sifflé un « fait attention quand même ». Ca m’a mis dans une rage folle – d’autant plus que je sais qu’au fond je suis hyper fière de cette perte … alors que mon IMC est maintenant passé dans la tranche du dessous.
De toute facon, après re-re-relecture de Beauté fatale, je me rends compte à quel point j’ai été – et je suis - attentive à toutes ces injonctions sociétales quant au faconnement de mon corps … J’ai lu, étudié, crié et tenté chaque jour de libérer mon cerveau. Mais quand je vois mon corps ! Y’a du chemin !
.)
Mais c'est après qu'il m'a expliqué sa "théorie" (il a quand même l'air de s'être pas mal renseigné sur le sujet, c'est déjà ça!), il pensait aussi que vu que maintenant les rôles étaient moins prédéfinis, le cerveau allait peut-être s'uniformiser aussi. Mais bon, je voyais quand même pas comment d'après lui les caractéristiques se répercutaient de parents à enfants.
