Bon, je sais pas trop quoi faire.
En fait, je me considère comme féministe que depuis quelques mois. (ça fait un an que je m'y intéresse) Avant, j'étais le stéréotype de la fille qui enfonce sans arrêt les féministes, les traitant d'hystériques, etc, bref, je vais pas vous faire un dessin, vous voyez ce que je veux dire
En fait, j'ai fait la démarche de me renseigner moi-même sur le féminisme (je connaissais déjà le site de Madmoizelle, mais j'étais pas arrivée à une période où il y avait autant d'actualités sur le sujet) grâce aux Femen. (sur lesquelles j'ai un avis trèèèès mitigé) Du coup, j'ai voulu me renseigner sur ce que faisaient vraiment les autres féministes. (y en a d'autres qui devraient faire la même démarche que moi, ça leur ferait pas de mal , mais c'est dur de faire bouger les mentalités) Bref, grâce à Madmoizelle et d'autres sites/blogs, j'ai réalisé pas mal de choses (en particulier sur le slut-shaming, je me suis rendue compte que je le faisais moi-même et j'ai pu ainsi adapter mon comportement et relativiser certaines choses )
Mais voilà, maintenant, j'ai envie de sensibiliser les gens autour de moi (sans passer par une assoc', je n'aurais jamais le temps) et en particulier mes proches. Mais voilà, je me confronte à un MUR, et c'est assez déstabilisant. Quand ton copain et ta meilleure amie ont un avis négatif sur la question et que tu sens que tu ne peux pas en discuter avec eux sans te prendre de sales réflexions, c'est assez blessant. Déjà, hier, je me trouvais chez ma meilleure amie et mon copain lui a appris que j'étais devenue féministe. Je n'ai pas loupé le regard plein de sous-entendus qu'ils se sont échangés... Les mêmes arguments contre les féministes reviennent : elles en font trop, elles ont pas d'humour, elles reprochent des trucs pour rien, "les Femen, ces hystériques", et puis bon, "elles nous ont bien fait chier pour enlever le mademoiselle des feuilles administratives mais c'était juste une formule de politesse, faut pas déconner non plus"
Et on ne me laisse pas aligner tous mes arguments et ça me saoule
Parfois, je me dis que je devrais juste abandonner, mais c'est quand même les personnes dont je suis le plus proche et le fait qu'ils ne comprennent pas mes convictions et qu'ils me voient déjà comme une extrémiste me fait beaucoup de peine (j'ai perdu espoir pour beaucoup d'autres )
Et je sais que j'aurais beau leur envoyer tous les liens très instructifs sur le combat des féministes, ils ne prendraient pas la peine de les lire ou réagiraient avec mauvaise foi...
Bref, on va sûrement me dire que je fais face à des personnes bornées et qu'il faudrait que j'attende qu'ils fassent leur démarche de recherche eux-mêmes un jour, mais c'est peine perdue, j'y crois plus vraiment.
Donc voilà, je me demandais comment ça se passait avec votre entourage proche/moins proche quand vous abordez le sujet ? Est-ce que vous êtes entourées de gens assez ouverts sur la question ou plutôt l'inverse ? Le débat est-il toujours possible ou vous vous retrouvez dans le même cas que moi ? Sinon, vous vous y prenez comment ?
Voilà, je suis curieuse de vos réponses
En fait, je me considère comme féministe que depuis quelques mois. (ça fait un an que je m'y intéresse) Avant, j'étais le stéréotype de la fille qui enfonce sans arrêt les féministes, les traitant d'hystériques, etc, bref, je vais pas vous faire un dessin, vous voyez ce que je veux dire
En fait, j'ai fait la démarche de me renseigner moi-même sur le féminisme (je connaissais déjà le site de Madmoizelle, mais j'étais pas arrivée à une période où il y avait autant d'actualités sur le sujet) grâce aux Femen. (sur lesquelles j'ai un avis trèèèès mitigé) Du coup, j'ai voulu me renseigner sur ce que faisaient vraiment les autres féministes. (y en a d'autres qui devraient faire la même démarche que moi, ça leur ferait pas de mal , mais c'est dur de faire bouger les mentalités) Bref, grâce à Madmoizelle et d'autres sites/blogs, j'ai réalisé pas mal de choses (en particulier sur le slut-shaming, je me suis rendue compte que je le faisais moi-même et j'ai pu ainsi adapter mon comportement et relativiser certaines choses )
Mais voilà, maintenant, j'ai envie de sensibiliser les gens autour de moi (sans passer par une assoc', je n'aurais jamais le temps) et en particulier mes proches. Mais voilà, je me confronte à un MUR, et c'est assez déstabilisant. Quand ton copain et ta meilleure amie ont un avis négatif sur la question et que tu sens que tu ne peux pas en discuter avec eux sans te prendre de sales réflexions, c'est assez blessant. Déjà, hier, je me trouvais chez ma meilleure amie et mon copain lui a appris que j'étais devenue féministe. Je n'ai pas loupé le regard plein de sous-entendus qu'ils se sont échangés... Les mêmes arguments contre les féministes reviennent : elles en font trop, elles ont pas d'humour, elles reprochent des trucs pour rien, "les Femen, ces hystériques", et puis bon, "elles nous ont bien fait chier pour enlever le mademoiselle des feuilles administratives mais c'était juste une formule de politesse, faut pas déconner non plus"
Et on ne me laisse pas aligner tous mes arguments et ça me saoule
Parfois, je me dis que je devrais juste abandonner, mais c'est quand même les personnes dont je suis le plus proche et le fait qu'ils ne comprennent pas mes convictions et qu'ils me voient déjà comme une extrémiste me fait beaucoup de peine (j'ai perdu espoir pour beaucoup d'autres )
Et je sais que j'aurais beau leur envoyer tous les liens très instructifs sur le combat des féministes, ils ne prendraient pas la peine de les lire ou réagiraient avec mauvaise foi...
Bref, on va sûrement me dire que je fais face à des personnes bornées et qu'il faudrait que j'attende qu'ils fassent leur démarche de recherche eux-mêmes un jour, mais c'est peine perdue, j'y crois plus vraiment.
Donc voilà, je me demandais comment ça se passait avec votre entourage proche/moins proche quand vous abordez le sujet ? Est-ce que vous êtes entourées de gens assez ouverts sur la question ou plutôt l'inverse ? Le débat est-il toujours possible ou vous vous retrouvez dans le même cas que moi ? Sinon, vous vous y prenez comment ?
Voilà, je suis curieuse de vos réponses