Pettersson;2394709 a dit :J'ai trouvé un avis que je trouve assez intéressant, sur ce site (qui fait un peu mal aux yeux, attention)
Le développement actuel des marques corporelles ne suit donc ni la tradition occidentale ni la tradition tribale. Cette démarche obéit en fait à la recherche de la mise en scène de soi à travers le spectacle des relations sociales. Le corps se fait aide-mémoire, support de marques symbolisant des moments clé de l?existence. Il se fait également décoration. Il s?agit ainsi d?élaborer sa singularité et de la rendre manifeste. Cette recherche de soi à travers le regard des autres conduit à investir le corps et surtout à le considérer comme une matière première inachevée qui reste à modeler. Le corps est ainsi l?intermédiaire entre l?individu, la nature, autrui et lui-même. On peut penser que l?on va de plus en plus vers une recherche de l?esthétisme.Les actes de marquage actuels semblent prendre le principe du rite de passage puisqu?ils sont abordés comme une épreuve, notamment par la confrontation à la souffrance physique. Mais l?épreuve tend surtout à devenir une performance. De plus, la dialectique entre individu et groupe laisse place à un cheminement strictement individuel. Il n?y a plus de référence à des aînés, voire même à un groupe. La communication avec l?au-delà n?est plus recherchée, se réduit à une communication avec soi-même, de l?identité vécue à l?identité cherchée.
J'aimais bien l'idée de la "matière première inachevée".
Et sinon, on peut faire une scarif ou un branding sur un tatouage ? ca le fout pas en l'air ?
C'est exactement comme ça que je conçois les tatouages, le corps comme une toile vierge.
J'arrête pas de penser à mon futur projet, c'est obsessionnel.