Je n'arrive pas à me plonger dans quelque lecture que ce soit en ce moment, je ne trouve pas de roman qui m'attire, alors je commence et ne termine pas.
J'ai commencé, donc,
L'homme qui rit de Victor Hugo. Petite marotte estivale que de lire un roman de Hugo, mais là je n'y arrive pas, on dirait qu'il parodie son propre style, c'est ronflant et lourd. Je compare aux
Misérables et si dans ce roman, ses structures de phrases dramatico-binaires (du genre : "l'enfant regardait la mer, l'abîme regardait l'enfant" oui oui oui...) et ses envolées lyrico-sublimes sont suffisamment bien dosées pour porter et élever l'histoire, dans ce roman-là c'est juste trop, trop, trop. Je n'ai pas pu dépasser les cent pages. Je tenterai à nouveau plus tard.
J'ai donc commencé beaucoup plus léger (tant en volume que dans le style - ouf !) avec le tome premier de la série Nicolas Le Floch, dont j'ai lu maint éloges ici mais là encore, je peine à accrocher. Néanmoins, comme c'est assez court, je vais essayer d'aller au bout.
A côté de ça, dans un tout autre domaine, je lis
Pourquoi l'art préhistorique ?"de Jean Clottes sur... L'art préhistorique. Jean Clottes est un des grands spécialistes actuels de l'art rupestre. Le thème est assez clair : quelles sont les raisons qui ont poussé les hommes des temps glaciaires à peindre sur les murs, quelles sont les fonctions de cet art. C'est très intéressant, c'est une période historique, si je puis dire, que je connais très peu, mais que je trouve passionnante tant elle est à la confluence des disciplines (histoire, anthropologie, physique, archéologie, biologie...) C'est vraiment édifiant pour la néophyte que je suis.
Enfin, je parcours, été oblige,
Lettera amorosa de René Char, dans le volume de la NRF qui propose également les illustrations de Braque. C'est émouvant et parfait.