En fait , il y a aussi une différence de législation entre la France et les Etats-Unis.
subir une pénétration = rape, viol, tandis que « made to penetrate » = sexual abuse, agression sexuelle
Alors qu’en France, dans les deux cas, c’est un viol.
Ca explique pourquoi la somme des % de rape + made to penetrate de l’étude NISVS rejoigne celle de l’étude CSF.
Donc c’est justifié de la part de l’étude d’avoir divisé les catégories.
C’est certainement pour cela que les hommes qui ont subi une pénétration contrainte ne le qualifient pas eux-mêmes comme un viol, cela n’est pas reconnu comme tel dans la loi, mais comme une agression sexuelle.
Pour l’augmentation des données sur les 12 derniers mois, ce que vous dites me parait cohérent, même si ce n’est qu’une intuition. J’ai pensé à un moment que cela pouvait être dû à une prise de conscience, (dû à tous les débats féministes sur le viol ! *lance des fleurs aux féministes*) mais dans ce cas pourquoi ne pas l’avoir appliquée à *toute* sa vie, c’est ce qui ne me paraissait pas logique.
Parce que l’agression est plus récente, ils s’en souviendraient mieux ? et que les anciennes, ils les oublient ? Consciemment ou non d’ailleurs.
Ça me parait bizarre, "étranger à mon mode de pensée", mais c'est surement possible en fait.
Comme ces étudiants que ton amie a interviewé et qui ne voit pas une agression sexuelle, quand cela en est manifestement une...
Ca aussi je trouve ça bizarre, et pourtant je l'ai vécu aussi en discutant avec des mecs ...
Peut-être effectivement le fait que nous femmes sommes plus sensibilisé à reconnaître une agression sexuelle quand elle a lieu, les enseignements de toute sorte de la culture du viol et les expériences réelles jouant un rôle dans cette sensibilisation.
De même la notion de rapport forcé est vécu différemment : attention, je ne fais que des suppositions, et certainement des généralités. Argumentaire à prendre avec des pincettes :
si une femme peut accepter un rapport forcé car elle craint la violence physique/psychologique/économique que son refus exprimé engendrerait, c’est rarement le cas d’un homme, il me semble, j’ai l’impression que l’homme internalisera plus son refus de s’exprimer par une faille dans sa *virilité*, dans sa responsabilité, dans son *contrôle théorique* de l’acte sexuel.
Toujours dans le modèle patriarcal, où en matière de sexualité, entre autre, la femme est soumise et l’homme dominant.
ça vous semble tiré par les cheveux ?
Ensuite il y a aussi le problème de la notion de viol conjugal qui n’est pas forcement accepté et comprise par tous, bien que reconnue dans la loi… alors j’imagine que le passage au concept « les hommes sont violés par leur conjointe » va être compliqué.
Le viol est et reste une affaire de domination et de non-respect du désir de l’autre, où on s'approprie le corps de l'autre sans son consentement.
Ça je n'en démords pas, et je ne pense pas qu'une femme auteur d'agression aie des motivations différentes.
Pour moi ça ne remet pas en cause le concept de viol.
Je ne suis pas idéaliste au point de croire que les femmes en sont incapables... croire le contraire, c'est faire de l'essentialisme, à mes yeux.
Si l’étude citée dans l’article sur les hommes victimes d’agression sexuelles/viols dans les prisons est légitime, alors le résultat, qui étaient que les auteurs sont plus souvent des gardiennes femmes, ne fait que renforcer l’idée de viol= domination. Je n’ai pas lu cette étude, cela dit.
Par contre, je ne cache pas avoir lu l'étude NISVS avec méfiance, car je sens franchement les male-tears arriver avec la même phrase « mais nous aussi on est violés ! »….
Et comme le dit la fin de l’article de slate : réfléchir au viol des hommes ne doit pas empêcher de continuer à réfléchir sur le viol des femmes.
Hein slate, tu l’as senti venir aussi les males tears ?
Bon on va dire que si ça fait prendre conscience aux hommes des dégâts que le viol cause, « parce qu’ils se sentiront concernés », et bien ça fera peut-être avancer la cause commune du combat contre le viol.
Et du coup, je suis allée voir les commentaires sous l’article…. Je n’aurais pas duuuuuu !
Je ne l’avais pas fait avant pour rester objective en traduisant, mais là, vu que j'en parlais ...je suis allée voir erf! Ils m’ont juste énervé ! Y a des commentaires correct mais certains sont hiiiiii !
genre celui-ci :
« conbigote7 days ago
while anecdotal ... I have never met a guy who has said he was raped by a woman ... but have met many women who have said they have raped by a man ... it defies credulity that there would so very many men raped by women with so little reporting .... maybe they just didn't know they had been raped ...this really does take away and diminish the real problem of sexual assault by men on women”
D’OU CA REMET EN CAUSE LE VIOL DES FEMMES PAR DES HOMMES, EMPAFFE !!!
Ah bah oui plutôt que de penser « ah des hommes aussi sont violés par leur conjointe, donc en tant qu’homme je me dois maintenant d’agir pour mes pairs (de couilles), non, ce monsieur préfère penser « Oh bah puisque tout le monde se fait violer, ce n’est pas un vrai problème »….
OMG …. Vous avez un esprit tordu !!
@spider-dijon, tu disais quoi à propos de la misandrie ?
DD
Je vais adhérer au club en fait !
subir une pénétration = rape, viol, tandis que « made to penetrate » = sexual abuse, agression sexuelle
Alors qu’en France, dans les deux cas, c’est un viol.
Ca explique pourquoi la somme des % de rape + made to penetrate de l’étude NISVS rejoigne celle de l’étude CSF.
Donc c’est justifié de la part de l’étude d’avoir divisé les catégories.
C’est certainement pour cela que les hommes qui ont subi une pénétration contrainte ne le qualifient pas eux-mêmes comme un viol, cela n’est pas reconnu comme tel dans la loi, mais comme une agression sexuelle.
Pour l’augmentation des données sur les 12 derniers mois, ce que vous dites me parait cohérent, même si ce n’est qu’une intuition. J’ai pensé à un moment que cela pouvait être dû à une prise de conscience, (dû à tous les débats féministes sur le viol ! *lance des fleurs aux féministes*) mais dans ce cas pourquoi ne pas l’avoir appliquée à *toute* sa vie, c’est ce qui ne me paraissait pas logique.
Parce que l’agression est plus récente, ils s’en souviendraient mieux ? et que les anciennes, ils les oublient ? Consciemment ou non d’ailleurs.
Ça me parait bizarre, "étranger à mon mode de pensée", mais c'est surement possible en fait.
Comme ces étudiants que ton amie a interviewé et qui ne voit pas une agression sexuelle, quand cela en est manifestement une...
Ca aussi je trouve ça bizarre, et pourtant je l'ai vécu aussi en discutant avec des mecs ...
Peut-être effectivement le fait que nous femmes sommes plus sensibilisé à reconnaître une agression sexuelle quand elle a lieu, les enseignements de toute sorte de la culture du viol et les expériences réelles jouant un rôle dans cette sensibilisation.
De même la notion de rapport forcé est vécu différemment : attention, je ne fais que des suppositions, et certainement des généralités. Argumentaire à prendre avec des pincettes :
si une femme peut accepter un rapport forcé car elle craint la violence physique/psychologique/économique que son refus exprimé engendrerait, c’est rarement le cas d’un homme, il me semble, j’ai l’impression que l’homme internalisera plus son refus de s’exprimer par une faille dans sa *virilité*, dans sa responsabilité, dans son *contrôle théorique* de l’acte sexuel.
Toujours dans le modèle patriarcal, où en matière de sexualité, entre autre, la femme est soumise et l’homme dominant.
ça vous semble tiré par les cheveux ?
Ensuite il y a aussi le problème de la notion de viol conjugal qui n’est pas forcement accepté et comprise par tous, bien que reconnue dans la loi… alors j’imagine que le passage au concept « les hommes sont violés par leur conjointe » va être compliqué.
Le viol est et reste une affaire de domination et de non-respect du désir de l’autre, où on s'approprie le corps de l'autre sans son consentement.
Ça je n'en démords pas, et je ne pense pas qu'une femme auteur d'agression aie des motivations différentes.
Pour moi ça ne remet pas en cause le concept de viol.
Je ne suis pas idéaliste au point de croire que les femmes en sont incapables... croire le contraire, c'est faire de l'essentialisme, à mes yeux.
Si l’étude citée dans l’article sur les hommes victimes d’agression sexuelles/viols dans les prisons est légitime, alors le résultat, qui étaient que les auteurs sont plus souvent des gardiennes femmes, ne fait que renforcer l’idée de viol= domination. Je n’ai pas lu cette étude, cela dit.
Par contre, je ne cache pas avoir lu l'étude NISVS avec méfiance, car je sens franchement les male-tears arriver avec la même phrase « mais nous aussi on est violés ! »….
Et comme le dit la fin de l’article de slate : réfléchir au viol des hommes ne doit pas empêcher de continuer à réfléchir sur le viol des femmes.
Hein slate, tu l’as senti venir aussi les males tears ?
Bon on va dire que si ça fait prendre conscience aux hommes des dégâts que le viol cause, « parce qu’ils se sentiront concernés », et bien ça fera peut-être avancer la cause commune du combat contre le viol.
Et du coup, je suis allée voir les commentaires sous l’article…. Je n’aurais pas duuuuuu !
Je ne l’avais pas fait avant pour rester objective en traduisant, mais là, vu que j'en parlais ...je suis allée voir erf! Ils m’ont juste énervé ! Y a des commentaires correct mais certains sont hiiiiii !
genre celui-ci :
« conbigote7 days ago
while anecdotal ... I have never met a guy who has said he was raped by a woman ... but have met many women who have said they have raped by a man ... it defies credulity that there would so very many men raped by women with so little reporting .... maybe they just didn't know they had been raped ...this really does take away and diminish the real problem of sexual assault by men on women”
D’OU CA REMET EN CAUSE LE VIOL DES FEMMES PAR DES HOMMES, EMPAFFE !!!
Ah bah oui plutôt que de penser « ah des hommes aussi sont violés par leur conjointe, donc en tant qu’homme je me dois maintenant d’agir pour mes pairs (
OMG …. Vous avez un esprit tordu !!
@spider-dijon, tu disais quoi à propos de la misandrie ?
DDJe vais adhérer au club en fait !
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. Si c'est du "second degré", j'ai du mal à comprendre pourquoi certains points sont justes logiques ( Cf "On ne demande pas ce qu'on ne veut pas savoir" ), d'autres sont méchants et dépourvu d'humour ( Cf "si tu veux te plaindre/confier car tu es triste fuck off". Ou encore "parle pendant la pub, car la tv est plus intéressante que toi." ) et les autres sont justes des généralisations à la con ( sur les femmes et les hommes )
)
