@LovelyLexy : Et ben, non assistance à personne en danger, toussa...! Ca fait mal au bide, heureusement que toi au moins tu as réagit.
De mon côté, grand moment d'incrédulité récemment. Il y a quelques semaines, j'ai écrit un e-mail à l'entreprise qui s'occupe de notre immeuble pour les prévenir de quelques réserves mineures dans notre appartement. (Nous venons d'emménager et avons remarqué des lattes mal posées, etc.) Je répète JE leur ai envoyé signé de MON nom avec MON adresse e-mail pour les prévenir de problèmes dans NOTRE appartement que nous louons ensemble avec mon homme. (Nos deux noms sont sur le contrat, ils ont nos deux numéros de téléphone et nos deux adresses e-mails.)
Quelques jours après, quelqu'un a appelé mon homme pour lui demander quand est-ce qu'il pouvait être à la maison pour que des ouvriers passent lever ces quelques réserves. Il leur répond qu'il ne peut pas être à la maison à des heures raisonnables pour les ouvriers, que de toute façon c'est moi qui m'occupe de ce genre de problèmes et qu'ils feraient donc mieux de m'appeler directement car il ne connait pas mon emploi du temps (chargé également). Le lendemain, ils ont rappelé pour lui demander quand est-ce que l'un de nous serait donc disponible pour accueillir les ouvriers chez nous, il leur répète qu'il faut m'appeler directement et leur communique une nouvelle fois mon numéro. (Sait-on jamais, peut-être qu'ils savent pas passer à la ligne en-dessous sur la fiche de renseignement qu'ils ont apparemment sous les yeux puisqu'ils ont bien réussi à trouver son numéro à lui.)
Conclusion, JE les ai appelés aujourd'hui parce que j'en avais marre de voir mon chéri se prendre la tête pour ma partie des tâches du foyer. Réponse de mon interlocuteur : "Ah, je ne savais pas que c'était vous qui vous en occupiez, ma petite dame." (Ils sont bouchés ma parole...) J'ai serré les dents sur le "ma petite dame" parce que mon sens du réparti n'est pas des meilleurs en allemand mais je vous promets qu'en français, je me serais fait une joie de le remettre à sa place. ("Mein kleines Fraülein" pour les intimes de la langue de Goethe.)
Nous avions rendez-vous ce midi, il a plu à verse sur le chemin de retour, je suis arrivée trempée, les ouvriers étaient en avance et m'attendaient déjà. ("Ben, on se disait que vous seriez sûrement à la maison." - Ben oui tiens, j'ai rien de mieux à faire que de rester à la maison en vous attendant, c'est bien connu.) J'ai été obligée d'insister qu'ils m'attendent le temps que je me change, sinon j'ai l'impression qu'ils m'auraient laissé dégoulinante sur le parquet à attendre qu'ils aient terminé.