C'est intéressant votre discussion sur l'éloignement de ses ami.e.s quand on est en couple, parce que c'est très typiquement ce qui m'est arrivé ... Avant de sortir avec Mélo j'avais une amie, M, avec laquelle je passais le plus clair de mon temps, avec qui je parlais beaucoup, et donc j'étais vraiment proche. Sauf que quand j'ai commencé à sortir avec Mélo, j'ai aussi commencé à fréquenter son cercle d'ami.e.s à elle, et du coup, je me suis éloignée de M, qui m'en a beaucoup voulu et à qui je ne parle plus aujourd'hui ... Sauf que, pour moi, c'était logique et inévitable, parce que je fonctionne sur un principe de "relations exclusives". Pas dans le sens monogame, et pas (que) dans le sens romantique. C'est à dire qu'avant Mélo, je ne parlais QUE à M. Je n'avais pas d'autre vrais ami.e.s qu'elle, avec lesquels je passais du temps ou avec lesquels je discutais tous les jours. Et maintenant que je sors avec Mélo, bah elle est la seule personne à laquelle je parle tous les jours aussi. Parfois elle est même la seule personne à laquelle j'envoie des messages de toute la semaine (et, quand je suis chez mes parents, de tout le mois). Et c'est absolument pas lié avec le fait d'être en couple ou non parce que j'ai souvent fait ça avec des amies aussi. J'avais UNE amie, à laquelle j'accordais tout mon temps et toute mon énergie. Et je crois que je suis assez incapable de diviser mon affection, mon temps, mon attention. Donc, pour moi, c'est logique de ne parler qu'à ma copine en fait, parce que si j'accordais de l'attention à un.e ami.e, ça voudrait dire que je serais incapable d'en accorder à ma copine. Du coup, si ça peut donner une autre explication/un autre son de cloche à celleux d'entre vous qui se sont fait lâchement abandonné.e.s, sachez que ce n'est pas forcément de notre faute. Parfois on ne sait juste pas gérer plus d'une relation en même temps ^^' (Bon, après, je dis pas que c'est facile non plus, parce que si il y a des trucs que je ne peux/veux pas dire à Mélo, bah j'ai personne avec qui les partager parce que j'ai peur de déranger les autres personnes que je connais. Mais j'ai toujours été en difficultés socialement, donc je gère à peu près)
Sinon, je crois que j'ai des squish aussi ! Enfin, il me semble. C'est ce que j'appelais des "crush amicaux" : j'ai envie de devenir amie avec une personne, d'avoir cette relation platonique mais privilégiée avec iel, qu'iel me voit comme quelqu'un d'intéressant, à qui iel aura envie de se confier, etc. Mais sans jamais y mettre la moindre dimension romantique. Et c'est souvent "trigger" par la personnalité de la personne, que je vais trouver super cultivé.e, et intéressant.e, avec un discours qui me parle, me touche, et me donne envie de tout savoir d'iel. Bon, sauf que, comme je le disais, je suis une grande inadaptée socialement, du coup en général je reste juste pantoise d'admiration devant la personne en question sans oser lui parler ou provoquer une amitié. Surtout que la plupart du temps je vais me dire qu'iel connait déjà plein de gens bien plus intéressants que moi et que je serais juste une gamine agaçante pour iel.
Non, sérieusement, j'ai toujours cru que le crush était ce qu'on ressent pour quelqu'un qui nous plaît mais dont on n'est pas (encore ?) amoureux, mais en fait, ce que je vis s'apparente plus à un squish. Ma phase "tiens, ce garçon a l'air intéressant, je vais essayer de me rapprocher de lui", qui précède forcément toute amitié profonde/amour, ressemble fortement à un squish.
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. D'où la pub, mon texte est ici :
