Veille Permanente Sexisme

23 Août 2013
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strasbourg
pinceau_;4727170 a dit :
@goldlion

:eek: Ouais moi non plus je n'ai absolument pas saisi le 1er degré... En lisant ce torchon, j'ai cru que c'était la réponse d'un mec lambda sur le site de Causette, que Causette aurait éventuellement déconstruite ? Bref, à aucun moment je n'ai pu croise qu'il s'agissait là d'un truc """ironique""" tellement ça se rapproche des commentaires très 1er degré qu'on a pu lire suite à cette histoire.

Ça me déçoit énormément de Causette. J'ai toujours trouvé ce magazine assez chiant (:lol:), mais je trouvais ça cool qu'ils s'affichent comme féministes et tout. Tsss... J'm'en vais leur dire un mot sur leur page FB tiens.
De la a le traiter de torchon... Il faut savoir raison garder hein. D'autant que le meme mot employe mais a propos de madmoizelle aurait ete inadmissible. Cette absence de mesure me herisse.
Causette est une excellente revue. Souvent drole. Et parfois helas elle se plante. Comme la plupart.
 
23 Août 2013
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strasbourg
le-lustre-connu;4727694 a dit :
agapanthe7;4727688 a dit :
le-lustre-connu;4726904 a dit :
C'est pas super intéressant ce que je vais dire, mais j'ai l'impression que l'affaire des Nigérianes enlevées prend de plus en plus d'importance dans les médias (ça va faire presque un mois, vaut mieux tard que jamais :stare:). Je peux pas m'empêcher de me dire que n'importe quelle autre exaction de Boko Haram aurait été bien plus médiatisée que ça :facepalm:

Tu as entendu parler d'autres exactions de boko haram avant?

Si non, tu fais de la pure speculation. Y a deja assez a faire je pense pour ne pas noircir le tableau avec ce qui n'est pas

Oui, ils se sont fait bien connaître en pratiquant d'autres enlèvements, de ressortissants occidentaux surtout, qui ont été trèèèèèès médiatisés, donc je vois pas où je spécule là.
L'emploi du conditionnel portait a confusion hein.
Bref autant pour moi.
 
7 Mai 2013
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Si je peux apporter ma pierre à l'édifice, pour avoir lu assidument Causette ces 2 dernière années, la rubrique d'Eric, un homme un vrai est tellement énorme qu'elle ne peut être que de second degré. Surtout que ça tranche tellement avec le reste du magazine. C'est juste suffisamment crédible pour que certaines d'entre vous se laissent prendre au piège ;)

Bon cela dit Causette j'ai arrêté. Après l'article plus que limite (allez disons le, carrément gerbant) sur la pseudo histoire d'amour entre une prof et son élève (ou comment nier qu'une femme peut être une agresseuse sexuelle), et le dossier putophobe "pour vous messieurs", je me suis dit que je pouvais trouver mieux.
Sans parler du fait que les infos qu'on y trouve sont en général relayées bien avant par des blogueuses vigilantes et qui étayent leurs arguments de manière plus approfondie...

Bref, c'est dommage j'aimais bien le Dr Kpote.
 
7 Mai 2013
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Ah j'avais pas suivi qu'elle n'avait pas été mise au courant de la publication...

Effectivement, ça manque de délicatesse, pour ne pas dire plus.
 
13 Juillet 2011
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shiresduke;4727759 a dit :
Si je peux apporter ma pierre à l'édifice, pour avoir lu assidument Causette ces 2 dernière années, la rubrique d'Eric, un homme un vrai est tellement énorme qu'elle ne peut être que de second degré. Surtout que ça tranche tellement avec le reste du magazine. C'est juste suffisamment crédible pour que certaines d'entre vous se laissent prendre au piège ;)
On a bien compris, et c'est ça le problème... Cette rubrique est nauséabonde, ne sert strictement à rien à part confronter des femmes à des propos anti-féministes bien dégueulasses qu'elles entendent probablement suffisamment dans leur vie, et se servir d'un fait en particulier pour le "lol", c'est carrément dépasser les limites.
 
7 Mai 2013
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rosenrot_;4727822 a dit :
shiresduke;4727759 a dit :
Si je peux apporter ma pierre à l'édifice, pour avoir lu assidument Causette ces 2 dernière années, la rubrique d'Eric, un homme un vrai est tellement énorme qu'elle ne peut être que de second degré. Surtout que ça tranche tellement avec le reste du magazine. C'est juste suffisamment crédible pour que certaines d'entre vous se laissent prendre au piège ;)
On a bien compris, et c'est ça le problème... Cette rubrique est nauséabonde, ne sert strictement à rien à part confronter des femmes à des propos anti-féministes bien dégueulasses qu'elles entendent probablement suffisamment dans leur vie, et se servir d'un fait en particulier pour le "lol", c'est carrément dépasser les limites.

J'ai jamais compris le truc de cette rubrique non plus, mais je suis assez sanguine et peu encline à ce genre d'humour, du coup je me disais que ça devait bien faire marrer des gens, puisque ça restait là.

Éventuellement ça aurait l'avantage de faire parler de cette affaire, mais auquel cas en informer l'interessée aurait été le minimum...
 
13 Juillet 2011
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Je n'ai pas dit que ça diffusait des propos sexistes, j'ai dit que ça confrontait des lectrices féministes (qui s'en prennent déjà suffisamment dans la gueule au quotidien) à de la misogynie très violente et je trouve ça absolument sans intérêt et... pas du tout cool pour les lectrices ? Non seulement ce n'est pas drôle parce que le discours reprend mot pour mot celui de masculinistes qui pensent ces choses très sérieusement, mais pour beaucoup de lectrices ça peut carrément renvoyer à un vécu et c'est quand même blessant de lire ça dans un magazine féministe. :neutral: Cette rubrique m'a toujours laissée perplexe parce que je ne comprend absolument pas pourquoi un magazine féministe cherche à faire du mal à ses lectrices en leur balançant sous les yeux un discours masculiniste, sans jamais essayer de le tourner en dérision. (Il suffirait de ne pas le lire, mais je ne peux pas m'empêcher de tomber dessus et d'au moins le parcourir rapidement avant de tourner la page dégoûtée. Si les récents scandales de Causette ne m'avaient pas convaincu de laisser tomber ce magazine, je pense que cette rubrique aurait fini par me convaincre...)
Et quand ça renvoit à un phénomène comme le harcèlement de rue ou une aggression sexuelle, en plus de se moquer de l'expérience de Jack Parker """"""au second degré""""", le magazine doit bien savoir que parmi leur lectorat, une bonne partie ont subit du harcèlement sexuel voire des agressions et c'est censé être... drôle ? Vraiment, je ne comprends pas. :erf:


EDIT : Je viens de voir ton message, je crois qu'on est d'accord. ;)
 
9 Mai 2013
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Amon Amarth, Mordor.
acathe;4727825 a dit :
Je n'en peux plus des mecs qui écartent les jambes dans le bus pendant que je me compresse contre l'accoudoir a m'en faire mal a la cuisse, et même comme ça sa cuisse reste collée contre la mienne.
Vraiment j'avais un dégoût en moi, comme s'il me touchait passivement, j'avais juste envie de le frapper tellement ça m'énervait de le sentir contre moi.

Comment peut-on être si con et se croire autant au dessus des autres. :mur:
Mon père s'assoit toujours comme ça, y compris dans le métro. Il ne fait pas attention à la personne assise à côté de lui donc ça n'a rien à voir avec le fait d'être assis à côté d'une femme dans son cas.

Ca m'énerve aussi au plus haut point, je ne comprends pas qu'on puisse se permettre de prendre autant de place et c'est un gros manque de pudeur quoi. Je ne peux m'empêcher de voir avant tout quelqu'un qui "aère" bien comme il faut ses organes génitaux.
Du coup j'en ai parlé avec mon père parce que je ne peux pas être la seule à percevoir les choses de cette manière et que je voulais comprendre  pourquoi il se permet de faire ça.

Bah j'ai bien été surprise d'entendre ses raisons. Il a des problèmes d'articulations dus à son métier et seule cette position est totalement indolore pour lui. Ce qui m'a TROP étonnée c'est qu'il ne s'est jamais imaginé que ça pouvait gêner les autres :facepalm:.
Quand je lui ai parlé de ce que ça pouvait impliquer pour les autres, surtout les femmes, il a été surpris, à ses yeux c'était une position très neutre, il a toujours connu des hommes s'asseoir comme ça. Un petit rappel que oui, mais le cercle privé on ne fait pas ça devant les autres, et que c'est surtout répandu chez les hommes.

Résultat il ne le fait plus et il m'a dit qu'il en a discuté avec d'autres hommes pour véhiculer cette vision. C'est bien papounet.
 
29 Novembre 2013
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la-vie-du-troupeau.blogspot.fr
Aïe Aïe Aïe ! Cet article de Navo est magistral ! UN poil trop dans le pathos par moment mais efficace.

Sinon moi je suis tombée sur un truc relativement ignoble qui m'a faite bondir, nous expliquant comment devenir de vraies filles féminines.
La version pour homme vaut le détour aussi ceci dit.

On peut signaler en bas de la page pourquoi c'est mauvais, quelque chose me dis qu'il serait sympathique de le faire en masse.

Et du coup j'ai fait une note un peu vénère :scream:
 
29 Janvier 2014
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Martigues
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@destynova , @pinceau_ , @mamiecaro, sur l'étude citée par cet article :
http://www.slate.com/articles/double_x/doublex/2014/04/male_rape_in_america_a_new_study_reveals_that_men_are_sexually_assaulted.html
article intitulé : “Quand les hommes sont violés
Une nouvelle étude révèle que les hommes sont souvent les victimes d’une agression sexuelle, et les femmes sont souvent les auteurs ».

L’étude de 2010 est ici : http://www.cdc.gov/violenceprevention/pdf/nisvs_report2010-a.pdf
L’autre étude n’étant pas accessible sur le site.
Je propose une traduction intégrale des page 1-2-3 de l’étude, qui sont les page 11-12-13 du pdf qui donnent les chiffres clés de l’étude.  De temps en temps je donne une précision tirée des pages suivantes, en les mentionnant en italique.

Voilà d’abord la terminologie employée et les inclusions dans l’étude :
Page 9-10 à de l’étude, page 19-20 à du pdf

Etude sur 18049 participants : 9970 femmes et 8079 hommes pendant 1 an et dans tous les Etats-Unis.

Agression psychologique, y compris l'agression expressive et le contrôle coercitif est une composante importante de la violence conjugale. Bien que la recherche indique que l'agression psychologique pourrait être encore plus nuisible que la violence physique par un partenaire intime (Follingstad, Rutledge, Berg, Hause, et Polek, 1990), il y a un petit désaccord pour déterminer quand l’agression psychologique devient abusive et peut être classé en violence conjugale.
En raison de l'absence de consensus dans le domaine au moment de ce rapport, la prévalence des comportements psychologiquement agressifs est signalée, mais n'est pas inclus dans la prévalence globale de la violence conjugale. L’agression psychologique expressive comprend : les actes dangereux, les injures, les insultes et l'humiliation. Le contrôle coercitif  comprend les comportements destinés à surveiller et contrôler un partenaire intime comme les menaces, les interférences avec la famille et les amis, et limiter l'accès à l’argent.

La violence physique comprend un large éventail de comportements de gifler, pousser ou bousculer jusqu’aux comportements les plus graves tels que: être battu, brûlé, ou étranglé. Dans ce rapport, la violence physique grave inclut d'être blessé après avoir été tiré par les cheveux, avoir été frappé avec quelque chose de dur, d'être expulsé, étant projeté contre quelque chose, tentative de faire du mal par étouffement ou suffocation, en battant, en brûlant volontairement et en ayant un partenaire qui utilise un couteau ou un pistolet contre la victime. Alors que gifles, bousculades ne sont pas nécessairement de la violence physique mineure, ce rapport établit une distinction entre ces formes de violence et la violence physique qui est généralement classé comme sévère.

Les questions sur la violence sexuelle ont été posées en relation avec le viol (pénétration terminée forcée, tentative de pénétration, et les pénétration complète facilitée par l'alcool ou à la drogue), avec le fait d’avoir été obligé de pénétrer une autre personne, la contrainte sexuelle, les contacts sexuels non désirés, et les expériences sexuelles sans contact non désirés.

Les questions de harcèlement visaient à déterminer un modèle de harcèlement indésirables ou de tactiques menaçantes utilisées par un auteur et incluent les tactiques relatives aux contacts indésirables, la traque et le suivi indésirable, l’intrusion, et les tactiques assistées par des technologies.

Page 1-2-3 de l’étude, page 11-12-13 du pdf

Chiffres clés.

A) Violence perpétré par n’importe quel auteur.


1)  Presque une femme sur  5  (18.3%) et 1 homme sur  71  (1, 4 %) aux Etats-Unis ont été violés à un moment de leur vie, incluant une pénétration forcée complète, une tentative de pénétration forcée, ou une pénétration complète facilitée par de l’alcool/drogue.

2) Plus de la moitié (51.1%) des femmes victimes de viols rapporte avoir été victime d’un partenaire intime et 40.8 % par une connaissance.
Pour les victimes masculines : la moitié 52.4 %  reporte avoir été victime par une connaissance et 15.1% par un inconnu.

3) Approximativement 1 homme sur 21 (4.8%) reportent qu’ils ont été contraint de pénétrer quelqu’un d’autre Durant leur vie. La plupart des hommes qui ont été contraint de pénétrer quelqu’un d’autre rapporte que la personne qui l’a contraint était un partenaire intime (44.8%) ou une connaissance (44.7%)

4) Environ 13% des femme et 6% des hommes ont subi une coercition sexuelle dans leur vie (c’est à dire, une pénétration sexuelle non désirée après avoir été forcée de manière non physique) et 27.7% des femmes et 11.7% des hommes ont connu un contact sexuel non désiré.

5) La plupart des femmes d’un viol complet, 79.6%,  ont subi leur premier vol avant l’âge de 25 ans. 42.2% ont connu leur premier viol complet avant l’âge de 18 ans.

Un camembert page 25 étude/35 pdf donne les stats complètes.
- à 10 ans et moins : 12.3 %
-entre 11 et 17 ans : 29.9 %
-entre 18 et 24 ans : 37.4 %
-entre 25 et 34 ans : 14.2%
-entre 35 et 44 ans : 4.5%
-à 45 ans et + : 1.7%

6) Plus d’un quart des hommes victimes d’un viol complet (27.8%) ont connu leur premier viol à 10 ans et moins.

page 25 étude/35 pdf : Pas assez de données pour les autres tranches d’âge.

B) Victime par harcèlement quel que soit l'auteur.

1) Une femme sur 6 (16.2%) et 1 homme sur 19 (5.2%) aux Etats-Unis ont subi le harcèlement à un moment de leur vie où ils se sont senti très effrayés ou ont cru que eux ou quelqu’un de leur entourage  pouvait être blessé ou tué.

2) Les 2/3 des femmes victimes de harcèlement  ont été harcelée par un actuel ou ancien partenaire intime ; les hommes ont été principalement harcelé par un partenaire intime ou par une connaissance, 41.4% et 40.0% respectivement

3) Recevoir de manière répétée des coups de téléphone non désirés, ou des SMS était la forme la plus commune de tactique de harcèlement pour les femmes et les hommes victimes de harcèlement (78.8% pour les femmes et 75.9% pour les hommes).

3) Plus de la moitié des  femmes et plus d‘un tiers des hommes  victimes de harcèlement indique avoir été harcelé avant l’âge de 25 ans. Environ 1 femme sur 5 et 1 homme sur 14  ont connu le harcèlement entre 11 et 17 ans.

Détails page 33 étude /43 pdf
Parmi les femmes victimes de harcèlement, 82.5% rapportent un auteur masculine, 8.8% un auteur féminine, et 4.6% des auteurs masculins et féminins à la fois ( stats non montrées).
Parmi les hommes victimes de harcèlement, presque la moitié (44.3%) rapporte avoir été harcelé par un homme, et une proportion similaire (46.7%)  par une femme, et 1/18 ( 5.5%) des auteurs masculins et féminins à la fois ( stats non montrées).

C) Violence par un partenaire intime

1) Plus d’1/3 des femmes (35.6%) et plus d’1 /4 des hommes (28.5%) aux Etats-Unis ont subi un viol, de la violence physique, et/ou harcèlement par un partenaire intime durant leur vie.

Page 38 étude/48 pdf

2) Parmi les victimes de violences dues à un partenaire intime, plus d’1/3 des femmes a subi plusieurs forme de violences : viol, harcèlement ou violence physique ; 92.1% des victimes hommes ont subi de la violence physique uniquement et 6.3% ont connu de la violence physique et du harcèlement.

Page 41 étude /51 pdf : un camembert illustre le croisement des violences  chez les victimes selon le sexe.
Chez les femmes :
-56.8% : violence physique uniquement
-4.4% : viol uniquement
-2.6% : harcèlement uniquement
-8.7 % : viol et violence physique
-14.4%: violence physique et harcèlement
-12.5% : viol, violence physique et harcèlement.
-inconnu : viol et harcèlement
Chez les hommes :
-92.1% : violence physique uniquement
-6.3% : violence physique et harcèlement.
-inconnu : les autres.


3) Presque 1 femme sur 10 aux Etats-Unis (9.4%) a été violée par un partenaire intime dans sa vie, et environ 16.9 % des femmes et 8.0% des hommes ont subi de la violence sexuelle autre que le viol par un partenaire intime durant leur vie.

4) Environ 1 femme sur 4 (24.3%) et 1 homme sur 7 ont connu de la violence physique sévère par un partenaire intime (par exemple,  frapper avec le poing ou un objet dur, battu, projeté contre quelque chose) durant leur vie.

5) Environ 10.7% des femmes et 2.1% des hommes ont été harcelé par un partenaire intime durant leur vie.

6) Presque la moitié de tous les hommes et les femmes aux Etats-Unis ont subi une agression psychologique par un partenaire intime dans leur vie (48.4% et 48.8% respectivement).

7) La plupart des femmes et des hommes victimes de viol, de violence physique et/ou de harcèlement par un partenaire intime (69 % des femmes victimes et 53% des hommes victimes) ont subi une forme de violence par un partenaire intime avant l’âge de 25 ans.

D) Impact de la violence par un partenaire intime

1) Presque 3/10 des femmes et 1/10 des hommes aux Etats-Unis ont subi un viol, de la violence physique et/ou du harcèlement par un partenaire intime et  ont rapporté au moins un effet lié à ces expériences ou à une autre forme de comportement violent dans la relation (par exemple, avoir peur, être soucieux de sa sécurité, un symptôme de stress post-traumatique (SSPT) , le besoin de soins de santé, des blessures, un besoin des services de logement (housing service ?), un besoin de contacter les services de défense des victimes, le besoin de services juridiques, avoir raté au moins une journée de travail ou l'école.

E) Violence vécue par Race/Ethnicité

1) Approximativement 1/5 des femmes Noires (22.0%) et Blanches non-Hispaniques (18.8%)  et 1/7 des femmes Hispaniques (14,6%) aux Etats-Unis ont subi un viol à un moment de leur vie.
Plus d’1/4 des femmes (26.9%) qui sont identifiées comme Indiennes d’Amérique ou Natives d’Alaska et le 1/3 des femmes (33.5%) qui sont identifiées comme multiraciale non-Hispanique ont rapporté un viol dans leur vie.

2) 1/59 des hommes Blancs non-Hispaniques (1.7%) ont subi un viol à un moment de sa vie.
Presque 1/3 des hommes multiraciaux non-Hispaniques (31.6%) et plus d’1/4 des hommes Hispaniques (26.2%) ont rapporté des violences sexuelles autres que le viol dans leur vie.

3) Environ 1/3 des femmes multiraciales non Hispaniques (30.6%) et 1 / 4 des femmes Indienne d’Amérique ou Native d’Alaska (22.7%) rapportent avoir été harcelées durant leur vie.
1/ 5 des femmes Noires non-Hispanique (19.6%), 1/6 des femmes Blanches non-Hispaniques (16.0%) et 1 / 7 des femmes Hispaniques (15.2%) ont subi du harcèlement durant leur vie.

4) Approximativement 1/17 des hommes Noirs non-Hispaniques (6.0%) et 1/20 des hommes Blancs non-Hispaniques (5.1%) aux Etats-Unis ont subi du harcèlement dans leur vie.

5) Approximativement 4/10 des femmes Noires non-Hispanique (43.7%) et des femmes  Indiennes d’Amérique / Native d’Alaska (46.0%) , et 1/ 2 des femmes multiraciale non-Hispaniques (53.8%) ont subi un viol, des violences physiques et/ou du harcèlement par un partenaire intime dans leur vie.

6) Presque la moitié des hommes Indiens d’Amérique ou Natifs d’Alaska, et presque 4/10 des hommes Noirs (38.6 %)  et multiraciaux (39.3%) ont subi un viol, de la violence physique et/ou du harcèlement par un partenaire intime durant leur vie.

Détails et tableaux pages 39-40 étude/ 49-50 pdf

F) Nombre et sexe des agresseurs

1) A travers tous les type de violence, la majorité des victimes femmes et hommes ont rapporté avoir connu cette violence de la part d’un seul auteur.

Diagramme détaillé  page 24 étude/34 pdf :
respectivement dans le cas de viol et d’autres violences sexuelles :
-71.2%  et  45.8 % des femmes rapportent un seul agresseur,
-16.4%  et 23.4 % des femmes rapportent deux agresseurs
-12.4% et 30.8 % des femmes rapportent trois agresseurs ou plus.

2) A travers tous les types de violence, la majorité des victimes femmes ont rapporté que leur agresseur était un homme.

Détails page 24 étude /34 pdf:
Pour les victimes de viol, 98.1% ont rapporté un auteur masculin.
De plus 92.5% des femmes victimes de violences sexuelles autre que le viol rapporte un auteur masculin.

3) Les hommes victimes de viol et de contact sexuel non consenti ont rapporté que leur agresseur était surtout des hommes Presque la moitié des cas de harcèlement sur des hommes  ont aussi été perpétré par des hommes. Les agresseurs dans les autres formes de violence contre les hommes étaient principalement des femmes.

Détails page 24 étude /34 pdf:
Pour les victimes hommes, le sexe des auteurs varie selon le type de violences subies.
La majorité des victimes hommes de viol (93.3%) rapporte un auteur masculin.
Pour trois des autres formes de violences les hommes victimes rapportent un auteur féminin: être contraints de pénétrer (79.2%), la coercition sexuelle (83.6 %) et les contacts sexuels non désirés (53.1%).
Pour les expériences sexuelles non désirées et sans contact, environ la moitié des hommes victimes (49.0%) rapportent un auteur masculin et plus d’un tiers (37.7%) rapportent un auteur féminin (statistiques non montrées).

G) Violence dans les 12 mois qui ont précédés l’étude

1) 1%, ou environ 1.3 million de femmes, ont rapporté avoir été violées quel que soit l’auteur dans les 12 mois qui ont précédé l’étude.

2) Environ 1/20 des femmes et des hommes (respectivement 5.6 % et 5.3%) ont subi de la violence sexuelle autre que le viol, quel que soit l’auteur dans les 12 mois qui ont précédés l’étude.

3) Environ 4% des femmes et 1.3% des hommes ont été harcelé dans les 12 mois qui ont précédés l’étude.

4) 1/17 des femmes et 1/20 des hommes (respectivement 5.9% et 5.0%) ont subi un viol, la violence physique et/ou du harcèlement de la part d’un partenaire intime dans les 12 mois qui ont précédé l’étude.

H) Conséquences sur la santé

1) Les hommes et les femmes qui ont subi un viol ou le harcèlement quel que soit l’auteur ou de la violence physique par un partenaire intime étaient plus susceptibles de déclarer des maux de tête fréquents, de la douleur chronique, de la difficulté à dormir, des limitations d'activités, une mauvaise santé physique et  mentale que les hommes et les femmes qui n'ont pas subi ces formes de violence. Les femmes qui ont subi des formes de violence étaient également plus susceptibles de déclarer avoir de l'asthme, le syndrome du côlon irritable, et du diabète que les femmes qui n'ont pas subi ces formes de violence.

I) Estimation à l’échelon de l’Etat.

1) Dans tous les types de violence examinés dans ce rapport, les estimations à l’échelon de l’Etat ont varié avec les estimations de la durée de vie pour les femmes allant de 11,4% à 29,2% pour le viol; 28,9% à 58% pour les violences sexuelles autres que le viol; et de 25,3% à 49,1% pour le viol, la violence physique et / ou le harcèlement  par un partenaire intime.

2) Pour les hommes, les estimations de durée de vie varient de 10,8% à 33,7% pour les violences sexuelles autres que le viol; et de 17,4% à 41,2% pour le viol, la violence physique et / ou le harcèlement  par un partenaire intime.
 
Dernière édition :
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le-lustre-connu;4726904 a dit :
C'est pas super intéressant ce que je vais dire, mais j'ai l'impression que l'affaire des Nigérianes enlevées prend de plus en plus d'importance dans les médias (ça va faire presque un mois, vaut mieux tard que jamais :stare:). Je peux pas m'empêcher de me dire que n'importe quelle autre exaction de Boko Haram aurait été bien plus médiatisée que ça :facepalm:

Tu as entendu parler d'autres exactions de boko haram avant?

Si non, tu fais de la pure speculation. Y a deja assez a faire je pense pour ne pas noircir le tableau avec ce qui n'est pas

C'est Boko Haram qui avait enlevé la famille de Français au Cameroun.
Et aussi le prêtre français.
Affaires toutes deux assez médiatisées j'ai eu l'impression.

Et globalement je me souviens nettement qu'on parlait quand même un peu à la télé des attentats anti-chrétiens perpétrés par Boko Haram (surtout celui dans une église qui avait fait beaucoup de morts).

Bref c'est pas des inconnus Boko Haram, leurs actions non plus, je ne sais pas, j'entends le nom de cette organisation depuis peut-être quoi, 3 ans au moins? (pour qui s'intéresse pas mal à l'actu internationale, même si je sais que l'actu du Nigéria c'est en général pas super vendeur, à part quand ça touche des Français).
 
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@destynova

En fait aucun rapport d'inclusions entre les % car ce sont des catégories d’agressions sexuelles différentes.
-les cas de viol : à 93% l’auteur est un homme
-les cas de pénétration contrainte : 79.2% l’auteur est une femme
-la coercition sexuelle : 83.6 % l’auteur est une femme
- les contacts sexuels non désirés : 53.1% l’auteur est une femme
-Pour les expériences sexuelles non désirées et sans contact: 49.0% l'auteur est masculin et à 37.7% l'auteur est féminin, et le % restant (13.3%) si c’est la même mécanique de raisonnement que dans leurs autres estimations,  c’est les auteurs sont « à la fois un homme et une femme ».

si tu as d'autres questions n'hésitent pas!

Je vais aussi préciser les catégories sexuelles et pourquoi l'article a buzzé :

Cette étude porte en fait sur les violences à caractère sexuel en général, et pas uniquement du viol.
Elle porte notamment l’accent sur les violences conjugales.
On retourne dans le débat de la sous-déclaration, mais je pense sérieusement que cela doit être statistiquement négligeable. Par contre il faut remarquer la différenciation entre viol et la pénétration contrainte.
Spoiler , en anglais, trigger warning attention aux ames sensibles pour description.
Si besoin de traduction j’éditerais !
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Il n’y a que 1.4% des hommes qui déclare avoir été violé, mais il y a 4.8% des hommes qui rapportent avoir été contraint de faire une pénétration.
Quand on lit leur définition de « made penetrate », ça reprend le non consentement dans le cas de subjugation, violence physique, ou affaiblissement des facultés mentales (drogue alcool). J’imagine que c’est pour cela que cette catégorie et celle du viol sont comparées dans l’article de slate.

- durant leur vie, les femmes sont plus violées que les hommes,
étude CSF 2006 citée par mamiecaro : femme 16% et homme 5 %,
cette étude NISVS 2010 : femme 18.3%, homme 1.4% (viol) et 4.8%  (pénétration contrainte)
-et que la victime d’un viol soit une femme ou un homme l’auteur est dans plus de 90% des cas un homme.
Étude NISVS 2010: respectivement 98.1% et 93.3 %
-dans la catégorie « pénétration contrainte », les hommes rapportent que leur agresseurs était une femme dans 79.1% des cas (page 24/ 34 pdf)
-les femmes sont plus souvent victimes de violences sexuelles autres que le viol durant leur vie:
étude NISVS : les femmes 44.6% et les hommes 22.2%  (page 18-19 étude / 28-29 pdf)

En ce qui concerne les hommes victimes de viols quel que soit l’auteur, seuls les cas répertoriés dans la tranche d’âge <10 a été suffisante pour avoir une donnée, au-delà les données sont insuffisantes.
Désolée @pinceau_ , on en saura pas plus !

Pour les cas de pénétration contrainte :
 cf A)3) Approximativement 1 homme sur 21 (4.8%) reportent qu’ils ont été contraint de pénétrer quelqu’un d’autre durant leur vie. La plupart des hommes qui ont été contraint de pénétrer quelqu’un d’autre rapporte que la personne qui l’a contraint était un partenaire intime (44.8%) ou une connaissance (44.7%)
Le sexe du partenaire intime ou de la connaissance n’est pas précisé.
Il n’y a pas de diagramme correspondant au « made to penetrate » qui classerai l’auteur selon le sexe.
Ici « made to penetrate » ne rentre pas dans la case Viol.

Voici la partie de l'article qui a donné son titre à l’article :
« One of those surveys is the 2010 National Intimate Partner and Sexual Violence Survey, for which the Centers for Disease Control invented a category of sexual violence called “being made to penetrate.”  This definition includes victims who were forced to penetrate someone else with their own body parts, either by physical force or coercion, or when the victim was drunk or high or otherwise unable to consent. When those cases were taken into account, the rates of nonconsensual sexual contact basically equalized, with 1.270 million women and 1.267 million men claiming to be victims of sexual violence.».

Ils ont donc comparé :
Dans les déclarations dans les 12 mois qui ont précédés l’étude,
la case « rape » =viol chez les femmes 1.1%  soit  1.270 Million
VS
 la case « made to penetrate » = pénétration contrainte chez les hommes 1.1 % soit : 1.267 Million. Ces deux chiffres sont en effet équivalents dans la période des 12 mois précédent l’étude.

Si on compare ces deux mêmes cases sur la 1ere colonne « life time = durant toute la vie » au lieu de "les 12 derniers mois", on lit :
- chez les femmes, viol = 18.3% soit  21.840 Million,
VS
- chez les hommes, viol = 1.4 %
soit    1.581 Million et pénétration contrainte = 4.8 % = 5.451 Million

On ne peut pas faire la somme des deux, car un même individu peut faire partie des deux catégories.
cela fait 1.5 ou 5.4 M vs 21.8 M . On est loin de l'équivalence.
mais même si on les additionnait ça ferait 22 M Vs 7 M, soit 3 fois plus
cela donne un rapport de de 3, de 4 ou 14 fois plus selon comment on compte les viols.


Ce qui rejoint l’étude citée par mamiecaro, CSF 2006
durant leur vie, femmes victimes de rapports forcés : 6.0, contre 1.5 chez  les hommes … soit 4 x fois plus.

Durant leur vie femmes victimes de tentatives de rapports forcés 9.1% contre 3.0 % chez les hommes, soit 3 fois plus également.

Evidemment, ça ce n'est pas mis en valeur dans l'article de slate, ils s'apuient surtout sur la partie "12 mois avant l'étude".
Alors oui effectivement sur les 12 derniers mois, si on considère que made to penetrate= rape, les hommes en sont autant victimes que les femmes, mais si  l’on considère une vie entière les femmes sont 4 fois plus violées que les hommes n’ont subi une pénétration contrainte.

Statistiquement comment expliquer cette différence ?

est-ce que mathématiquement c'est possible ?

Qu'est-ce qui fait que il y a moins d'un an les hommes déclarent autant de viol que les femmes ? (si pénétration contrainte = viol, j'ai tendance à penser que oui, vu que le consentement n'est pas demandé)

Pourquoi ne qualifie-t-il pas ces actes en viol mais en "pénétration contrainte". pour aider à libérer la parole des hommes victimes ? éviter la sous-déclaration ? surement. A la limite , ça je le comprends.

Mais si ça les aide à déclarer ce qui s'est passé il y a 12 mois et qu'on voit que le % est égal à celui des femmes violées... pourquoi le % n'est pas du tout égal quand on regarde l'ensemble de la vie de l'individu ?
les maths ou la psychologie peuvent peut-être nous apporter une piste, car là niveau logique, je capte pas trop

EN tout cas l'article pose effectivement la question de la qualification de viol de certaines agressions sexuelles, la question de la vision du viol chez les hommes et de leur propre qualification et reconnaissance en tant que victimes.

Voilà, il faudrait savoir la qualité scientifique de l’étude, au niveau des calculs est-ce que c’est valable, il faudrait avoir accès à l’étude complète et être calé en stats XD et là j'ai ni l'un ni l'autre XD
 

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