Coucou
Le sujet de @nashi m'a bien parlé et j'ai pris quelques heures pour écrire un topo. (je crois que vous allez me taxer de celle qui peut pas poster sans écrire un pavé arf! désolée, ces débats sont passionnants et je m'emporte
J'ai dégagé quelques axes de réflexions, ci-dessous.
-Contraception masculine
-Fait social de la paternité imposée et le système qui l'encadre
-la paternité imposé face au droit juridique : droit juridique de l'enfant et la notion sociale de droit à l'enfant/procréation.
Le tout est teinté de féminisme, mais il est indispensable pour la compréhension égalitaire de cette notion.
Contraception masculine
Politiquement, assumer et promouvoir la contraception masculine est un des ressorts féministes.
Bizarrement, les féministes, qui luttent contre le patriarcat, veulent aussi de la contraception masculine. Bizarrement. Hein.
Demander à ne pas se référer à des sites féministes, c’est un peu supprimer les rares références qui en parlent -_- ;
Je te file un lien d’un médecin français qui a beaucoup travaillé sur la question, il explique les détails de la pilule masculine et à quel point la non-évolution de la recherche est lié à des questions SOCIALES, et il rend hommage à l’apport des féministes (parce que objectivement on ne peut pas faire autrement !) dans la création de la pilule féminine et leur intérêt à la contraception masculine. Lui ça fait un peu depuis les années 70-80 qu’il bosse sur le sujet de la contraception masculine. Il galère encore.
http://www.universcience.tv/video-contraception-masculine-pourquoi-pas--6095.html
Dr Jean-Claude Soufir, un endocrinologue de l’hôpital Cochin, et ancien responsable de l'unité d'andrologie de l'hôpital Bicêtre.
Les féministes sont à fond pour la contraception masculine, tu sais pourquoi ?
La motivation à la création de la contraception masculine invite l’homme (de sexe masculin) à sortir du rôle patriarcal qui lui est dévolu, à sortir de la pensée essentialiste qui est « la femme donne la vie ».
Cela pousse la société entière à repenser le couple en dehors des ressorts traditionnel patriarcal à individualiser les responsabilités au sein du couple, et à les rendre égalitaire.
Voilà ce que je réponds sur le thème de la contraception masculine :
Déjà il y a ce clip :
http://www.choisirsacontraception.fr/video.htm?id=78
« Faut-il que les garçons tombent enceinte pour que la contraception nous concerne tous ? »
Dans la vie, c’est l’inverse qui se passe évidemment, c’est la fille qui prend la contraception qui se voit rétorquer cela quand il y a une grossesse non désirée.
Mon gars si t’en voulais pas à ce point-là, pourquoi tu ne demandes pas à prendre la pilule toi aussi? Pourquoi tu as arrêté de prendre tes précautions ? Pourquoi tu as arrêté de mettre un préservatif ? Pourquoi n’as-tu pas au moins un spermicide dans ta table de nuit ? Pourquoi tu ne fais rien pour ensuite venir te plaindre ? Pourquoi tu délègues la faute sur la fille quand l’accident arrive ? Alors que toi tu n’as rien fait pour prévenir l’accident ?
Es-tu donc allergique au spermicide et au latex ? Cela peut arriver ! Dans ce cas, si tu veux un jour avoir des enfants, je comprends que tu ne fasses pas de vasectomie irréversible, mais dans ce cas, accompagne ta compagne dans sa prise de pilule, mets-toi aussi une alarme sur ton portable, partage SA responsabilité. Et si tu ne veux pas avoir d’enfant du temps, fait une vasectomie !
Et demande à ton médecin où en est la contraception masculine.
Le corps médical traitant exprime la demande des patients auprès des labos , des colloques médicaux, des revues etc.
Les laboratoires et les instituts de recherche accélèreront la démarche et le déblocage des fonds.
Cela ne tient qu’à vous, les hommes (sexe masculin), de faire en sorte que ces recherches aboutissent.
La classe dominante masculine tient les rênes de ces industries, vous avez plus de poids que nous femmes (classe ) quant à exercer une pression sur eux.
Quels sont les moyens actuels ? Le préservatif, le coït interrompu ou la vasectomie.
-la vasectomie : le plus efficace, Infertilité programmée, mais irréversible.
-Le préservatif : pas d’effet secondaire (sauf allergie au latex, mais il y a de nouvelles matières sans latex, mais assez chère). Si bien utilisé (pas de trou, ni glissement), il protège des MST et l’homme contrôle aussi son désir de ne pas avoir d’enfant.
-Le coït interrompu : Si bien pratiqué cela marche, mais l’homme individu fait au moins preuve de la conscience de vouloir gérer sa procréation à *chaque* rapport. Il est responsabilisé. Par contre c’est pas forcément efficace, cela demande une énergie et une technique qui peut foirer à n’importe quel rapport, le risque de faire face à une gossesse non désiré est assez grand ( « assez grand » car je n’ai pas de stats pour appuyer,
Il y également des spermicides qui offre un complément de protection.
Des études sont en cours depuis des années, elles n’ont toujours pas abouti, voire ont été abandonnées pour certaines.
-La vasectomie réversible est à l’étude à l’heure actuelle.
Le Vasclip, à priori réversible quand c’est sorti en 2000 aux USA, mais maintenant à considérer irréversible à cause des effets inflammatoires.
Le RISUG, à l’étude actuellement offre de bons espoirs, la réversibilité a été confirmé sur des primates , il faut attendre les tests sur l’homme.
-la contraception par patch/gel/injection : d’autres études qui offre une infertilité programmée est faite à partir d’injection et/ou de gel sur les testicules en est à la phase d’essai sur l’homme, depuis 2013, on attend les résultats avec bon espoirs également.
Parenthèses féministe :
Oui en effet, finalement la seule méthode qui offre un bon cocktail d’efficacité, de confort et réversibilité actuellement disponible à la vente : c’est le préservatif.
Ne pas vouloir le prendre par « confort », c’est abandonner sa seule chance de contrôler sa reproduction.
Je suis navrée pour les hommes (individus) qu’il n’y ait pas plus de variété, mais abandonner le seul moyen qu’ils ont par confort ou par flemme, c’est juste irresponsable.
Si on est d’accord qu’un enfant ça se fait à deux, et bien la contraception AUSSI !
Fait social de la paternité imposée et le système qui l'encadre.
Pourquoi les hommes (classe) ne veulent-il pas de la responsabilité de ne pas être parent ? Pourquoi les hommes (classe) ne prennent-il pas ce rôle, ne demandent-ils pas à avoir ce rôle ?
Ce n’est pas un problème isolé, il est lié à quelque chose, il faut déterminer à quoi il est lié.
La paternité imposée s’inscrit dans un système.
Centrer le projet sur la paternité imposé = centrer sur une des conséquences de la conception essentialiste des genres sociaux. Une parmi tant d’autres, mais c’est légitime d’étudier une seule conséquence d’un système, par contre ne pas se tromper sur le système en question.
Dire c’est tout la faute des femmes qui veulent se garder le droit de procréer, c’est super réducteur, ce n’est qu’un étape de la réflexion.
Pourquoi elles veulent se garder le droit de procréer ? Parce qu’elle croit que le droit de procréer est leur prérogative,
Pour quoi elles croient que c’est leur prérogative ?
->parce que c’est leur rôle assigné par le sexe -> GENRE, RÔLE de la femme dans le patriarcat = MERE PONDEUSE.
-> parce que c’est la nature de la femme ( ou « natuure de la fâaame )-> ESSENTIALISME.
ET là on rentre directement dans la lutte féministe…
Oui il existe peut-être des femmes qui croient comme tu dis « si l’homme décide aussi de la contraception, alors il n’y aura pas la vie sans lui » … euh j’ai juste envie de leur dire, à celles-là : Z’etes pas super égoïstes, vous ? L’amour se fait à 2 (ou + !), un bébé ça se fait aussi à 2 (ou + !).
Ces filles existent, mais personnellement je ne fréquente plus d’essentialistes, ce n’est pas bon pour mon mental.
Les filles qui pensent comme ça intègrent tellement les codes sexistes patriarcaux qu’elles croient que la procréation est devenue leur pré-carré, parce que depuis des millénaires les hommes (en tant que classe) l’ont délimité à ce carré, tout petit, mais nécessaire, qu’est la reproduction.
Les filles qui pensent comme ça, elles ont complètement intériorisé les règles du patriarcat.
Les mecs qui croient qu’elles ont raison ou qui pensent la même chose expriment le patriarcat.
C’est la conception genrée du rôle des femmes qui incite à penser comme cela, c’est la vision sexiste patriarcale qui incite à penser cela, c’est la vision essentialiste biologique qui incite à penser cela.
Ici on combat le sexisme.
Les féministes combattent le sexisme.
ON VEUT DE LA CONTRACEPTION MASCULINE.
Oui m’dame !!
Et non je ne sous-estime pas la souffrance de l’homme (individu) à qui on impose une paternité. Ça peut mettre le bordel dans une famille déjà existante pour une passade improvisée ou non mais faite sans précaution, ça peut foutre en l’air le « calendrier » du jeune étudiant qui n’avait pas prévu d’être père, etc.
Ce n’est pas parce qu’on s’ancre dans la cause féminine (en tant que classe) qu’on est insensible aux sorts des hommes (en tant qu’individu).
Dans ce texte, j’ai essayé chaque fois de préciser classe/sexe masculin/individu, car bien sûr, je ne mélange pas tout. Je sais dissocier les individus masculins de l’homme en tant que classe sociale.
On sait très bien que des hommes (individus) souffrent aussi du patriarcat, moins que les femmes (individus) mais oui on sait qu’ils en souffrent aussi.
Le problème c’est que les hommes (classe) dominent, ils peuvent individuellement souffrir de certains travers, mais profitent individuellement d’un maximum d’avantages.
La paternité imposée est un des désavantages des hommes (classe) dans le patriarcat.
Je veux bien que nous, hommes et femmes individuellement ,dénoncions un travers patriarcal dont les individus masculins souffrent à cause du rôle imposé à la classe des femmes, par contre simplement accuser les femmes individuellement et ne pas remettre en cause le système qui les a inciter à agir ainsi, c’est juste vain, aberrant , injuste, hypocrite …. Et favorable au terreau masculiniste qui est je précise : un mouvement politique où il s’agit de garder les privilèges masculins de classe et taper individuellement les femmes pour les souffrances dont elles seraient la source.
Ils veulent juste le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière.
On aimerait par contre que ces hommes (individus) reconnaissent tous les autres privilèges associé à leur classe et qu’ils s’en débarrassent, qu’ils y renoncent, afin que nous puissions accéder ensemble à l’égalité.
C’est pourquoi lorsque la question de la paternité imposée est soulevée par des masculiniste… j’ai envie de montrer les crocs. Mais du point de vue féministe, elle a tout à fait sa place, parce qu’on se tue à dire que la place de la femme (classe) ne se résume pas à une fonction biologique que la plupart de individus de sexe féminin posséderait.
Moi, femme, en tant qu’individu et appartenant à cette classe, je veux détruire le patriarcat.
Moi je renonce à ce prétendu privilège de pré-carré de procréation et je veux supprimer tous les avantages que les hommes individus ont sur moi. Je veux être à égalité avec les hommes.
Un homme individu doit vouloir renoncer à ses privilèges sur moi pour pouvoir se défaire des contraintes (la paternité forcée) du pseudo-privilège que j’aurais sur lui (la maternité).
Et là on sera d’accord.
Et je dis pseudo-privilège , car la maternité dans ce cadre là est vue comme un privilège social alors que ce n’est qu’une fonction biologique.
Le patriarcat a fait de la maternité (fonction biologique) un pseudo-privilège social.
Je dis bien pseudo-privilège car encore une fois, même si on le considère comme un élément social, l’histoire a bien montré la tendance patriarcale à vouloir *à tout prix* contrôler cet élément social, par l’asservissement systématique de la femme à la fonction de procréation, à la réduction de son genre à ce domaine, assujetie par un cadre stricte tel que le mariage et une dictée de comportements sur la dychotomie mère-putain, de façon à ne pas sortir du cadre mère , si tu en sors tu es putain.
Donc bon, pour le « privilège » pur, on repassera.
Par contre si un homme ne veut pas se défaire de ses privilèges mais qu’en plus il veut aussi se défaire de ses contraintes….. ça va pas marcher.
C’est le problème des masculinistes. Ils veulent garder leurs privilèges de classe et se défaire des dernières contraintes individuelles concomitantes à leurs privilèges de classe. En politique c’est ça « la cause des hommes », c’est la cause des hommes en tant que classe.
Quand tu dis « la cause des hommes », sache que tu parles de la cause des hommes en tant que classe. La cause de = la cause d’une classe.
Tu m’excuseras donc de ne pas militer pour la cause des hommes en tant que classe, ils sont déjà dominant, je ne vais pas militer pour qu’ils aient encore plus de privilèges sur nous, ça va aller merci.
Je te mets également en garde sur le côté statistique que tu soulignais :
« dans les 40% de recours légal en paternité, combien sont des paternités imposées ? » te demande-tu. Tu peux aussi te demander dans ces 40%, combien sont le fruit d’un viol ? Combien sont le fruit d’une liaison consentie : d’une aventure extra-conjugale, d’une seule nuit, d’une aventure qui a duré 1 semaine, 1 an, 3 ans etc…
Les stats tu peux fantasmer ce que tu veux dessus mais ce n’est pas le but de cette statistique, elle n’a pas été calculée POUR ça. Si tu veux une statistique pour la paternité imposée va falloir faire une étude spécifique pour cela. Et là seulement tu auras une réponse statistique valable.
C’est un travers récurrent que je vois faire dans les débats et c’est dommage.
C’est discuter dans le vent sur une donnée qui n’est pas faite pour ça, qui ne te l’apprendras pas, même si on fantasme dessus.
La paternité imposée face au Droit : liberté individuelle et couple, droit juridique de l'enfant et la notion sociale de droit à l'enfant/procréation.
Dans le couple, tout est question de discussion, de responsabilité partagée, et d’avis commun, de manière générale, en cas de grossesse non désirée en particulier.
Le couple rapproche deux libertés individuelles, et pour que cela marche, il faut les faire correspondre.
En gardant à l’esprit, qu’il est possible qu’une personne change d’avis une fois la grossesse advenue, ce n’est pas parce qu’on a décidé ensemble quand on avait 20 ans qu’on en voulait pas, qu’à 40 on ne peut pas changer d’avis. Cela va avec la liberté de conscience qui est une liberté individuelle.
Il faut régulièrement en discuter et voir si on est toujours d’accord ensemble. Si l’un des partenaires désire un enfant et l’autre non, et que l’un des partenaires fait fi de sa demande et permet la fécondation, là oui il y a un gros problème. La liberté de l’un n’a pas été respectée.
L’un des deux a décidé que son désir d’enfant était plus important que le non désir d’enfant de l’autre, et a imposé sa décision, il a pris une position de domination.
Cependant, le problème ne demeure pas qu’entre les deux individus puisque il s’agit en pratique de mettre au monde un être vivant, une troisième personne, un tiers! A terme, la grossesse débouche sur la naissance d’un bébé qui est une personne juridique, s’il est vivant et viable, d’après les textes.
Il faut donc dévier le débat vers les droits de l’enfant, car c’est SURTOUT de cela qu’il s’agit quand on évoque la responsabilité paternelle et maternelle.
Pourquoi légalement existe-t-il des recours pour imposer une paternité ?
Ce n’est pas parce qu’on reconnait aux femmes un droit sur l’homme, ce n’est pas non plus parce qu’on reconnaît à la femme le privilège de l’enfantement
c’est parce qu’on reconnait que l’enfant à venir est potentiellement une personne juridique et que l’enfant né, il est une personne juridique et qu’il a donc des DROITS.
Quand l’état impose à un père de reconnaître sa paternité suite au recours de la mère, c’est que l’Etat dit que l’enfant a le droit de recevoir assez d’argent, puisque c’est de cela qu’il s’agit la plupart du temps, pour lui permettre de VIVRE. En l’occurrence, vu qu’on parle de bébé, c’est la mère qui recevra cet argent pour subvenir à ses besoins.
La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, un principe philosophique fondamental du droit dans la plupart des démocraties.
En l’occurrence, en droit, le concept de paternité imposé fait moins face au pseudo-privilège social des femmes, qu’à la reconnaissance en droit du statut de l’enfant.
Je t’invite à relire certains des débats autour de la PMA/GPA ou la notion de « droit à l’enfant » (le droit social ? moral ? à avoir des enfants) est abordée.
En France, on ne reconnaît pas le droit à l’enfant.
Ce n’est pas un droit, mais une opportunité biologique.
Ainsi si le droit à avoir des enfants n’est pas reconnu, on ne peut pas envisager non plus le droit de ne pas avoir d’enfant.
Car si on reconnait le droit juridique à l’enfant, on devra aussi reconnaître le droit juridique de ne pas avoir d’enfant.
Si on reconnait le droit à l’enfant, cela veut dire qu’une personne peut juridiquement obliger son conjoint à avoir un enfant.
EX 1 : une femme pourrait obliger son homme à lui fournir son sperme contre son gré pour enfanter elle-même. (Elle-même dans le cadre actuel, si on parle GPA, ça donnerait pour qu’une autre femme enfante pour elle). On trouve cela instinctivement immonde.
EX 2 : un homme peut obliger sa femme à recevoir son sperme (ou celui d’un autre si PMA) pour enfanter contre son gré. C’est de la même manière immonde mais en plus potentiellement dangereux pour son intégrité physique, je rappelle que la mortalité en couche en France est de 0.8%, sans compter les divers problèmes qu’entraîne un accouchement.
De même, si on reconnait le droit à l’enfant, on peut reconnaître le droit à ne pas avoir d’enfant, cela veut dire qu’une personne peut juridiquement obliger son conjoint à avoir un enfant.
Ex 1 : Un homme peut obliger sa femme à avorter, ou mener sa grossesse à terme si le délai est dépassé par exemple, et à l’abandonner.
EX 2 : Une femme peut obliger son mari à subir une vasectomie pour être sûre de ne pas avoir d’enfant.
Si la paternité imposée est de fait un problème social, elle n’est certainement pas un problème juridique. Et elle ne devrait pas VRAIMENT pas l’être.
Je pense que défendre juridiquement la paternité imposée n’est franchement pas une avancée sociale, elle ouvre la porte à des dérives majeures liberticides faisant fi des libertés individuelles morales et à l'intégrité physique des personnes, ce que je pense que ni les hommes ni les femmes (les individus) ne souhaitent voir arriver.
Voilà, ça fait beaucoup de pistes de réflexions !
Je suis bien sûr une partisane féministe, mais il n’empêche que tes amies peuvent piocher dans tout cela pour asseoir leur projet ou leurs réflexions.
Bon courage pour le projet et les débats qui vont suivre, si jamais tu as des échos des débats qui suivront dans la classe, ça pourrait être intéressant que tu nous le racontes ^^