A
AnonymousUser
Guest
Je voulais juste intervenir par rapport aux critiques établies sur "le choix". On lit : "elle a le choix, elle sait que cette relation ne la rendra pas heureuse, mais elle choisi de rester, elle est idiote" (en gros). Je trouve ça dommage, comme pensée, simplement parce que les amours "impossibles" sont nombreuses, et elles ne posent pas toutes autant de problème. Je crois que cette histoire de choix n'est pas réellement le fond de la critique.
Si un homme tombe amoureux d'un autre homme d'une religion qui proscrit l'homosexualité, que cet amour est réciproque mais impossible, considèrerions nous que le choix de tenter, malgré tout, de construire une relation, est un choix stupide? Pas nécessairement. Pourquoi? parce que se battre pour ce couple c'est aussi se battre contre une certaine notion de "l'immoral", une certaine notion de l'injuste.
Mais qui nous dit/nous prouve que notre vision du couple indestructible et éternel, d'une famille unie à jamais, est une vision qui ne comporte pas aussi son lot d'injustice?
Sans être contre le couple, je trouve qu'il est injuste envers nous-même de prétendre et d'affirmer qu'un couple durera "à la vie à la mort".
On fait le choix de baser notre couple sur des notions d'éternel (quand on est un grand romantique) alors que c'est un choix absurde, dans le fond, car on y gagne un engagement mais on perd énormément de liberté, on perd la liberté d'être soi-même en se permettant de "passer à autre chose" si l'on rencontre "autre chose". On s'engage a s'auto-mettre des battons dans les roues, à se sacrifier pour "son couple"/"sa famille". On s'engage à renoncer aux bonheurs qui rendraient les autres malheureux.
Aujourd'hui on considèrerai comme injuste et dégueulasse de, par exemple, quitter sa famille pour vivre avec une femme qui n'est pas la mère, mais peut-être est-ce aussi du aux choses et aux espoirs que l'on projette sur "la famille".
Si un homme tombe amoureux d'un autre homme d'une religion qui proscrit l'homosexualité, que cet amour est réciproque mais impossible, considèrerions nous que le choix de tenter, malgré tout, de construire une relation, est un choix stupide? Pas nécessairement. Pourquoi? parce que se battre pour ce couple c'est aussi se battre contre une certaine notion de "l'immoral", une certaine notion de l'injuste.
Mais qui nous dit/nous prouve que notre vision du couple indestructible et éternel, d'une famille unie à jamais, est une vision qui ne comporte pas aussi son lot d'injustice?
Sans être contre le couple, je trouve qu'il est injuste envers nous-même de prétendre et d'affirmer qu'un couple durera "à la vie à la mort".
On fait le choix de baser notre couple sur des notions d'éternel (quand on est un grand romantique) alors que c'est un choix absurde, dans le fond, car on y gagne un engagement mais on perd énormément de liberté, on perd la liberté d'être soi-même en se permettant de "passer à autre chose" si l'on rencontre "autre chose". On s'engage a s'auto-mettre des battons dans les roues, à se sacrifier pour "son couple"/"sa famille". On s'engage à renoncer aux bonheurs qui rendraient les autres malheureux.
Aujourd'hui on considèrerai comme injuste et dégueulasse de, par exemple, quitter sa famille pour vivre avec une femme qui n'est pas la mère, mais peut-être est-ce aussi du aux choses et aux espoirs que l'on projette sur "la famille".