Ça me perturbe...
- Initiateur de la discussion Pinceau_
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@-Jeanne- Oui c'était à Paris en effet, et ça me semble être tout à fait la dame dont ma pote parlait ! Et en effet, du coup la dimension mystique s'effondre un peu. En tout cas peut-être que l'amour fraternel est vraiment flagrant entre ton frère et toi ! 
@Eclaireur Clairement la synthèse c'est pas le fort de ces personnes. Quand moi je lui raconte mes aventures avec mon copain, je résume ça en deux phrases, je suis super concise, j'ai énormément de mal à développer et à m'épancher, donc c'est un peu le choc des cultures avec ma pote ! Mais oui c'est exactement ça quand tu dis que la personne n'attend pas forcément de réaction : maintenant quand cette amie m'envoie un message instantané, je ne lui réponds plus automatiquement, j'attends d'être posée pour me consacrer à elle mais au bout de deux heures j'en peux plus, je me prépare à manger, je vais prendre une douche, etc... Et je surveille de loin mon téléphone ou mon ordinateur avec ses 40 messages en attente qui poppent régulièrement.
Après c'est aussi en partie de ma faute, je suis incapable de la freiner la plupart du temps car je m'en veux quand même de la couper alors qu'elle est sur sa lancée (en fait elle est parfois tellement lancée que je vois même pas quand/comment insérer dans la conversation "ah super attends je vais me faire une tartiflette je reviens"). Mais parfois oui, j'ai vraiment pas l'impression qu'elle attend ma réaction, du coup je sais pas je suis perplexe !
@Rocksteady C'est exactement ça, elle est amoureuse de l'amour ! Et tu as raison je devrais plutôt lui présenter les choses ainsi. Le souci c'est juste que du coup, vu que ses relations amoureuses ne fonctionnent jamais longtemps, elle se plaint beaucoup du fait que personne ne veut d'elle, qu'elle est en permanence rejetée par les mecs, qu'elle est trop "complexe" et cassée par la vie pour pouvoir être aimée. Et j'arrive pas à lui faire comprendre que le fond du souci c'est pas ça, mais plutôt qu'elle vit tellement dans l'attente d'un amour immense et inconditionnel, que du coup elle passe à côté de beaucoup de belles choses.
Et elle écrit déjà toutes ses histoires dans des carnets... Elle en a une bonne vingtaine il me semble, elle écrit énormément dedans, fait des dessins, enfin elle "transforme" (pas dans le mauvais sens, au contraire) ses histoires en en faisant presque de l'art (elle écrit plutôt bien et dessine très bien) mais ça ne l'empêche pas de continuer à s'épancher, au point que parfois j'ai moi-même l'impression d'être un de ses carnets, ce qui est assez frustrant, je l'avoue.
@Eclaireur Clairement la synthèse c'est pas le fort de ces personnes. Quand moi je lui raconte mes aventures avec mon copain, je résume ça en deux phrases, je suis super concise, j'ai énormément de mal à développer et à m'épancher, donc c'est un peu le choc des cultures avec ma pote ! Mais oui c'est exactement ça quand tu dis que la personne n'attend pas forcément de réaction : maintenant quand cette amie m'envoie un message instantané, je ne lui réponds plus automatiquement, j'attends d'être posée pour me consacrer à elle mais au bout de deux heures j'en peux plus, je me prépare à manger, je vais prendre une douche, etc... Et je surveille de loin mon téléphone ou mon ordinateur avec ses 40 messages en attente qui poppent régulièrement.
Après c'est aussi en partie de ma faute, je suis incapable de la freiner la plupart du temps car je m'en veux quand même de la couper alors qu'elle est sur sa lancée (en fait elle est parfois tellement lancée que je vois même pas quand/comment insérer dans la conversation "ah super attends je vais me faire une tartiflette je reviens"). Mais parfois oui, j'ai vraiment pas l'impression qu'elle attend ma réaction, du coup je sais pas je suis perplexe ! @Rocksteady C'est exactement ça, elle est amoureuse de l'amour ! Et tu as raison je devrais plutôt lui présenter les choses ainsi. Le souci c'est juste que du coup, vu que ses relations amoureuses ne fonctionnent jamais longtemps, elle se plaint beaucoup du fait que personne ne veut d'elle, qu'elle est en permanence rejetée par les mecs, qu'elle est trop "complexe" et cassée par la vie pour pouvoir être aimée. Et j'arrive pas à lui faire comprendre que le fond du souci c'est pas ça, mais plutôt qu'elle vit tellement dans l'attente d'un amour immense et inconditionnel, que du coup elle passe à côté de beaucoup de belles choses.
Et elle écrit déjà toutes ses histoires dans des carnets... Elle en a une bonne vingtaine il me semble, elle écrit énormément dedans, fait des dessins, enfin elle "transforme" (pas dans le mauvais sens, au contraire) ses histoires en en faisant presque de l'art (elle écrit plutôt bien et dessine très bien) mais ça ne l'empêche pas de continuer à s'épancher, au point que parfois j'ai moi-même l'impression d'être un de ses carnets, ce qui est assez frustrant, je l'avoue.
@Rosenrips Ta copine, c'est Madame Bovary ?
@skippy01
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Dernière édition :
@Rocksteady Ah ben je t'avoue que si un jour je dors chez elle, ou l'inverse, et que le lendemain en me réveillant je me retrouve avec une citation d'un de ses mecs ou un dessin érotique esquissé sur mon front, je commencerai vraiment à me poser des questions et à songer à la reconversion en plante verte. 
Mais oui, faudra que je me fasse une raison et que je me tortille pour arriver à lui présenter les choses positivement. Puis au pire je vais la vexer, elle va me faire une scène monumentale, quelques heures après elle m'enverra un pavé pour m'expliquer comment je l'ai blessée, je resterai perplexe et quelques jours plus tard elle reviendra me parler car selon ses dires, je suis son amie la plus patiente de toute façon et qu'il n'y a que moi qui arrive à suivre ses histoires. (Quoi, ça sent le déjà vécu ? )
Mais oui, faudra que je me fasse une raison et que je me tortille pour arriver à lui présenter les choses positivement. Puis au pire je vais la vexer, elle va me faire une scène monumentale, quelques heures après elle m'enverra un pavé pour m'expliquer comment je l'ai blessée, je resterai perplexe et quelques jours plus tard elle reviendra me parler car selon ses dires, je suis son amie la plus patiente de toute façon et qu'il n'y a que moi qui arrive à suivre ses histoires. (Quoi, ça sent le déjà vécu ?
)
@-Jeanne- j'ai croisé une dame dans un barre branchouille du canal de l'Ourcq qui correspond complètement à ta description, je suis troublée !
Ça me perturbe quand je lis des articles/témoignages sur des méthodes d'éducation «alternative» (dans lesquelles je n'inclus bien évidemment pas les bousillages d'enfants par leurs parents), pour peu qu'elle s'éloigne de celle que j'ai reçue, j'ai l'impression que ça me met sur la défensive, soit parce que j'en veux à mes parents d'avoir été «indignes» (alors qu'objectivement, ils sont loin de le mériter), soit parce que j'ai le réflexe de tenter de démontrer par a+b que ladite méthode d'éducation n'est pas si bonne que ça. Parfois, ça va jusqu'à me faire me sentir coupable de ne pas avoir grandi ou de ne pas vivre sous ce modèle de vie.
Je pense tout particulièrement aux articles sur les familles qui ne fêtent pas noël pour x raisons. Même si leur intention n'est en rien culpabilisante (ou alors, pas exprès), je le ressens comme une attaque personnelle. Je me demande si il n'y aurait pas de la dissonance cognitive derrière tout ça.
Je pense tout particulièrement aux articles sur les familles qui ne fêtent pas noël pour x raisons. Même si leur intention n'est en rien culpabilisante (ou alors, pas exprès), je le ressens comme une attaque personnelle. Je me demande si il n'y aurait pas de la dissonance cognitive derrière tout ça.
Je dirais que plus qu'un message aux femmes, c'est un message à qui se fait agresser en ligne, peu importe le genre.
On est de la génération «don't feed the troll», qui s'est entendue répéter toute leur vie qu'une agression en ligne, ce n'est «que virtuel», donc «un non-événement» qu'il suffit d'ignorer, on se concentre sur celui qui se fait agresser sans se soucier plus que ça à celui qui agresse. Résultat pas du tout surprenant: ça a évolué en un ensemble de micro-mafias contre lesquelles la police et la justice peinent à lutter.
On est de la génération «don't feed the troll», qui s'est entendue répéter toute leur vie qu'une agression en ligne, ce n'est «que virtuel», donc «un non-événement» qu'il suffit d'ignorer, on se concentre sur celui qui se fait agresser sans se soucier plus que ça à celui qui agresse. Résultat pas du tout surprenant: ça a évolué en un ensemble de micro-mafias contre lesquelles la police et la justice peinent à lutter.
@Lord Griffith @Alpha exactement pareil ...
Bref sinon je suis une nana joyeuse dans la vie hein 
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