@Truit
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Ça me perturbe...
- Initiateur de la discussion Pinceau_
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ça me perturbe pas vraiment, c'est plutôt une impression générale, mais ça me fascine de voir à quel point la cuisine, c'est personnel. Quand j'avais 19/20 ans, je ne cuisinais pas du tout du tout, du coup pour moi, toutes les manières de cuisiner se ressemblaient. Maintenant que j'approche de la trentaine, non seulement je cuisine beaucoup plus, mais surtout j'ai appris comment on fait et j'en sais dorénavant suffisamment pour pouvoir m'approprier certains plats. En somme, je peux dire que je développe ma propre manière de cuisiner 
Et du coup, je commence à bien voir les différences entre les plats de chacun. Maintenant la plupart des discussions que j'ai avec ma grand mère sont à base de cuisine (ou de jardinage, allo je suis une vieille).
Bref, c'est perturbant quand un nouvel univers qu'on ne soupçonnait pas s'ouvre à soi.
La question est, qu'est-ce qui m'attend encore, que je ne connais pas ?
Passionnant tout ça.
Et du coup, je commence à bien voir les différences entre les plats de chacun. Maintenant la plupart des discussions que j'ai avec ma grand mère sont à base de cuisine (ou de jardinage, allo je suis une vieille). Bref, c'est perturbant quand un nouvel univers qu'on ne soupçonnait pas s'ouvre à soi.
La question est, qu'est-ce qui m'attend encore, que je ne connais pas ?
Passionnant tout ça.
@Moonshade : Un de mes plus grands kiffs quand j'ai commencé à vivre seule, c'était de me rendre compte que je pouvais cuisiner des trucs auxquels ma mère ne pensait pas, ou bien cuisiner à ma manière des trucs qu'elle faisait différemment... et préférer les miens.
@Laars : mais tellement ! Comme si avec le petit stage de 3éme, on allait vraiment pouvoir faire un choix 
d'ailleurs je trouve ça dommage qu'on n'encourage pas plus les jeunes à tester différents milieux professionnels via des stages de découverte, pour moi c'est hyper formateur (appréhender la vie en entreprise sans avoir trop de pression, apprendre à démarcher les entreprises, découvrir des secteurs / métiers, se confronter à certaines réalités...). Je me dis que prendre une ou deux semaines sur chaque vacances d'été ça permet déjà de mettre un pied concret dans l'orientation sans trop empiéter sur le temps libre.
Après le souci c'est qu'avant la 3éme, ce doit être difficile à mettre en place (les élèves sont, je trouve, trop jeunes pour ça...). Or beaucoup s'orientent directement dans une voie professionnalisante à l'issue de la 3éme. Du coup, ce serait un système cool pour ceux qui continuent dans une filière générale au lycée, mais problématique pour les autres
. Idem pour les lycéens qui bossent pendant leurs vacances. Mais bref, j'ai toujours trouvé ça complètement crétin de mettre une telle pression sur l'orientation sans donner de réelles ressources (parce que c'est chaud de choisir ce qu'on va faire des prochaines années de sa vie à base de fiches Onisep / l'avis des parents / l'avis des profs quand on ne connaît rien au monde du travail, et qu'on ne connaît même pas 1/10 des métiers qui existent).
Perso toute ma scolarité on m'a mis des œillères, "t'es une fille tu peux pas faire ça" (MON FAVORI
), "t'as de bonnes notes là dedans faut que tu fasses ça", "faut que tu vises tel type de diplôme au moins, sinon ce serait du gâchis", "tel domaine c'est pas pour toi, ça ne sert à rien de tester"... J'espère que ça s'est amélioré depuis, parce que je connais un paquet de personnes de ma génération qui ont fini sur le carreau et doivent tout reprendre à 25-30 ans 
.
Edit : ce message est sponsorisé par l'Amicale des Rageux en Reconversion Professionnelle qui en Chient pour se remettre dans les Rails de la Vie.
d'ailleurs je trouve ça dommage qu'on n'encourage pas plus les jeunes à tester différents milieux professionnels via des stages de découverte, pour moi c'est hyper formateur (appréhender la vie en entreprise sans avoir trop de pression, apprendre à démarcher les entreprises, découvrir des secteurs / métiers, se confronter à certaines réalités...). Je me dis que prendre une ou deux semaines sur chaque vacances d'été ça permet déjà de mettre un pied concret dans l'orientation sans trop empiéter sur le temps libre.Après le souci c'est qu'avant la 3éme, ce doit être difficile à mettre en place (les élèves sont, je trouve, trop jeunes pour ça...). Or beaucoup s'orientent directement dans une voie professionnalisante à l'issue de la 3éme. Du coup, ce serait un système cool pour ceux qui continuent dans une filière générale au lycée, mais problématique pour les autres
. Idem pour les lycéens qui bossent pendant leurs vacances. Mais bref, j'ai toujours trouvé ça complètement crétin de mettre une telle pression sur l'orientation sans donner de réelles ressources (parce que c'est chaud de choisir ce qu'on va faire des prochaines années de sa vie à base de fiches Onisep / l'avis des parents / l'avis des profs quand on ne connaît rien au monde du travail, et qu'on ne connaît même pas 1/10 des métiers qui existent).Perso toute ma scolarité on m'a mis des œillères, "t'es une fille tu peux pas faire ça" (MON FAVORI
), "t'as de bonnes notes là dedans faut que tu fasses ça", "faut que tu vises tel type de diplôme au moins, sinon ce serait du gâchis", "tel domaine c'est pas pour toi, ça ne sert à rien de tester"... J'espère que ça s'est amélioré depuis, parce que je connais un paquet de personnes de ma génération qui ont fini sur le carreau et doivent tout reprendre à 25-30 ans .Edit : ce message est sponsorisé par l'Amicale des Rageux en Reconversion Professionnelle qui en Chient pour se remettre dans les Rails de la Vie.
@Endless
Perso, j'ai fais ma 4ème et 3ème en Maison Familiale Rurale, et du coup j'étais en stage toute l'année, 2 semaines par mois et 2 semaines à la MFR.
Je ne suis pas du tout scolaire, j'ai vraiment détesté le collège, et je trouve le système scolaire très oppressant et pas du tout à l'écoute des élèves, alors que là, c'était tout l'inverse.
C'était les deux meilleures années scolaires de ma vie, je me suis éclatée, j'ai appris à vivre en communauté (internat), et surtout, il y avait un vrai suivi et une technique d'apprentissage (par exemple, j'avais 5 de moyenne en maths au collège, gros traumatisme, là bas, j'avais 15 de moyenne quoi)
Malheureusement, beaucoup de gens pensent encore (à tort) que les MFR sont destinées à des jeunes en difficultés/échec scolaire, ce qui est totalement faux.
Il n'y a pas que le parcours "classique", mais c'est mal vu par la société, c'est teeeeellement dommage
Bref, tout ça pour dire qu'il y a des alternatives avant le lycée, et qu'avant la 3ème, tout le monde n'est pas forcément trop jeune comme je l'ai vu dans ton message
Perso, j'ai fais ma 4ème et 3ème en Maison Familiale Rurale, et du coup j'étais en stage toute l'année, 2 semaines par mois et 2 semaines à la MFR.
Je ne suis pas du tout scolaire, j'ai vraiment détesté le collège, et je trouve le système scolaire très oppressant et pas du tout à l'écoute des élèves, alors que là, c'était tout l'inverse.
C'était les deux meilleures années scolaires de ma vie, je me suis éclatée, j'ai appris à vivre en communauté (internat), et surtout, il y avait un vrai suivi et une technique d'apprentissage (par exemple, j'avais 5 de moyenne en maths au collège, gros traumatisme, là bas, j'avais 15 de moyenne quoi
)Malheureusement, beaucoup de gens pensent encore (à tort) que les MFR sont destinées à des jeunes en difficultés/échec scolaire, ce qui est totalement faux.
Il n'y a pas que le parcours "classique", mais c'est mal vu par la société, c'est teeeeellement dommage
Bref, tout ça pour dire qu'il y a des alternatives avant le lycée, et qu'avant la 3ème, tout le monde n'est pas forcément trop jeune comme je l'ai vu dans ton message
Ca me pertube quand je sens que quelqu'un ne m'apprécie pas mais que rien n'est dit clairement, ni que je puisse demander explicitement si elle m'apprécie ou non. Du coup, je ne sais jamais si c'est moi qui intéprète mal, et est parano, ou si mon intuition dit vrai. Le pire c'est quand il s'agit de relation "conventionel" avec des collègues, supérieures et que je sens que l'une des personnes se comportent différemment avec moi qu'avec les autres. Dans ces moments là j'aimerais dire "Mais pourquoi tu ne m'aimes pas?" mais ça ne peut pas vraiment se faire, surtout quand rien n'est explicite.
@Mitchie Je pense que dans une relation de boulot, y'a toujours des gens qu'on apprécie moins que d'autre (ça remet pas en question la personne hein, c'est une question d'affinité) mais qu'il ne vaut mieux pas le dire clairement parce que déjà on n'est pas au boulot pour se faire des potes (si on s'en fait, tant mieux, c'est un plus) et que c'est jamais agréable de s'entendre dire que quelqu'un ne nous aime pas. Ca peut vite pourrir une équipe. Donc il vaut mieux interagir de façon minimale avec les personnes qu'on n'apprécie pas trop, plutôt que de leur dire frontalement qu'on ne les aime pas, ce qui n'avance à rien... Avec le temps je pense qu'on arrive pas mal à se détacher de ça, en tout cas moi je sais que si il y a des collègues dans la structure où j'ai fait mon stage qui ne m'appréciaient pas (et je pense qu'il y en a) ben c'est pas grave, tout le monde était poli, et moi-même il y avait des gens avec qui j'avais du mal, mais voilà on peut pas s'entendre avec tout le monde, donc on se parle avec un minimum de politesse et voilà... ça n'empêche pas de reconnaitre le boulot des uns et des autres, c'est juste qu'on sera pas copains, mais c'est pas grave...
@Nastja Tout ce qui est service client de grosses entreprises est en général sous-traité par des entreprises de "contact center" (call-center). Ces entreprises gèrent plusieurs campagnes (ils peuvent aussi bien faire du Orange que du Okaidi par exemple). Et ils ont leurs filiales un peu partout dans le monde mais pas en France (ça coûte trop cher). Donc ils cherchent comme ils peuvent des francophones, mais pour aller plus vite dans la gestion:
1- Toutes les réponses envoyées sont des emails type, où tu changes juste le nom et quelques détails de la personne. En général, un employé ne doit pas passer plus de 30 secondes par email.
2- Quand tu appelles, en effet ils sont devant un écran et suivent un "script" pré-établi en fonction des informations que tu donnes. Et là aussi ils ont un temps imparti (en réception d'appel en général il ne faut pas dépasser les 10min, et en appel sortant les 5min).
Donc c'est de l'automatisation gérée par des robots humains.
(Et de plus en plus de ces entreprises qui étaient basées au Maroc/Tunisie/Madagascar,etc. reviennent en Europe - Irlande, Espagne...- pour retrouver un vivier d'employés français et pas seulement "francophones" et essayer d'améliorer un peu le service, même si c'est pas gagné à cause des rendements demandés).
Et pour le prénom, c'est des faux prénoms en général. Ça permet de se détacher de son "rôle" en tant que téléopérateur, que quand tu te fais insulter à longueur de journées c'est pas toi qu'on insulte mais ton "rôle". Ça maintient une distance et permet de ne pas trop prendre les choses à coeur.
Informations de première main vu que mon copain et des amis travaillent là dedans. (Ils recrutent à tour de bras les français. C'est le bon plan quand t'as pas de travail plus intéressant sous la main. Et en plus ils payent bien les français comparés aux locaux).
1- Toutes les réponses envoyées sont des emails type, où tu changes juste le nom et quelques détails de la personne. En général, un employé ne doit pas passer plus de 30 secondes par email.
2- Quand tu appelles, en effet ils sont devant un écran et suivent un "script" pré-établi en fonction des informations que tu donnes. Et là aussi ils ont un temps imparti (en réception d'appel en général il ne faut pas dépasser les 10min, et en appel sortant les 5min).
Donc c'est de l'automatisation gérée par des robots humains.
(Et de plus en plus de ces entreprises qui étaient basées au Maroc/Tunisie/Madagascar,etc. reviennent en Europe - Irlande, Espagne...- pour retrouver un vivier d'employés français et pas seulement "francophones" et essayer d'améliorer un peu le service, même si c'est pas gagné à cause des rendements demandés).
Et pour le prénom, c'est des faux prénoms en général. Ça permet de se détacher de son "rôle" en tant que téléopérateur, que quand tu te fais insulter à longueur de journées c'est pas toi qu'on insulte mais ton "rôle". Ça maintient une distance et permet de ne pas trop prendre les choses à coeur.
Informations de première main vu que mon copain et des amis travaillent là dedans. (Ils recrutent à tour de bras les français. C'est le bon plan quand t'as pas de travail plus intéressant sous la main. Et en plus ils payent bien les français
comparés aux locaux).
@DovahKinder Si j'en juge par mon entourage, j'ai bien plus d'affinités avec les grandes gueules pas politiquement correctes. Déjà je préfère l'humour de merde, je le pratique moi-même, et puis les gens qui la ramènent un peu pour dire des conneries ont plus tendances à générer des anecdotes marrantes dont on se souvient.
D'un point de vue culinaire, c'est quand même plus pratique de préparer, par exemple, un apéro dînatoire quand on sait que son public s'adapte, plutôt que de se dire (mince, il n'y a pas beaucoup de sain/bio/etc la dedans, machin.e ne va rien manger, je retourne faire des courses, vite
).
(Cela dit, quand j'ai des ami.e.s avec un régime alimentaire particulier (cause convictions, diabète, grossesse...), j'aime bien préparer des petits trucs exprès).
Ensuite, ce n'est probablement pas une généralité, mais du peu de gens 'parfaits' que j'ai pu côtoyer (à la fac notamment), la plupart avaient une fâcheuse tendance à cracher sur les gens derrière leur dos quand ils se pensaient seuls (mais pourtant ils le disent dans les films, quand tu dis de la merde dans les toilettes, y'a toujours quelqu'un qui t'entend, c'est vrai !). Je préfère qu'on me dise les choses en face, que ce soit à tort ou à raison, ça me permet au moins de me remettre en question si c'est justifié, ou de me défendre sinon.
Vive l'imperfection !
D'un point de vue culinaire, c'est quand même plus pratique de préparer, par exemple, un apéro dînatoire quand on sait que son public s'adapte, plutôt que de se dire (mince, il n'y a pas beaucoup de sain/bio/etc la dedans, machin.e ne va rien manger, je retourne faire des courses, vite
). (Cela dit, quand j'ai des ami.e.s avec un régime alimentaire particulier (cause convictions, diabète, grossesse...), j'aime bien préparer des petits trucs exprès).
Ensuite, ce n'est probablement pas une généralité, mais du peu de gens 'parfaits' que j'ai pu côtoyer (à la fac notamment), la plupart avaient une fâcheuse tendance à cracher sur les gens derrière leur dos quand ils se pensaient seuls (mais pourtant ils le disent dans les films, quand tu dis de la merde dans les toilettes, y'a toujours quelqu'un qui t'entend, c'est vrai !). Je préfère qu'on me dise les choses en face, que ce soit à tort ou à raison, ça me permet au moins de me remettre en question si c'est justifié, ou de me défendre sinon.
Vive l'imperfection !
@TanteJulia
Mmmmh c'est intéressant comme question.
Ben l'ennui c'est que c'est une situation où on ne peut pas tout accepter. Pour ton exemple du T-shirt large, on a forcément tendance à dire "oui effectivement", mais si on prend un autre exemple :
Par exemple, les madz qui racontent que leur boss est venu les trouver pour leur dire que leur jupe était "trop courte", ou que leur tenue était trop "révélatrice"...eh bien ces madz avaient bien raison de s'insurger ! C'est le boss qui est en tort, et si on laisse faire, il peut se passer n'importe quoi et on en arrive à des situations comme cette madz bossant dans un collège a qui on avait demandé de cesser de mettre des robes de peur que ça "déconcentre" les petits élèves masculins.
Mmmmh c'est intéressant comme question.
Ben l'ennui c'est que c'est une situation où on ne peut pas tout accepter. Pour ton exemple du T-shirt large, on a forcément tendance à dire "oui effectivement", mais si on prend un autre exemple :
Par exemple, les madz qui racontent que leur boss est venu les trouver pour leur dire que leur jupe était "trop courte", ou que leur tenue était trop "révélatrice"...eh bien ces madz avaient bien raison de s'insurger ! C'est le boss qui est en tort, et si on laisse faire, il peut se passer n'importe quoi et on en arrive à des situations comme cette madz bossant dans un collège a qui on avait demandé de cesser de mettre des robes de peur que ça "déconcentre" les petits élèves masculins.
ça me perturbe, je ne sais plus comment appeler ma meilleure amie car elle n'est plus ma meilleure amie.
Quand je parle d'elle à quelqu'un qui ne la connait pas, je ne sais pas quoi dire. ça me fait bizarre de dire "une pote" ou "une connaissance" ou même un peu bêbête de dire "ex-meilleure amie"/"ex-amie".
ça fait pourtant plus de 6 mois qu'on ne s'est plus parlé, et je crois que je ne réalise pas trop. (et je ne suis pas spécialement en colère, peut-être un peu amer, mais je pense que c'est une bonne décision, je garde nos bons souvenirs en tête)
Je parle quand même souvent d'elle, des trucs qu'elle a fait ou qu'on a fait mais bon, du coup, voilà, je sais pas du tout comment l'appeler.
Quand je parle d'elle à quelqu'un qui ne la connait pas, je ne sais pas quoi dire. ça me fait bizarre de dire "une pote" ou "une connaissance" ou même un peu bêbête de dire "ex-meilleure amie"/"ex-amie".
ça fait pourtant plus de 6 mois qu'on ne s'est plus parlé, et je crois que je ne réalise pas trop. (et je ne suis pas spécialement en colère, peut-être un peu amer, mais je pense que c'est une bonne décision, je garde nos bons souvenirs en tête)
Je parle quand même souvent d'elle, des trucs qu'elle a fait ou qu'on a fait mais bon, du coup, voilà, je sais pas du tout comment l'appeler.
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