Veille Permanente Sexisme

adita

Dans le game en claquette
27 Décembre 2011
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Ohlala je suis en train de vomir en lisant les articles sur le procès de DSK. Attention TW moi ça m'a remué.

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:sick:
Ça me donne sérieusement la gerbe qu'on continue à qualifier DSK de chaud lapin et de libertin. Ce mec est un violeur. Point. C'est une insulte pour tous les libertins de le qualifier de libertins.
J'espère que le point de vue des médias va changer au fil du procès parce que moi aussi j'en peux plus de lire tous ces petits adjectifs pour qualifier ces pratiques.
 
30 Septembre 2014
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@Maelyra Justement, je trouve ça un peu bizarre de feindre une haine, ça peut être blessant et excluant, même si c'est "pour rire". Sur les VP on le sait bien, on est toutes très sévères contre les blagues racistes, homophobes, etc comme tu dis ! Je n'ai pas l'impression que ça ait un effet sur les misogynes de faire des blagues faussement misandre en mode "tu vois ce que ça fait". :dunno:

Edit : En fait, quand l'ironie est maîtrisée, je pense que ça passe à peu près bien pour dénoncer la débilité d'accuser les féministes d'être misandres. Mais j'ai peur que ça dérape, car c'est difficile de gérer l'ironie correctement je trouve !
 
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Réactions : Shann
30 Septembre 2014
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@Maelyra Excluant pour les hommes féministes principalement. Je trouve que ça oublie un peu que femmes mais aussi des hommes sont engagé-e-s dans la cause féministe, et que des hommes mais aussi des femmes ont bien intégré les principes sexistes dans la vie de tous les jours. Mais je comprends ton avis quand même :fleur:

Edit : En fait le principe ne me gênait pas, je trouvais même ça plutôt marrant de décrédibiliser l'argument crétin de la misandrie des féministes. Jusqu'à ce que je lise les propos de Jess Zimmerman qui dit des choses comme "Si un mec est gêné par ma blague misandre c'est que un faux féministe ou un naze sans sens de l'humour", «Ça me plaît d'horripiler des types qui n'y comprennent rien», «C'est un bon moyen de faire le tri entre les mecs cool et les débilos». Et je trouve le glaçage de gâteau "A mort les hommes" ou le t-shirt "Bannissez les hommes" très violents. Comme je l'ai dit, je pense que la fausse haine ironique peut vite déraper. Ca ne donne pas envie aux gens de réfléchir sur leurs actes sexistes et de devenir féministes. Je préfère l'image d'un féminisme accueillant et pédagogique :)

Pardon pour le pavé d'edit mais j'ai essayé d'expliquer un peu plus clairement pourquoi ça me gênait :fleur:
 
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Réactions : Shann
28 Mars 2013
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Lille
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@RatonMaske mais pourquoi les hommes féministes seraient-ils exclus ? S'ils sont féministes, ils doivent bien savoir que c'est ironique et que la misandrie n'existe pas vraiment :/

Cette forme d'humour reste l'exception. Le sexisme est partout, ce qui n'est pas le cas de la misandrie ironique. Et puis bon... il y a tout de même un sacré décalage entre ce que subissent les féministes en termes d'insultes / menaces et cet humour.
 
Coucou
Je participe à un concours des Lauréats du Salon de l'Orientation (c'est que pour les gens de mon coin, désolé).
Ils demandent de présenter un projet, je pense parler de mon projet de proposer des oeuvres littéraires, musicales, cinématographiques, picturales... permettant une plus grande visibilité des artistes des catégories opprimées (femmes, LGBT, racisés), mais aussi une visibilité de rôles "différents" (comprendre : des oeuvres où il n'y a pas qu'un seul perso féminin, un seul perso racisé, un seul perso LGBT, des oeuvres qui représentent des femmes scientifiques, les LGBT pas seulement définis par leur sexualité, les racisés qui ne sont pas forcément "pauvres avec accent de leur coin ami du héros blanc"...) mais aussi rendre visible, en littérature, en peinture, en cinéma, des minorités et pratiques dont on parle moins (des religions autre que le christianisme, le végéta*isme, les personnes en état de handicap mental, psychique ou physique) à chaque fois en s'éloignant de l'approche pleine de préjugés que peuvent avoir les médias informatifs ou culturels.
j'avais d'abord ce projet en tant qu'écrivain solitaire, mais transformer la chose en réel projet impliquant plusieurs artistes associés en un collectif d'entraide me tente de plus en plus, d'autant que je ne suis pas concerné par toutes ces différences et que je pense qu'il vaut mieux laisser la parole artistique à celles et ceux concernés par ces diverses choses.
Qu'en pensez-vous ?
 

Kitty Cat

Better to light a flamethrower than curse the dark
4 Septembre 2014
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OK, j'ai lu vos messages et là tout de suite j'ai juste envie d'aller me planquer sous ma couette avec mon doudou...

J'avais déjà lu sur ECM un extrait de l'article sur le Carlton posté par @Miodvla et je suis consternée. (Enfin. Je ne peux hélas pas vraiment dire que ça m'étonne. Mais c'est horrible.)

Consternée aussi par le post de @sweetonic. C'est même pas une blague sexiste du type "Les femmes sont bonnes qu'à faire la cuisine." mais carrément une blague sur des violences souvent mortelles. Et comme tu dis, faites par une personne en position d'autorité devant un amphi d'étudiants. :halp: Et je parie que s'il avait dit par exemple "C'est comme les gosses" au lieu de dire "comme les femmes" personne n'aurait trouvé ça drôle... (loin de moi l'idée de dire qu'il faut taper sur les enfants ou que c'est moins grave hein ><)

En réaction ensuite à l'article posté par @Dom_ J'avais bien sûr entendu parler des touchers vaginaux sur patientes endormies au bloc (sur le site de Martin Winckler et ici), je trouve bien qu'un article en parle mais bon c'est loin d'être gagné hein... Entre la doyenne de l'UFR médecine qui dit en substance : effectivement on pourrait leur demander à chacune si elles sont d'accord mais on va pas le faire parce qu'on risque de pas avoir assez de patientes pour que tous nos étudiants apprennent le TV, et un étudiant qui dit sur un forum qui dit qu'il voit pas le problème puisque les patientes sont pas au courant... On a encore du chemin à faire, et pas qu'un peu...

@Fruits :hugs:parce que je comprends et partage ton point de vue. On a tendance je trouve à séparer d'une part la fille soucieuse de son apparence, souvent un peu cruche et qui cherche l'amûûûr et d'autre part la fille qui s'intéresse à une chose généralement plus appréciée des garçons, pragmatique avant tout et indépendante. Quand j'étais au collège, c'était particulièrement marqué et j'ai mis un peu de temps avant de comprendre que les deux n'étaient pas incompatibles, que je pouvais aimer le medfan et la SF, porter des talons, faire du jeu de rôle et me maquiller si j'en avais envie, que tout tenait à ça : mon envie (j'ajouterais dans un souci d'honnêteté que ma mère ne pouvant se maquiller pour des raisons de santé et que je n'avais pour ainsi dire aucune fille pouvant me servir de guide parmi mes proches, je ne savais pas comment m'y prendre et j'avais un peu peur d'être ridicule). Et qu'une fille qui aimait prendre soin de son apparence ne se résumait pas qu'à ça pour autant.

Sinon je pense que je vais fourbir mes armes (pédagogiques of course) et avoir une discussion avec un copain sur un certain nombre de remarques problématiques. Il a déjà tendance à faire des remarques à base de "Vous les filles", ce qui a tendance à m'énerver. L'autre jour on parlait de "Il faut une première fois à tout" et je disais que ça dépendait dans quel sens on l'entendait, que je me passerais volontiers du premier meurtre commis, du premier viol (commis et/ou subi) et autres horribles "premières fois". Il me répond "Oui forcément là moi aussi je m'en passe. Quoique, le viol comme agresseur... (non, c'est pour rire)". Alors je sais que tu plaisantes mais non. Non. Même pas pour rire.

Sur ce, je vais me réfugier sous ma couette avec mon doudou (et mes cours de psycho du développement).
 
11 Septembre 2013
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@Kitty Cat :highfive: Nous sommes plus complexes (j'ai dit "complexes", pas "compliquées" :lunette:) que la société veut nous faire croire :supermad:

@sweetonic Aucun homme n'est jamais mort parce qu'une femme s'était moquée de la taille de son pénis.Tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon (121 victimes en 2013). Après, si ça les amuse de rire de quelque chose d'aussi grave, libre à eux, c'est la "liberté d'expression" (plutôt d'opinion ici). C'est chouette la liberté d'expression.

Sur un ton plus léger, j'ai cliqué sur un lien qui apparaissait dans l'article partagé par @Sharon Stone et oh punaise :yawn:

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@RatonMaske Je fais le parallèle avec les blagues que les homo-/pan-/bi-/asexuels peuvent faire sur les hétéros, les trans-/agenres et genderfluids sur les cis, les personnes de couleur sur les blancs... Pour ces trois cas je fais partie du groupe dominant : quand je vois une de ces blagues, je sais que ça concerne "les hétéros/cis/blancs en général", je me connais assez pour savoir que ça ne me concerne pas, et si je me rends compte que ça me concerne, ça me fait réfléchir sur mon comportement. Je pense aussi que ce genre de blague sert plus de "private joke", un peu comme quand ici on joue parfois les féministes hystériques pour tourner en dérision l'image qu'on a dans la société (moi en tout cas j'adore le faire :yawn:).
 
23 Septembre 2013
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@Kitty Cat Cette note de blog http://sous-la-blouse.blogspot.fr/2011/06/tu-sauras-jamais.html où une étudiante en médecine explique dans quelles conditions pas mal de gynécologues font apprendre le toucher vaginal aux stagiaires. Spoiler alert : c'est moche et ça confirme les faits de l'article de metronews, en revanche l'auteure a une chouette réaction, ça fait plaisir.

EDIT sur ma dernière phrase : j'ai parcouru les commentaires, et l'auteure ne considère quand même pas ça comme un viol :erf:.

(RE-EDIT : un article (vieux et qui a sûrement été linké plusieurs fois mais ça peut pas faire de mal :)) de Martin Winckler sur les violences faites aux femmes par les médecins http://martinwinckler.com/spip.php?article987 )
 
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Bordel j'ai envie de tout casser :scream: J'en ai marre des pseudo-féministes qui crachent sur les femmes au foyer, sur les femmes qui aiment les enfants, sur les femmes qui pleurent devant les films d'amour et qui collectionnent les flacons de vernis roses, j'en ai marre qu'on dénigre les activités traditionnellement féminines ! Le problème, ce n'est pas si les petites filles jouent à la maman/à la princesse, c'est si leur entourage ne leur donne QUE cette possibilité. Je ne veux pas d'une société qui me force à être "comme un garçon", comme l'a dit @Mercutio :

Je voudrais une société qui me donne la possibilité d'être "comme un garçon" mais qui ne me fustige pas si je choisis d'être "comme une fille". D'ailleurs je suis sûre que plein de personnes se concocteraient un joyeux mélange (ui bonjour j'aime le metal et les robes à fleurs :lunette:)

On remarquera aussi que leur "féminisme" consiste à donner des petites voitures aux petites filles, jamais à donner des poupées mannequins à des petits garçons :rolleyes:

Au début, je ne voulais pas trop commenter ce texte parce que c'est un site d'entreprise, je me disais que c'est cool qu'une jeune femme pas si expérimentée (elle dit avoir 5 ans de carrière) monte sa boite avec succès, réussise à avoir des employés et essaye de donner des conseils à d'autres femmes qui galèrent (c'est ce qu'elle prétend en tout cas). Et puis en fait, je ne trouve pas son texte très pro ou bien écrit pour quelqu'un qui est censé donner des conseils donc je ne voulais pas la "casser" sur ses compétences, ce qui aurait été un peu HS (sa lettre de motivation me parait très peu crédible en fait, bien trop longue, larmoyante et surtout peu concise : une bonne professionnelle aurait pu faire passer la passion sans se perdre dans des digressions littéraires sur soi sans vraiment parler de ce qu'on peut apporter à l'entreprise - les recruteurs n'ont pas le temps de lire ce genre de trucs dans la vraie vie...).
Mais bref, finalement comme j'ai parcouru le reste de site et que je trouve ce côté auto-satisfaisant (et pas si bien écrit) récurrent d'article en article, je vais quand même me permettre de réagir par rapport à son intro surtout.

Aussi loin que je m’en souvienne, les rêves de princesse, les contes de fées à la Cendrillon ou encore les histoires à la Roméo et Juliette m’ont toujours fait horreur. (...) Aucun déguisement de fée, de coiffure de reine, de vêtement rose ou encore de « kit de cuisine/ménage/repassage/infirmière/allaitement » pour petite fille... (...)
Alors à chaque fois que je vois une petite fille « jouer à la maman », j’ai envie de HUR-LER. J’ai envie d’aller voir sa mère et de la gifler. J’ai envie d’appeler ma mère pour lui dire à quel point certaines femmes des pays soi-disant développés sont stupides et manquent cruellement d’ambition pour leurs filles!


Je trouve qu'elle mélange tout dans une belle soupe. Les kits ménage/repassage/allaitement, on est d'accord, c'est un peu douteux voire glaucque à filer à une gamine, surtout si c'est un jeu qu'on n'offrirait jamais à son frère (parce que sinon, le kit de ménage, pourquoi pas hein - les gosses adorent copier leurs parents donc vaut mieux qu'ils jouent avec un mini-balai en plastoc qu'une vraie bouteille de javel, et puis au fond c'est pas si mal qu'ils prennent le ménage comme un jeu, c'est juste le fait que ce soit ciblé pour gamines qui est flippant).

Mais ensuite pour jouer à la poupée, ça n'a rien de glaucque ou de flippant, ce n'est pas non plus préparer une fillette à devenir mère au foyer ou à s'oublier derrière le bien-être de ses futurs enfants. Beaucoup de pédopsychiatres pensent que les poupées sont des jouets extrêmement puissants pour apprendre l'empathie, l'expression des émotions, la communication avec son environnement. En faisant semblant de s'occuper de quelqu'un, l'enfant apprend à s'intéresser aux autres. Il prête des émotions, des pensées, des besoins à sa poupée et apprend ainsi à s'ouvrir vers l'extérieur, à réfléchir à autrui, à pousser des limites, peut-être même à torturer son jouet puis à ressentir du remords parce qu'on lui imagine des caractéristiques humaines mais sans que rien ne prête à conséquence. Au-delà d'une qualité humaine d'empathie qu'on attribue plutôt aux filles (et qu'on jugera donc peut-être "négative" à apprendre dès l'enfance), ce genre d'apprentissage est essentiel à toute vie en société.
Une blogueuse psychomotricienne parlait du poupon qu'elle avait offert à son fils dans deux articles et je trouvais ça super intéressant. Elle y expliquait comment ça développait la créativité, la curiosité, la découverte du corps, de réévaluer son environnement en jouant des scènes quotidiennes et nouvelles qu'on s'approprie plus facilement etc.
http://www.journalpsychomotricienne...semblant/155-une-poupee-pour-mon-pti-mec.html
http://www.journalpsychomotricienne.fr/component/content/article.html?id=162
Donc la poupée n'est pas du tout un jouet gnangnan qui entraine à devenir une femme soumise... Au final, quand une fillette "joue à la maman" avec une poupée, ça peut être une étape très importante dans sa construction de soi, non en tant que future mère mais en tant qu'être humain qui apprend le rapport avec l'autre (car souvent, le premier rapport qu'on développe vraiment c'est avec ses parents et ses frères et soeurs, ce qui va être reproduit dans le jeu de la maman).

Deuxième point, Roméo et Juliette. J'imagine qu'elle le cite comme un équivalent de "comédie romantique américaine" (un genre que j'adore donc je ne suis pas là pour le critiquer) et remettre en question la place de l'amour dans l'idéal féminin. Malheureusement, Roméo et Juliette est un super mauvais exemple et pas seulement pour sa fin tragique. J'adore Shakespeare depuis que je suis toute petite (ça me fascinait et faisait pleurer avant que je puisse comprendre) et Roméo et Juliette est une de mes pièces préférées. Du coup, ça m'énerve souvent de la voir citer en référence par des gens qui visiblement la connaissent très mal. C'est une des pièces les plus "connues" au niveau de la trame générale mais aussi les plus mal connues au niveau de son contenu réel.
Roméo et Juliette, ce n'est pas une histoire d'amour absolue dont la mort prouve la beauté et la force. C'est d'abord une histoire d'adolescence avec des personnages qui agissent sur des coups de tête passionnés et parfois absolument irrationnels, qui découvrent la sexualité, se rebellent contre le système sans vraiment mesurer ce qu'ils font, sont incompris de leurs parents, jouent aux adultes en menant une guerre qui n'est pas la leur et dont ils n'ont pas forcément envie (le cas de Roméo, Mercutio et Tybalt par exemple). C'est l'histoire de jeunes à qui des vieux imposent un héritage de haine absurde, d'adultes lâches qui n'osent pas s'interposer dans un conflit tout en espérant que les jeunes auront plus de courage qu'eux (le prêtre, la nourrice... même le prince qui met toute la pièce avant de vraiment réagir). C'est une histoire d'une amitié facétieuse et sincère entre Roméo, son ami Mercutio et son cousin Benvolio.
Et puis aussi, c'est une héroïne entreprenante, qui n'a pas peur d'exprimer ses désirs, de suivre la voie qui lui plait, qui a du caractère et de la ressource. Juliette est loin de ses résumer à une romantique éperdument amoureuse et sa relation avec Roméo est un véritable choix, pas une "injonction de son coeur".
Bref, ce n'est pas en rejetant cette pièce "parce qu'il y a une histoire d'amour dedans" qu'on va se libérer des stéréotypes...

Et pareil pour les princesses, les fées et les contes de fées. Bon, j'ai écrit un article relativement long sur le sujet des princesses de contes donc je vais essayer de pas trop me répéter mais les princesses et les fées, c'est comme Juliette, ce sont des héroïnes à qui on ne fait pas du tout justice. Pour moi, une fillette qui s'identifie à une princesse, ce n'est pas simplement un choix girly et "elle a le droit", c'est aussi qu'elle s'identifie à des personnages forts qui lui proposent un modèle loin des clichés qu'on a tendance à égréner à leur sujet.
Premièrement, les princesses sont très très souvent les héroïnes de leur propre aventure. On a tendance à l'oublier mais oui, les contes de fées à princesses sont des aventures : elles sont en errance, doivent affronter des ennemis, triompher de l'adversité, se faire des alliés, tromper leurs adversaires... et à la fin elles sont souvent récompensées par un royaume, un titre de noblesse et un prince. C'est un modèle qui n'a rien à envier aux modèles qu'on propose aux petits garçons et je ne vois pas pourquoi elles devraient être dévalorisées comme elles le sont. C'est vrai, elles n'ont généralement ni épée, ni armure, ni dragon à combattre de leurs propres mains. Mais le fonds reste le même et je trouve ça finalement presque plus sain car elles doivent se sauver de mauvaises situations sans s'appuyer sur la violence et les armes.
Même dans des contes où elles semblent impuissantes car endormies comme dans Blanche-Neige ou captive comme dans la Belle et la Bête, c'est leur personne, leur point de vue qui compte et c'est franchement essentiel pour une petite fille qui a besoin d'apprendre que le masculin n'est pas le centre de tout. D'autre part, même dans ces situations, les princesses doivent faire preuve de ressources en grande partie par elles-mêmes pour se sauver des coups du sort.
En bref, les princesses de contes sont des modèles excellents pour l'ambition des fillettes, pourvu qu'on évite de les réduire à des clichés comme la beauté (qui pour moi est métaphorique) ou l'amour (qui pour moi est surtout une récompense de fin, pas un objectif). Et je ne parle même pas des fées qui sont généralement décrites comme puissantes dans les contes puisqu'elles ont des pouvoirs magiques et peuvent obtenir tout ce qu'elles veulent.

Enfin voilà, petite digression sur ce texte mais je trouve comme tu le dis que critiquer tous ces attributs supposés du féminin "parce que le féminin c'est nul" est parfaitement contre-productif. Une femme comme la "Charlotte" décrite dans l'article, il faudrait plutôt l'aider à voir de manière plus valorisant son environnement "féminin" pour qu'elle en fasse une source d'inspiration plutôt que de le ridiculiser et de lui demander de s'en séparer...

Bref, comme d'hab sur ces sujets-là : ce qui est connoté féminin c'est pas moins cool que le masculin et le masculin n'est pas forcément le modèle idéal!
 
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