Veille Permanente Sexisme

[MorganeGirly]

Au sujet de la parodie BD Crocodles : Je suis désolée parce que ça a déjà été dit mais quel est le rapport avec le style graphique? En quoi ça a trait à la question? J'ai l'impression que cette question est particulièrement prédominante quand la personne accusée est dans le domaine de l'art (Bertrand Cantat, Céline, etc).

Enfin je sais pas mais si un homme tue ses deux enfants, est-ce que si on commençait à parler de lui vous commenceriez à dire "ohla mais je t'arrête tout de suite! c'était un trèèèèès bon ouvrier!! il faisait de su-per travaux d’ébénisterie, ohlala t'aurais vu ça. D'accord il a tué ses enfants, mais ça tu peux pas lui enlever".
WTF ça n'a aucun rapport non ^^ on ne parle pas de ça, c'est quelque chose de secondaire dans la situation non? (vraie question hein, je me demande pourquoi ça dérive toujours là dessus)

Dans le cas de la BD anti-crocodile, je pense que ça a un rapport parce que les gens disent "la BD est pourrie" ou "c'est nul ce qu'il fait" et du coup, c'est un peu ambigu : est-ce qu'on critique l'ensemble de la production? le propos seulement? le dessin surtout?
C'est pour ça qu'on veut clarifier : ok c'est nul ce qu'il dit dans la BD, par contre j'aime/j'aime pas regarder le graphisme.
Dans le cas de Cantat par exemple, je suis d'accord, ça n'a pas trop de rapport parce qu'il ne me semble pas que sa violence misogyne se soit exprimée dans sa musique donc quand on parle de lui, il n'y a pas de raison de parler de la musique.

Après oui, je trouve que le style est un aspect secondaire de la question mais c'est aussi l'attrait de la forme qui peut donner envie d'adhérer au fond donc ce n'est pas anodin.

Petite anecdote perso, j'écoutais "Wiggle" du Snoop Dogg et Jason Derulo en fond au bureau. Elle ne passe pas dans les lieux publics ici et c'était sur la playlist que j'avais donc je la découvrais en même temps que je l'écoutais. Je n'aime pas Snoop Dogg mais la musique avait un truc que j'aimais bien (j'aime bien la musique commerciale de boite de nuit).
C'est juste que le refrain m'intriguait, je ne comprenais pas trop le contexte (je ne faisais pas gaffe aux paroles générales) et pourquoi ça chantait "You know what to do with this big fat boy" (Tu sais quoi faire avec ce gros mec bien gras). Je me disais que bon un peu bizarre cette histoire de mec gros mais c'est Snoop Dogg hein, il est un peu chelou des fois.
Par curiosité, à la maison, je regarde le clip et... J'ai compris mon erreur en voyant le gros plan sur le mini-short moulant d'une nana. Le clip disait "You know what to do with this big fat butt" et pas "boy" (Tu sais quoi faire avec ce gros cul bien gras), ce qui référait donc aux fesses "sexys" d'une femme totalement assujettie au regard masculin. Du coup c'était un clip méga sexiste genre objectisation de la femme puissance 100. Je n'aimais déjà pas Snoop Dogg, je l'ai profondément méprisé après ce clip.
Mais quand même malgré tout, j'ai regardé au moins trois fois le clip parce que ce truc me fascinait quelque part dans un mélange bizarre de haine-intérêt-fascination avec la mélodie qui me plaisait et les danses sexistes se déroulant dans une sorte d'ambiance comic book bas de gamme...
Si ça m'a fascinée moi, je pense que ça peut, pour les mêmes raisons, totalement capter l'attention d'un public moins regardant sur la question du sexisme.

Donc je pense que quand on critique une "oeuvre" quand on parle d'art, on ne peut pas ignorer la forme pour ne parler que du fond, on est forcément obligés à un moment ou un autre de se demander si quelque chose nous plait ou pas, et s'il y a des raisons pour que ça attire les foules.
Si on parlait du dessinateur de la BD au niveau de ses interventions sur JV.com, oui ce serait hors-sujet de parler de ses talents graphiques (sauf éventuellement pour expliquer sa potentielle popularité mais pas pour parler de son comportement ou ses idées). Par contre, vu que là on ne le critique pas spécifiquement lui (à la base) mais son dessin, c'est pertinent je trouve.

Bref, tu as là un auteur très doué graphiquement mais...

Ah non non non je ne peux pas te laisser dire ça ! 

Il est mauvais. Très mauvais ! Il repompe les trois-quart de ces dessins à base de screenshots de personnes réèlles qu'ils redessine par dessus pour faire "style j'sais dessiner tu vois" et il colle des photos de décors en arrière plan auxquelles il fout 2 3 filtres photoshops pour qu'on voie pas trop que c'est pas du dessin. Dès qu'ils dessine de lui-même (sans photo de base) : c'est laid, repompé sur de pauvres mimiques de mangas et ça ne tiens pas la route anatomiquement.

Oui j'ai pas mal lu sur Twitter qu'il décalquait ses dessins et qu'on voyait les effets Photoshop. Bon moi j'y connais rien en Photoshop et j'ai pas du tout vu que c'était si évident qu'il décalquait, je trouve le graphisme plutôt joli même s'il me met forcément mal à l'aise.
Mais les quelques scènes pas trop méchantes m'auraient plu graphiquement dans un autre contexte (je lis vachement de BD par contre).

Sinon pour continuer sur son style, en fait quand j'ai vu ses différents dessins, ça m'a tout de suite bizarrement fait penser à Ilya Gazounov, un peintre russe contemporain très célèbre mais surtout adepte de motifs très dérangeants du style "les juifs et les francs-maçons contrôlent la Russie". Comme l'auteur de la BD, il "critique" la sexualisation de la société et la manipulation des foules par les plaisirs capitalistes (bon pour un mec qui a passé sa vie en URSS, on peut comprendre l'origine de la paranoïa niveau manipulation par les puissants ceci dit).

Je vous mets un extrait ici de sa peinture (je ne crois pas qu'il comporte de détails problématiques à part la référence aux Francs-maçons mais si vous voyez un truc, signalez-le moi que je retire la peinture - ce peintre n'est pas spécialement considéré comme un extrémiste, il a même un musée entier dédié à Moscou mais c'est assez net qu'il a certaines idées qui le sont) :

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Bon c'est pas trop le même style que l'auteur de la BD et je ne savais pas pourquoi je faisais le rapprochement.
Mais sur Twitter je sais plus qui a fait un commentaire sur les dessinateurs d'extrême-droite qui aiment surcharger leurs dessins de détails... Et donc voilà, je trouvais ça intéressant de me rendre compte qu'effectivement, c'est ptete un signe du dessinateur aux idées douteuses : il veut tellement faire passer son message à coup d'images subliminales que ça finit par faire too much.
Et puis ils ressortent toujours exactement les mêmes sujets avec des idées simplistes en ayant l'impression d'être hyper en avance sur les autres...

Bref c'était un peu HS désolée

 

[Kwoptyx]

Pour en revenir à la (gerbante) parodie du Projet Crocodiles, je suis tombée là-dessus, qui explique en quoi elle est problématique. (Et c'est tout bête, mais ça m'a mis une paillette dans le coeur de voir que c'est un monsieur qui a écrit l'article.)


Je n'ai pas pu lire la BD en question jusqu'au bout, j'ai dû aller jusqu'aux 3/4...
J'ai trouvé la narration peu claire, on ne voit pas toujours où il veut en venir, et c'est ce qui est trompeur je pense, pour ceux qui ne connaissent pas forcément la pensée du dessinateur.
Par ailleurs, il annonce un discours modéré, mais nous balance des chiffres (bah oui ça fait sérieux) hors-contexte et surtout, incomplets. Et de la méchanceté (ça fait Bisounours dit comme ça, mais appelons un chat un chat), notamment en tournant en ridicule les victimes. Je la fais brève, parce que tout ça m'ôte les mots de la bouche.
Et puis les sous-entendus gerbants à la pelle. Les amalgames heurtants et qui ne tiennent pas la route.
Le seul moment où j'ai souri, c'est pour l'annonce des......tadaaaa...DEUX anecdotes masculines ! Ça parle de soi. (surtout que... lui se sert de sa BD pour attaquer les féministes, les projets anti-harcèlement de rue et les victimes d'agressions. Mais il ne me semble pas que nous niions que ça puisse arriver aux hommes. Simplement, pas à la même échelle. Il se tire une balle dans le pied du coup, avec un effet "le saviez-vous ? j'ai entendu raconter une anecdote"...)

Enfin, vous en avez déjà dit l'essentiel les filles !


Mais je suis effarée/atterrée de voir que cette immondice a
1) finalement vu le jour
2) déjà bien circulé et s'est offert un large public qui, en plus, ne la trouve pas si mal, cette "BD". (avec un auteur sorti d'un gros site comme JVC, j'aurais dû m'y attendre, mais bon.)

 

[Noémie la fourmi]

Puis-je sortir un peu de mon sous-marin ? C'est la première fois que je poste ici alors je suis un peu nerveuse  

J'ai envoyé le lien de la BD d'Alexis à une amie parce que je l'ai lu ce matin et que j'ai été assez choqué par de tels propos, de telles aberrations et tout ces hors-sujets. Je l'ai trouvé méprisante et j'ai eu l'impression que c'était de la moquerie gratuite et qu'ils parlaient de beaucoup de choses qu'il ne connaissait pas... Quoiqu'il en soit, j'ai aussi été surprise par certains propos de cette amie qui m'a dit trouver légitime de dire que le féminisme utilisé dans certaines situations est parfois plus misandre que constructif. Elle trouve aussi qu'on peut comprendre que ça anormal que les hommes soient systématiquement considérés comme des bourreaux et qu'il a raison de se demander pourquoi on ne parle jamais des femmes violentes. De même par rapport à projet crocodile, elle a l'impression que dessiner tous les hommes en crocodile, c'est faire une généralisation et créer encore plus de tensions entre les sexes.
Elle a conclu en disant que si les sociétés et l'éducation avait été différentes avant, ça aurait très bien pu être l'inverse (c'est-à-dire que la femme puisse être perçue dans l'imaginaire collectif comme "le sexe supérieur" ceci est à prendre avec des pincettes). A cette dernière phrase, je lui ai répondu qu'on ne pouvait pas changer ce qui avait été fait et que la question ne se posait même pas parce que dans les faits, c'est la femme qui est victime de sexisme et que ça ne sert à rien de penser que ça aurait été différent si ça avait été autrement, mais qu'il faut plutôt prendre conscience du problème et aller vers l'avant et le changement.
Par contre, j'avoue que je n'ai pas vraiment su quoi lui répondre par rapport à ses remarques sur la BD d'Alexis en soi, puisque même si je ne suis pas du tout d'accord, je conçoit plus ou moins qu'on puisse aussi réagir comme ça.

Je ne suis pas là pour critiquer mon amie qui a aussi critiqué la BD et qui est loin d'avoir une vision manichéenne, simplement pour vous demander ce que vous en pensez et ce que vous répondriez à ça afin de pouvoir encore en parler avec elle ou simplement de me faire une opinion sur la question !

J'espère m'être exprimée correctement et que ce post n'est pas complètement inutile  Désolée si je répète ce qui a été dit plus haut, je n'ai pas encore pris le temps de tout lire  

Ne pas citer svp !

Voilà, je repasse en mode sous-marin

EDIT : Il y a la dose de fautes là-dedans, désolée

 

[Kyubey]

Je fais mon stage BAFA et un enfant voulait que je lui lise des histoires et parmi les histoires il y avait celle de la sorcière Ratatouille (c'est pas le titre, je ne m'en souviens plus). C'est l'histoire d'une sorcière qui est complexée parce qu'elle lit un magazine et se sent laide par rapport aux mannequin qu'elle y voit, elle décide donc de faire une potion qui la rendra belle mais elle a peur donc elle l'a teste sur des animaux (déjà spécisme). Elle attend le lendemain pour voir les effets des potions et elle se rend compte que ça a transformé les animaux en mini clones d'elle-même et... ces mini clones deviennent ses enfants et elle est heureuse puisqu'elle est mère de famille.


Perso, j'y ai compris que le bonheur ultime pour une femme c'est de fonder une famille, c'est magique ça fera disparaître tout tes soucis.

 

[Tessy]

En parlant de règles je me demande souvent ce qui serait advenu si c'était les hommes qui douillaient 3jours par mois

Souvent j'en arrive à la conclusion qu'il y aurait certains aménagements de travail à cause de ça. Trois jours où on aurait le droit de faire de télétravail par exemple, ou quelque chose comme ça.

Voilà, c'était très intéressant, vous pouvez reprendre

Ah, mais tellement! Je m'étais déjà fait la même réflexion.
Je pensais aussi, il y a pas longtemps, à la façon dont on vit les premières règles. Quand on y pense, les manifestations de la puberté, en fait, c'est juste une de preuves qu'on est en train de grandir, au même titre que les anniversaires ou les dents de lait perdues. Or, je crois pas que qui que ce soit (enfin, ici, maintenant, dans notre société quoi) ait déjà déboulé surexcitée dans le salon pour fièrement crier bien fort à toute la famille "ça y eeest, j'ai mes rèèèèègles!" comme on le fait quand on a une dent qui bouge. Pourtant c'est surement pas plus sale qu'une dent perdue (bon y'a un peu plus de sang, mais moins de salive, c'est kif kif quoi...)
Quand je repense à quand ça m'était arrivé, je me revois profondément honteuse de l'annoncer à ma mère, et je me suis sentie humiliée en réalisant qu'elle avait prévenu mon père...

@supergeekette: non mais c'est quoi ce conte?
Faut pas lire les contes de fées modernes, à chaque fois c'est écrit dans le but d'asséner explicitement une morale (souvent pourrie) aux enfants (merci Perrault qui a justifié son recueil de contes de fées en disant qu'ils étaient "instructifs" et a lancé la mode d'en faire des leçons de morale). Si tu regardes du côté des contes traditionnels, souvent l'histoire comporte assez d'incertitudes pour que tu la tournes comme tu veux et que les enfants se fabriquent eux-mêmes une signification à partir de ça.
Je pense aussi aux derniers Disney en écrivant ça où ils se sont mis en tête de sortir un peu du schéma traditionnel "le mariage comme but ultime", mais c'est fait tellement avec des gros sabots que ça rend rien d'intéressant.

 

[Kyubey]

Ah, mais tellement! Je m'étais déjà fait la même réflexion.
Je pensais aussi, il y a pas longtemps, à la façon dont on vit les premières règles. Quand on y pense, les manifestations de la puberté, en fait, c'est juste une de preuves qu'on est en train de grandir, au même titre que les anniversaires ou les dents de lait perdues. Or, je crois pas que qui que ce soit (enfin, ici, maintenant, dans notre société quoi) ait déjà déboulé surexcitée dans le salon pour fièrement crier bien fort à toute la famille "ça y eeest, j'ai mes rèèèèègles!" comme on le fait quand on a une dent qui bouge. Pourtant c'est surement pas plus sale qu'une dent perdue (bon y'a un peu plus de sang, mais moins de salive, c'est kif kif quoi...)
Quand je repense à quand ça m'était arrivé, je me revois profondément honteuse de l'annoncer à ma mère, et je me suis sentie humiliée en réalisant qu'elle avait prévenu mon père...

Ca me rappelle que lorsque j'ai eut mes première règles j'étais super fière (enfin après le choc de voir du sang sortir de mon vagin pour de VRAI, passé) et que j'aurais tout à fait étais capable de le hurler dans le salon. Sauf que ma mère m'a dit de ne pas le dire, de changer mes serviette discrètement en faisant attention à ce que personne ne me voit quand je les jettent et à sortie à mon père "C'est une femme maintenant" (en plus j'avais 11 ans alors non j'étais pas une femme) et mon père m'a répondu "Il ne faut pas faire de bêtise avec les garçon maintenant" (J'avais 11 ans, bordel et le slut-shaming me gonflait déjà, non mais des "bêtises" comme si le sexe était une faute).

Bon, je me suis rattrapée en parlant de mes règles devant tout le monde et en sortant mes serviettes hygiéniques sous le nez de tous le monde quand je vide mon sac pour chercher un truc . Le pire c'est que ma mère ne considère pas les règles comme quelque chose de sale ou de honteux, je ne sais pas pourquoi elle à réagit comme ça.

 

[_Sappho]

Le clip disait "You know what to do with this big fat butt" et pas "boy" (Tu sais quoi faire avec ce gros cul bien gras), ce qui référait donc aux fesses "sexys" d'une femme totalement assujettie au regard masculin.

Tu viens de me faire réellement comprendre les paroles de cette chanson, moi aussi je pensais que c'était "fat boy", je 

 

[Alnilam]

Entendu dans une émission de faits divers comme il en pullule tant à la télé ces temps ci (une vraie épidémie !). En parlant d'une victime de meurtre "Ah oui elle, elle avait un sacré caractère ! Un caractère d'homme quoi..." bon OK la citation est pas tout à fait exacte mais ce qui en gras l'est. C'est bête mais ça me gonfle mais genre vraiment  parce que remis dans le contexte ça voulait surtout dire que la femme avait limite un caractère désagréable et puis cette manie de prendre l'homme (= le mâle) comme référence.
Donc double truc de  dans ce type de phrase :

- une femme avec un caractère fort c'est mal vu
- les comparaisons se font toujours via l'idée de masculin.

V'la c'était mon petit coup de gueule du soir (bonsoir !).

 

[Pinceau_]

Je suis perturbée car je n'arrive pas toujours à vraiment voir le sexisme dans les séries. Parfois c'est évident, mais parfois je me demande si oui ou non c'est sexiste.

Par exemple en ce moment je regarde la série Mistresses. Rien que le titre nous indique qu'on va essentiellement parler d'aventures amoureuses et d'adultères divers et variés. (Y'a pas vraiment de spoil mais c'est pour éviter de polluer !)

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Bref, je ne sais pas. Est-ce que quelqu'unes parmi vous ont regardé cette série ? Vous en pensez quoi du point de vue féministe ?

 

[Etcheverry]

Je suis tombée sur une BD à la Fnac hier, alertée par sa couverture. A peine quelques pages que je l'ai refermée. C'est une BD qui s'appelle Prince Dickie. Apparemment, c'est une série de BD sur le personnage Dickie, et le T5 prend place dans l'univers un peu médiéval, contes, princes et princesses. Voici l'histoire selon PlanèteBD :

Le prince charmant Dickie se rend chez un mage qui lui dévoile sa toute dernière nouveauté : une boule de cristal. Le mage abandonne alors Dickie pour aller au petit coin. Quand il revient, il retrouve Dickie à moitié assommé dans son laboratoire. Dickie explique qu'un méchant troll s'est emparé de la boule avant de se sauver. Aussitôt, le mage hèle son cheval ailé et s'envole à la poursuite du chapardeur. Or c'était une ruse de Dickie, qui peut alors partir avec la boule sous le bras afin, ensuite, de mater sur celle-ci du porno, tranquille dans son salon... Le prince Dickie doit épouser la fille moche d'un roi. Peu séduit par cette idée, il fait le test du petit pois glissé nuitamment sous une improbable épaisseur de matelas (comme dans le conte La princesse au petit pois). Mais l'effet produit n'est pas celui escompté. L'hideuse princesse cède en effet à une crise de somnambulisme qui l'amène jusque dans la cuisine du château, à ingurgiter une pleine boîte de conserves de petits pois. De fait, elle passe le reste de la nuit à larguer des pets nauséabonds. Ces derniers sont tellement infects que Dickie, dépité, va aussitôt faire un tour dans le quartier chaud pour choisir en vitrine la professionnelle qui saura le contenter...

Le contenu n'a pas l'air de voler très haut. Puis, je trouve un peu léger que le personnage s'appelle Dickie.

Voici des images de la couverture (qui se suffit à elle-seule), ainsi que quelques pages (dont celles que j'ai lues).

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[Alnilam]

@Etcheverry   Rien que les planches que tu as mis en exemple  et ça se vend ces choses là !? 
Encore le coup du miroir qui louche dans le décolleté de la femme après qu'elle se soit transformé je peux trouver ça drôle autant le moment où le type poignarde la femme (une péripatéticienne, non ?) par accident avec son épée non je ne peux pas. Je ne vois pas en quoi c'est humoristique.

@Pinceau_   Pour reprendre ton idée moi aussi j'ai remarqué que j'avais du mal à voir le sexisme dans les séries et même des fois dans la vie de tout les jours. Je ne pense pas qu'il faille trop s'en affoler, depuis toujours pour la plupart on baigne dans du sexisme que je qualifie d'ordinaire au point qu'on (notre cerveau du moins) finit par croire que c'est normal. Du coup des trucs nous échappe et c'est un entrainement de tout les jours que d'apprendre (réapprendre) à remarquer les faits sexistes. Mais c'est ce qui est bonifiant  sortir des modèles que l'on a intériorisé pour être capable de les analyser c'est profitable. Et même si des fois nos vielles habitudes nous joue des mauvais tours c'est pas grave l'essentiel c'est de savoir prendre du recul et avec le temps on y arrivera de mieux en mieux.

@Tessy   J'y ai repensé aussi à ces premières règles et je me dis qu'on en fait tout un flan pour rien. Encore que les miennes ne m'ont que moyennement surprise. J'ai eu pas mal de symptômes avant coureur j'avais abordé le sujet avec ma mère et enfin bref le jour où je les ai eu passé le moment de surprise de voir ces fringues taché de sang (quand même) je me suis "oui c'est bon c'est cool je les ai, tout fonctionne et on me cassera plus les pieds avec ça"  bon j'ai moyennement aimé quand mes parents l'ont dit à mes grands-parents (de quoi je me mêle ?) vu que pendant des jours j'ai eu droit aux "oh mais t'es une femme, oh mais t'es grande etc..." ce qui m'a gonflé à la longue. Parce que non justement je ne me suis pas du tout sentis plus femme après et avec le recul (une décennie en fait) je me rend compte à quel point ça a été une goutte d'eau dans mon développement.

Alors si un jour j'ai une fille le jour où elle a ses premières règles je ne lui dirais surtout pas : "aujourd'hui ma fille t'es devenue une femme" parce que c'est pas vrai tout simplement.

Pour moi c'est pas du tout sale, ça me gêne pas d'en parler et d'acheter mes serviettes en plein supermarché et tout mais pour certains de mon entourage c'est ZE sujet tabou et il faut limite ne surtout pas montrer qu'on les a  ça m'énerve ça aussi....

 

[Gwen Paine]

Ouai y'a des gens que ça gêne qu'on parle de règles. J'ai la chance d'avoir des amies/copines ayant le même sens anti-tabou que moi.
Alors parfois en pleine partie, peu importe qui est en vocal, ça va finir par déraper sur un sujet quelconque qui peut être gênant pour certains (règle, sexe, chiffons, chaton...)

Si une personne est dérangée, on essaie de savoir pourquoi (toujours respecter, jamais imposer).

Bref... j'ai mal vécu la venue de mes règles, ma mère a trouvé ça génial et l'a crié sur tous les toits. J'étais pas fan. Après on n'a pas fait la fête non plus, cela dit je regretterais toujours, et ce même après mes règles, que ma mère ne m'ait jamais parlé de sexualité et de puberté. Je pense que j'aurais été moins perturbée. Après je comprends aussi qu'elle n'en parle pas (histoire touça...)