Moi pour les portes je ne dis rien, parce que je vois que pour les garçons autour de moi, c'est de la politesse. Ils n'y réfléchissent même pas. C'est certes une politesse qui a des fondements sexistes, on va pas se mentir 
, mais dans la mesure où je ne peux pas vraiment prouver qu'ils ne font pas pareil pour les hommes, je ne dis rien. Mais dès que j'en ai la possibilité je les laisse passer moi pour rétablir l'équilibre. Je pense qu'il faudrait que tout le monde tienne la porte à tout le monde, pas qu'il faut que les garçons arrêtent de la tenir aux filles. Et je fais semblant d'ignorer leur air surpris.
Par contre le coup de tout payer, c'est nope. C'était pertinent à l'époque où les femmes n'étaient pas indépendantes financièrement, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas et ça donne l'impression de devoir quelque chose. J'ai une copine qui dit que ça lui donne l'impression d'être une prostituée. Sans aller jusque-là, ça me met mal à l'aise. Donc je les laisse payer la première fois, histoire que tout le monde soit bien à l'aise, par contre la deuxième je dis "non c'est moi qui paye", comme je ferais avec une copine. Ensuite je tiens pas scrupuleusement les comptes, mais j'alterne. En général ils sont un peu surpris au début et je dois insister, mais ensuite ils pigent et je soupçonne que ça les arrange bien de ne pas vider le portefeuille à chaque fois 
. (Enfin, ils pigent... Ils ont régulièrement besoin d'un peu d'aide de ma part. De l'aide subtile comme "Je gagne de l'argent, tu sais".
)
Mais là encore c'est bien culturel comme le fait remarquer @Ekalos ... J'ai vécu en Angleterre. Le climat de politesse généralisé (je vous jure, c'est pas un cliché !) rend la porte très banale. Par exemple quand deux personnes se croisent à l'entrée d'un magasin, il serait invraisemblable que la plus proche ne tienne pas la porte à l'autre, indépendamment de leur genre. Donc quand un garçon tient la porte à une fille, ça se "noie dans la masse" un peu plus, si je puis dire.
Mais quand c'est moi qui paye, ça leur en bouche un coin. Mais vraiment. J'ai un copain qui en rigole encore alors que ça fait des mois qu'on se connaît, pour lui c'est très bizarre. Les Anglais sont apparemment assez conservateurs sur tout ce qui est "relations" : ça se fait encore de demander la main d'une fille à son père, par exemple, alors qu'en France c'est complètement désuet. Moi je trouve ça d'autant plus bizarre que pour le reste, iels sont bien plus avancés sur les questions féministes/LGBT que nous autres en France... J'ai eu à peu près un élève gay out par classe, un élève trans dans une de mes classes. Un élève de 3ème qui apprend la règle de l'accord du participe passé (avec le E quand on est une fille !) et demande comment font les personnes genderfluid. Vous connaissiez le mot genderfluid en 3ème, vous ?. Moi non. Et au lycée, je connaissais plein de monde, mais seulement une fille lesbienne et un garçon gay, c'est tout. On est très loin de la proportion un par classe.
Oh, et la masculinité est bien plus cool là-bas. C'est très commun de porter des slims ultra serrés et des cheveux teints pour des garçons sans entendre de ricanements. Et j'ai testé : si je dis à un garçon, ado ou adulte, que j'ai pleuré devant tel film ou livre, il peut tout à fait répondre "Moi aussi, c'était très émouvant" sans la moindre honte. J'ai trouvé ça très reposant. D'ailleurs @Mymy , ça pourrait être vachement cool d'interviewer des hommes qui ne seraient pas d'origine française dans The Boys Club ! (Et puisque je te poke, j'en profite pour ajouter : 1. J'adore The Boys Club, je suis super fan et 2. C'est quoi, bukkake ?
)
, mais dans la mesure où je ne peux pas vraiment prouver qu'ils ne font pas pareil pour les hommes, je ne dis rien. Mais dès que j'en ai la possibilité je les laisse passer moi pour rétablir l'équilibre. Je pense qu'il faudrait que tout le monde tienne la porte à tout le monde, pas qu'il faut que les garçons arrêtent de la tenir aux filles. Et je fais semblant d'ignorer leur air surpris.Par contre le coup de tout payer, c'est nope
. C'était pertinent à l'époque où les femmes n'étaient pas indépendantes financièrement, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas et ça donne l'impression de devoir quelque chose. J'ai une copine qui dit que ça lui donne l'impression d'être une prostituée. Sans aller jusque-là, ça me met mal à l'aise. Donc je les laisse payer la première fois, histoire que tout le monde soit bien à l'aise, par contre la deuxième je dis "non c'est moi qui paye", comme je ferais avec une copine. Ensuite je tiens pas scrupuleusement les comptes, mais j'alterne. En général ils sont un peu surpris au début et je dois insister, mais ensuite ils pigent et je soupçonne que ça les arrange bien de ne pas vider le portefeuille à chaque fois . (Enfin, ils pigent... Ils ont régulièrement besoin d'un peu d'aide de ma part. De l'aide subtile comme "Je gagne de l'argent, tu sais".)Mais là encore c'est bien culturel comme le fait remarquer @Ekalos ... J'ai vécu en Angleterre. Le climat de politesse généralisé (je vous jure, c'est pas un cliché !) rend la porte très banale. Par exemple quand deux personnes se croisent à l'entrée d'un magasin, il serait invraisemblable que la plus proche ne tienne pas la porte à l'autre, indépendamment de leur genre. Donc quand un garçon tient la porte à une fille, ça se "noie dans la masse" un peu plus, si je puis dire.
Mais quand c'est moi qui paye, ça leur en bouche un coin. Mais vraiment. J'ai un copain qui en rigole encore alors que ça fait des mois qu'on se connaît, pour lui c'est très bizarre. Les Anglais sont apparemment assez conservateurs sur tout ce qui est "relations" : ça se fait encore de demander la main d'une fille à son père, par exemple, alors qu'en France c'est complètement désuet. Moi je trouve ça d'autant plus bizarre que pour le reste, iels sont bien plus avancés sur les questions féministes/LGBT que nous autres en France... J'ai eu à peu près un élève gay out par classe, un élève trans dans une de mes classes. Un élève de 3ème qui apprend la règle de l'accord du participe passé (avec le E quand on est une fille !) et demande comment font les personnes genderfluid. Vous connaissiez le mot genderfluid en 3ème, vous ?
. Moi non. Et au lycée, je connaissais plein de monde, mais seulement une fille lesbienne et un garçon gay, c'est tout. On est très loin de la proportion un par classe.Oh, et la masculinité est bien plus cool là-bas. C'est très commun de porter des slims ultra serrés et des cheveux teints pour des garçons sans entendre de ricanements. Et j'ai testé : si je dis à un garçon, ado ou adulte, que j'ai pleuré devant tel film ou livre, il peut tout à fait répondre "Moi aussi, c'était très émouvant" sans la moindre honte. J'ai trouvé ça très reposant. D'ailleurs @Mymy , ça pourrait être vachement cool d'interviewer des hommes qui ne seraient pas d'origine française dans The Boys Club ! (Et puisque je te poke, j'en profite pour ajouter : 1. J'adore The Boys Club, je suis super fan et 2. C'est quoi, bukkake ?
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. Elle a le chic pour ouvrir mon cahier de vacances MadmoiZelle au hasard pile aux pages sexe et pour débarquer devant des séries télé pile lors de l'unique scène de sexe, donc elle serait bien fichue d'arriver à l'instant bite 
Ce qui me laisse encore davantage perplexe c'est quand on a "cette personne, appelons là A." au début de l'histoire et que dans la suite la personne n'est désignée que par son pronom, jamais par la lettre. Bon ben du coup, c'était quoi l'intérêt d'annoncer une lettre ? 
