nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Bizarre bizarre: j'ai apprécié mes deux dernières lectures mais en même temps je ressens une petite déception.
Dracula de Bram Stoker tout d'abord: c'est loin d'être la première fois que je le lis, et j'ai de nouveau ressenti le petit frisson d'angoisse en le lisant mais, je sais pas, là j'avais beau me dire que c'était une autre époque, tout ça tout ça, les réflexions misogynes qui parsèment l'ouvrage me restaient en travers de la gorge.
Je n'avais jamais remarqué ça auparavant. Ou plutôt si, comme dans quasi toutes les oeuvres de cette époque, mais j'arrivais à faire abstraction. En même temps je continuerai à le conseiller comme un super classique du genre!
On ne meurt qu'une fois mais c'est pour si longtemps de Patrick Pelloux: j'ai vraiment aimé le fond (se baser sur les indices laissés par les témoignages des contemporains sur les décès de personnages célèbres -jésus, des rois, des écrivains etc... et réinterpréter la cause de leur mort à la lumière des connaissances médicales d'aujourd'hui) mais par contre, la forme... je sais bien que l'auteur est médecin, pas écrivain, mais j'ai eu du mal avec ces trop grands et trop nombreux écarts de registres de langue. On part sur du français courant de bon niveau et d'un coup on tombe sur "le roi aimait jouer avec sa queue", et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Pourquoi?!!!! Je sais pas s'il voulait se la jouer "doc trop cool", mais franchement s'il avait utilisé des termes plus décents ma lecture aurait été plus confortable, parce que là à chaque fois je "buggais" et je devais relire pour être que oui, sans raison, il avait osé écrire ça de cette façon.
Dracula de Bram Stoker tout d'abord: c'est loin d'être la première fois que je le lis, et j'ai de nouveau ressenti le petit frisson d'angoisse en le lisant mais, je sais pas, là j'avais beau me dire que c'était une autre époque, tout ça tout ça, les réflexions misogynes qui parsèment l'ouvrage me restaient en travers de la gorge.
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On ne meurt qu'une fois mais c'est pour si longtemps de Patrick Pelloux: j'ai vraiment aimé le fond (se baser sur les indices laissés par les témoignages des contemporains sur les décès de personnages célèbres -jésus, des rois, des écrivains etc... et réinterpréter la cause de leur mort à la lumière des connaissances médicales d'aujourd'hui) mais par contre, la forme... je sais bien que l'auteur est médecin, pas écrivain, mais j'ai eu du mal avec ces trop grands et trop nombreux écarts de registres de langue. On part sur du français courant de bon niveau et d'un coup on tombe sur "le roi aimait jouer avec sa queue", et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Pourquoi?!!!! Je sais pas s'il voulait se la jouer "doc trop cool", mais franchement s'il avait utilisé des termes plus décents ma lecture aurait été plus confortable, parce que là à chaque fois je "buggais" et je devais relire pour être que oui, sans raison, il avait osé écrire ça de cette façon.
) mais j'ai peur que cette bd fasse trop de clins d'oeil à la communauté juive et qu'au final à la lecture la personne passe à côté.
) où j'ai commencé sans réussir à les terminer beaucoup de choses mais je viens enfin de débuter quelques lectures qui me passionnent. D'une part, je suis en train de lire Le premier homme de Camus, c'est magnifique ! Je n'avais pas lu de Camus depuis des années, je suis heureuse de le redécouvrir, c'est d'une fluidité parfaite, c'est beau et brut (c'est le dernier livre de Camus, il était en train de l'écrire lorsqu'il est mort d'un accident de voiture). 
Je lis vite aussi (enfin, avant d'avoir un p'tit bout qui me fait lever le nez de ma lecture toutes les 8 secondes et 7 dixièmes à peu près) et pour l'incompréhension. Moi je me suis soignée en me disant que d'un côté l'auteur a volontairement dû laisser des références, des symboliques etc bref des clés pour faire passer aux lecteurs certaines idées, concepts qu'il ne souhaitait pas expliciter ouvertement dans son oeuvre, certes, mais je pense que tout auteur veut aussi, à un niveau peut-être plus superficiel c'est vrai, simplement toucher son lectorat, lui faire ressentir des émotions. Pour le coup, avec moi au moins un des deux buts est atteint! Comme tu dis, si tu lis avec tes tripes ça peut pas être tout à fait faux.


C'est une bonne occasion pour découvrir l'auteur 