Veille Permanente Sexisme

30 Mai 2012
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mamie-caro.tumblr.com
seinouille;4728708 a dit :
@destynova

En fait aucun rapport d'inclusions entre les % car ce sont des catégories d’agressions sexuelles différentes.
-les cas de viol : à 93% l’auteur est un homme
-les cas de pénétration contrainte : 79.2% l’auteur est une femme
-la coercition sexuelle : 83.6 % l’auteur est une femme
- les contacts sexuels non désirés : 53.1% l’auteur est une femme
-Pour les expériences sexuelles non désirées et sans contact: 49.0% l'auteur est masculin et à 37.7% l'auteur est féminin, et le % restant (13.3%) si c’est la même mécanique de raisonnement que dans leurs autres estimations,  c’est les auteurs sont « à la fois un homme et une femme ».

si tu as d'autres questions n'hésitent pas!

Je vais aussi préciser les catégories sexuelles et pourquoi l'article a buzzé :

Cette étude porte en fait sur les violences à caractère sexuel en général, et pas uniquement du viol.
Elle porte notamment l’accent sur les violences conjugales.
On retourne dans le débat de la sous-déclaration, mais je pense sérieusement que cela doit être statistiquement négligeable. Par contre il faut remarquer la différenciation entre viol et la pénétration contrainte.
Spoiler , en anglais, trigger warning attention aux ames sensibles pour description.
Si besoin de traduction j’éditerais !
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Il n’y a que 1.4% des hommes qui déclare avoir été violé, mais il y a 4.8% des hommes qui rapportent avoir été contraint de faire une pénétration.
Quand on lit leur définition de « made penetrate », ça reprend le non consentement dans le cas de subjugation, violence physique, ou affaiblissement des facultés mentales (drogue alcool). J’imagine que c’est pour cela que cette catégorie et celle du viol sont comparées dans l’article de slate.

- durant leur vie, les femmes sont plus violées que les hommes,
étude CSF 2006 citée par mamiecaro : femme 16% et homme 5 %,
cette étude NISVS 2010 : femme 18.3%, homme 1.4% (viol) et 4.8%  (pénétration contrainte)
-et que la victime d’un viol soit une femme ou un homme l’auteur est dans plus de 90% des cas un homme.
Étude NISVS 2010: respectivement 98.1% et 93.3 %
-dans la catégorie « pénétration contrainte », les hommes rapportent que leur agresseurs était une femme dans 79.1% des cas (page 24/ 34 pdf)
-les femmes sont plus souvent victimes de violences sexuelles autres que le viol durant leur vie:
étude NISVS : les femmes 44.6% et les hommes 22.2%  (page 18-19 étude / 28-29 pdf)

En ce qui concerne les hommes victimes de viols quel que soit l’auteur, seuls les cas répertoriés dans la tranche d’âge <10 a été suffisante pour avoir une donnée, au-delà les données sont insuffisantes.
Désolée @pinceau_ , on en saura pas plus !

Pour les cas de pénétration contrainte :
 cf A)3) Approximativement 1 homme sur 21 (4.8%) reportent qu’ils ont été contraint de pénétrer quelqu’un d’autre durant leur vie. La plupart des hommes qui ont été contraint de pénétrer quelqu’un d’autre rapporte que la personne qui l’a contraint était un partenaire intime (44.8%) ou une connaissance (44.7%)
Le sexe du partenaire intime ou de la connaissance n’est pas précisé.
Il n’y a pas de diagramme correspondant au « made to penetrate » qui classerai l’auteur selon le sexe.
Ici « made to penetrate » ne rentre pas dans la case Viol.

Voici la partie de l'article qui a donné son titre à l’article :
« One of those surveys is the 2010 National Intimate Partner and Sexual Violence Survey, for which the Centers for Disease Control invented a category of sexual violence called “being made to penetrate.”  This definition includes victims who were forced to penetrate someone else with their own body parts, either by physical force or coercion, or when the victim was drunk or high or otherwise unable to consent. When those cases were taken into account, the rates of nonconsensual sexual contact basically equalized, with 1.270 million women and 1.267 million men claiming to be victims of sexual violence.».

Ils ont donc comparé :
Dans les déclarations dans les 12 mois qui ont précédés l’étude,
la case « rape » =viol chez les femmes 1.1%  soit  1.270 Million
VS
 la case « made to penetrate » = pénétration contrainte chez les hommes 1.1 % soit : 1.267 Million. Ces deux chiffres sont en effet équivalents dans la période des 12 mois précédent l’étude.

Si on compare ces deux mêmes cases sur la 1ere colonne « life time = durant toute la vie » au lieu de "les 12 derniers mois", on lit :
- chez les femmes, viol = 18.3% soit  21.840 Million,
VS
- chez les hommes, viol = 1.4 %
soit    1.581 Million et pénétration contrainte = 4.8 % = 5.451 Million

On ne peut pas faire la somme des deux, car un même individu peut faire partie des deux catégories.
cela fait 1.5 ou 5.4 M vs 21.8 M . On est loin de l'équivalence.
mais même si on les additionnait ça ferait 22 M Vs 7 M, soit 3 fois plus
cela donne un rapport de de 3, de 4 ou 14 fois plus selon comment on compte les viols.


Ce qui rejoint l’étude citée par mamiecaro, CSF 2006
durant leur vie, femmes victimes de rapports forcés : 6.0, contre 1.5 chez  les hommes … soit 4 x fois plus.

Durant leur vie femmes victimes de tentatives de rapports forcés 9.1% contre 3.0 % chez les hommes, soit 3 fois plus également.

Evidemment, ça ce n'est pas mis en valeur dans l'article de slate, ils s'apuient surtout sur la partie "12 mois avant l'étude".
Alors oui effectivement sur les 12 derniers mois, si on considère que made to penetrate= rape, les hommes en sont autant victimes que les femmes, mais si  l’on considère une vie entière les femmes sont 4 fois plus violées que les hommes n’ont subi une pénétration contrainte.

Statistiquement comment expliquer cette différence ?

est-ce que mathématiquement c'est possible ?

Qu'est-ce qui fait que il y a moins d'un an les hommes déclarent autant de viol que les femmes ? (si pénétration contrainte = viol, j'ai tendance à penser que oui, vu que le consentement n'est pas demandé)

Pourquoi ne qualifie-t-il pas ces actes en viol mais en "pénétration contrainte". pour aider à libérer la parole des hommes victimes ? éviter la sous-déclaration ? surement. A la limite , ça je le comprends.

Mais si ça les aide à déclarer ce qui s'est passé il y a 12 mois et qu'on voit que le % est égal à celui des femmes violées... pourquoi le % n'est pas du tout égal quand on regarde l'ensemble de la vie de l'individu ?
les maths ou la psychologie peuvent peut-être nous apporter une piste, car là niveau logique, je capte pas trop

EN tout cas l'article pose effectivement la question de la qualification de viol de certaines agressions sexuelles, la question de la vision du viol chez les hommes et de leur propre qualification et reconnaissance en tant que victimes.

Voilà, il faudrait savoir la qualité scientifique de l’étude, au niveau des calculs est-ce que c’est valable, il faudrait avoir accès à l’étude complète et être calé en stats XD et là j'ai ni l'un ni l'autre XD

Merci pour ce boulot de ouf !!

Je me demande : est-ce que la notion de violence sexuelle envers les hommes est un sujet tellement tabou, tellement impensable, que certains hommes oublient des agressions passées parce qu'ils ne les considèrent pas vraiment comme des actes de violence, alors que si ça s'est passé il y a moins d'un an, ils peuvent vraiment y réfléchir et se dire "tiens, c'est vrai que ce jour-là, je n'avais vraiment pas envie"... ? :dunno:

Alors que quand tu es une femme, on t'a tellement inculqué la peur de l'agression sexuelle que quand ça t'arrive, ça te marquerait davantage ?

Je ne veux évidemment pas dire que ce soit plus ou moins grave dans un cas ou dans l'autre, mais que ça marque peut-être davantage les femmes qui seraient moins dans le déni, contrairement aux hommes qui ont appris qu'un homme a toujours envie, que le viol c'est forcément homme sur femme, etc...

Mais bon, là je me base sur une intuition et pas du tout sur des faits.
 
16 Juin 2010
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Hambach
Si ça vous intéresse, c'est la conférence d'une psychologue sociale au Québec sur les violences sexistes dans les collèges et lycées. Je la trouve très pédagogue et intéressante. Elle évoque notamment le traitement médiatique qui a tendance à nier le coté sexiste des violences scolaires ou à l'observer juste sous le prisme de l'immigration. Elle parle aussi de l'insulte PD qui pour elle est vu comme insultante car elle rapporte surtout à "ce qui est féminin" . Elle évoque aussi le fait que le personnel encadrant a beaucoup de mal à relever ce type de violences, notamment les plus insidieuses. Les autres conférences du colloque ont l'air intéressantes aussi, d'ailleurs.

 
28 Mars 2013
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Lille
twitter.com
@Doubleinfinity-  @Acathe  petite annecdote, bien que je ne suis sure qu'elle apporte grand chose :hesite:, a propos des mecs qui écartent les jambes.

J'ai un ami à qui on a parfois demandé s'il était gay parce qu'il croisait les jambes "comme une femme".
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Apparemment un mec qu'il ne connaissait pas est venu vers lui pour lui dire :
"- t'es gay ?
- bah non pourquoi ?
- alors pourquoi tu croises tes jambes comme ça ?"

:facepalm:
 
9 Mai 2014
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Salut les filles, je viens vous faire part d'un magnifique texte que j'ai pu lire récemment ! Il est un peu long, car la personne l'ayant écrit avait vraisemblablement beaucoup à dire ! :

Les femmes ne servent plus à RIEN !!!!!

   Il ne leur reste plus que leur utérus.

   Elles enfantent et puis quoi, plus rien. Elle n'aiment plus les hommes, elles ne s'occupent plus de leurs enfants, veulent travailler comme des hommes mais sans en avoir les contraintes, elles détruisent la société à travers le féminisme.

   Que leur reste-t-il pour se différencier de nous ? Rien. Nos enfants grandissent sans sécurité affective, sans leurs parents.

   Plus personne n'a de temps à leur consacrer, mais plus personne ne s'interroge non plus sur les résultats de ce féminisme.

   Issus de cette maltraitance, nos enfants deviennent de moins en moins stables psychologiquement, de moins en moins aptes à construire des relations familiales stables, de moins en moins aptes à comprendre la différence hommes-femmes.

   Ceux-là délaissent d'autant plus leur famille qu'ils ont été délaissés, quand ils ne deviennent pas pédophiles ou homosexuels.

   Ce mouvement imprimé par le féminisme et suivi par la quasi-totalité des femmes s'est imposé dans notre société. Elles ont obtenu ce qu'elles désiraient, ou presque.

   Alors maintenant, ne serait-ce pas à nous de les interroger et de les mettre face à leurs responsabilités :

   A quoi servez-vous ?

De simples utérus artificiels feraient très bien l'affaire.

   Vous ne vous intéressez pas plus à la politique hier qu'aujourd'hui, vous ne prenez pas plus de risques hier qu'aujourd'hui et tout votre honneur de femme, devenir épouse et mère et vous occuper de vos enfants, vous avez laissé à d'autres le soin de le remplir.

   Il vous faut des garderies, des écoles maternelles, des inconnus, du temps pour vous maintenant que vous avez poussé l'égoïsme jusqu'à supprimer l'homme et les enfants de votre « cadre » familial.

   Vos hommes ne sont plus que des minables n'ayant plus aucun pouvoir social, de simples marionnettes psychologiquement immatures, vos enfants ne vous intéressent même plus, et si on pouvait vous reprocher votre égocentrisme forcené du passé, au moins celui-ci incluait les membres élargis de votre famille.

   Mais aujourd'hui, filles-mères dépassées, vous n'êtes qu'un poids pour votre famille et pour la société.

   Vous êtes incapables de vous occuper de vos parents, mais également de vos enfants. Vous vivez en parasites sur le dos de tous.

   Et dès que l'utérus artificiel aura été mis au point, il faudra sérieusement s'interroger sur la nécessité de vous confier des enfants.

   Confier des enfants à des mères égoïstes, vénales, cupides, et sans conscience. Quel est l'intérêt pour la société ?

   Les hommes ont tout fait pour vous soutenir, les imbéciles, et quel en a été le résultat ?

   Encore plus d'ingratitude, encore plus de plaintes, encore plus de médiocrité.

   Désormais, vous étendez votre petite tyrannie, du domaine familial à l'ensemble de la société.

   Vous avez détruit la notion même de famille. Mais vous ne vous en êtes même pas arrêtées là : il vous faut maintenant détruire le monde du travail au nom de votre indépendance.

   Les hommes ont-ils jamais demandé à être indépendants de vous ?

   Vous avez profité de votre position de force en matière de maternité pour nous imposer vos délires.

   L'indépendance des femmes, payée par les impôts des hommes, n'est-ce pas un de vos plus grand délire ?

   Et nous, si soumis et si imbus de notre position sociale « enviable », nous vous avons donné nous-même la hache pour nous couper la tête.

   La civilisation ne se mesure pas au niveau d'indépendance des femmes.

   A l'opposé, la civilisation se mesure en conscience de notre interdépendance entre hommes et femmes, ceci pour dire que nous sommes tombés bien bas.

   Heureusement aujourd'hui des hommes dans le monde entier, dénoncent la forfaiture. Ceux-là sont antiféministes.

   Vos mensonges ne tiennent que parce que quelques hommes irresponsables ont décidé de vous soutenir.

   Le jour où ils auront naturellement disparus, il ne vous restera plus rien, et nous devrons vous interroger : qu'apportez-vous à la société ?

   Vos utérus ne sont plus suffisants !

   Nous vous demandons des comptes, nous exigeons que vous vous releviez un peu moralement, nous exigeons d'avoir de vraies partenaires à nos côtés, qui fassent le deuil de leur omnipotence, de leur pouvoir totalitaire et de leur médiocrité. Nous exigeons un arrêt immédiat du rapport de force.

   Cette guerre des sexes que vous avez engagée, vous, qui soit-disant ne menez jamais de guerres, vous devez y renoncer. Vous devez rentrer à vos fourneaux et réapprendre ce que vous avez toujours méprisé dans votre médiocrité.

   A l'occasion vous travaillerez de manière salariée, et vous privilégierez les mi-temps. A l'occasion, vous mènerez des carrières, mais jamais, au grand jamais vous ne choisirez d'abandonner votre famille à cette fin.

   Durant des millénaires, vous nous avez demandé de faire ceci ou cela, d'avoir de l'ambition, de ramener de l'argent, de nous occuper des enfants.

   Maintenant il nous faut vous demander des comptes et exiger un peu de réciprocité : devenez un peu moins médiocres. Vous polluez toute la société.

   Si vous faîtes quelque chose, apprenez à le faire avec amour.

   Si vous avez des enfants, essayez de les avoir par amour de votre mari, si vous cuisinez, essayez de le faire avec amour et essayez de devenir de vraies cuisinières, pas ces frustrées incapables de faire de grands chefs.

   Il y a eu de grandes bonnes femmes dans la cuisine. Essayez de prendre exemple sur elles. Arrêtez de nous faire tout voir comme une contrainte insupportable quand il s'agit de vos obligations.

   Savez-vous désormais que le monde salarié est contraignant, que la vie en général est contraignante maintenant que vous avez commencé à grandir ?

   Si vous travaillez dans le monde salarié, arrêtez de vous choisir des planques, sorciered'en faire le moins possible sous une apparence consciencieuse et tout en tortillant du cul pour amadouer vos chefs et leur faire prendre des vessies pour des lanternes, puis de vous plaindre de harcèlement.

   Devenez adultes. De nombreux hommes cherchent des femmes adultes à leurs côtés, pas des irresponsables vindicatives et capables de toutes les saloperies pour conforter leur petite position.

   Vous n'êtes pas toutes assez belles pour qu'ils se contentent de saliver sur vous toute une vie.

   Enfin arrêtez d'éduquer vos garçons pour qu'ils vous aiment envers et contre tout. Et ceci inclus la nécessaire présence d'un homme reconnu à la maison, d'un père ayant autorité que vous apprendrez à aimer au lieu de vous rabaisser exclusivement à aimer vos enfants.

   Et puis, arrêtez de dresser vos enfants pour qu'ils répondent à l'odeur de leur future partenaire. Arrêtez d'en faire d'éternels enfants qui aimeront votre médiocrité, ce qui soulagera votre future complice (votre belle-fille) de tout effort.

   Arrêtez d'en faire de marionnettes si vous voulez devenir un peu moins médiocre. Exigez des hommes exigeants et non ces lavettes dont vous faîtes la promotion et dont vous encouragez les vices.

   Votre mainmise sur la société est un échec complet.

   Nous n'avions pas besoin de vous sur le marché du travail salarié. Désormais, nous n'avons même plus besoin de vous dans nos familles.

   Vous faîtes tout mal : engrossées par un pigeon qui ira en engrosser une autre dès qu'il aura assez de revenus pour entretenir une deuxième salope, vous avez créé une nouvelle forme de polygamie, à l'occidentale.

   Bientôt, vous ne servirez plus à rien, alors réagissez, il n'est que temps.

   Il serait temps de nous nous soutenions un peu entre hommes et femmes au sein des couples. Les hommes y sont prêts depuis toujours.

   Quant à vous, il vous faudra renoncer à votre parasitisme social.

   Et en ce qui concerne les imbéciles qui vous flattent, je vous conseille de vous en débarrasser au plus vite, ils sont encore plus inutiles que vous ne l'êtes devenues.
 
24 Février 2012
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mamiecaro;4729442 a dit :
spider-dijon;4729426 a dit :
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C'est pas à moi qu'on pose la question, mais je réponds quand même : TEAM MISANDRE !!! <3

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Et bien question pour toi aussi alors :d

Personnellement je suis de plus en plus écœurée par cette attitude désinvolte masculine de condescendance, silenciation, non-écoute, moquerie que je constate même chez des potes. J'en ai marre qu'ils minimisent mes propos, me fassent des blagues sur le viol, sur la cuisine, de l'humour qui tente bien de te maintenir à ta place. Je me rends compte à quel point les gens qui acceptent de réfléchir à leur privilège ne courent pas les rues. Est-ce que c'est ça qui vous amène à vous définir comme misandre?
 
24 Février 2012
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@destynova: merci pour ta réponse, et je te rejoins complètement sur ton analyse. J'ai pris le terme misandre un peu trop au pied de la lettre :d
 
30 Mai 2012
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mamie-caro.tumblr.com
J'acquiesce vigoureusement aux explications de @destynova sur la misandrie.

Perso, si je suis ravie de me déclarer misandre, c'est aussi et surtout parce que :

1. la misandrie, en tant qu'oppression, n'existe pas.

2. tout simplement... ça me fait marrer. Je n'utiliserais pas le terme avec des gens non-renseignés sur le féminisme et qui ne comprennent pas le contexte, mais entre féministes, on a cruellement besoin de rigoler ensemble. Or ce terme et ce tumblr sont une formidable source de détente des zygomatiques. Et quand on arrive dans une phase de déprime féministe, rien de tel qu'une dose d'humour féministe.

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